Un spectateur tourangeau a déposé un recours devant le tribunal administratif d'Orléans. Il conteste la décision de Jean-Germain d'interdire le spectacle de Dieudonné.
Kilian Daveau, un Tourangeau de 27 ans, ingénieur de profession, a décidé de saisir la justice pour contester la décision du maire d'interdire le spectacle de Dieudonné.
L'homme avait en effet acheté le 19 octobre, pour la somme de 86 €, deux places afin d'assister au show prévu vendredi soir au Vinci. Il se considère donc comme lésé par la décision du maire d'interdire le spectacle. Son avocat, Me Jean-Raphaël Mongis, a introduit mardi au tribunal administratif trois recours parallèles : un recours au fond en annulation de l'arrêté municipal, un référé suspension et un référé liberté. L'audience aura lieu jeudi 9 janvier à 15 h 30.
Me Jean-Raphaël Mongis : J'estime qu'il y avait d'autres mesures que celle de l'interdiction qui pouvaient permettre d'éviter le risque de trouble à l'ordre public. D'autre part, concernant le caractère antisémite du spectacle, on ne peut pas invoquer à l'avance des propos qui pourraient constituer un délit. Le support n'est pas figé, on ne peut donc pas savoir quels sont les propos qui seront tenus lors du spectacle.
Source la nouvelle république .
Kilian Daveau, un Tourangeau de 27 ans, ingénieur de profession, a décidé de saisir la justice pour contester la décision du maire d'interdire le spectacle de Dieudonné.
L'homme avait en effet acheté le 19 octobre, pour la somme de 86 €, deux places afin d'assister au show prévu vendredi soir au Vinci. Il se considère donc comme lésé par la décision du maire d'interdire le spectacle. Son avocat, Me Jean-Raphaël Mongis, a introduit mardi au tribunal administratif trois recours parallèles : un recours au fond en annulation de l'arrêté municipal, un référé suspension et un référé liberté. L'audience aura lieu jeudi 9 janvier à 15 h 30.
Me Jean-Raphaël Mongis : J'estime qu'il y avait d'autres mesures que celle de l'interdiction qui pouvaient permettre d'éviter le risque de trouble à l'ordre public. D'autre part, concernant le caractère antisémite du spectacle, on ne peut pas invoquer à l'avance des propos qui pourraient constituer un délit. Le support n'est pas figé, on ne peut donc pas savoir quels sont les propos qui seront tenus lors du spectacle.
Source la nouvelle république .