Le contrat militaire de 12 milliards de dollars entre le Maroc et les Etats-Unis « intervient dans le sillage d’une campagne d’agression médiatique contre l’Algérie d’une extrême violence et dans la foulée d’une éventuelle reprise des armes par le Front Polisario », estime mardi le quotidien algérien « L’Expression », proche de l’armée, qui titre « Contre qui Mohammed VI s’arme-t-il? ».
Il n’en faut pas plus pour nourrir un simulacre de paranoïa afin habiller le Maroc du treillis de la belligérance.
Pour mieux faire croire aux intentions guerrières du Maroc, le journal ajoute que « la crise économique qui pousse inexorablement le Royaume entre les griffes du FMI n’a pas fait renoncer le souverain marocain à décider d’ouvrir les cordons de la bourse pour mettre sur la table un joli pactole ».
Le quotidien qui s’inquiète pour la santé de l’économie marocaine croit subtile de faire remarquer que cette dépense « faramineuse va endetter encore un peu plus le pays ».
Avec l’apparence de chercher des réponses à des questions angoissantes, L’Expression se demande si les Marocains ont interprété les propos tenus dernièrement par des membres du Polisario comme « une déclaration de guerre », mais « ils ne le diront pas, [et] si on se fie à leur position par rapport à la question du Sahara occidental, il y a tout lieu de voir dans ce fabuleux contrat militaire, passé avec les Américains, une opération de politique de défense loin d’avoir des objectifs classiques ».
Les choses vont sans dire mais vont mieux en les disant. L’Expression continue donc sur le ton de l’anxiété alarmante : « Le Maroc aurait-il, dans ce cas, des intentions belliqueuses? ». Ce qui nourrit les inquiétudes du journal ? Pas le propos d’un général quatre fois étoilé mais les déclarations du «secrétaire général [corps d’armée ?] de l’Istiqlal, deuxième force politique du pays [sic], qui a publiquement revendiqué des territoires algériens ». Toutefois L’Expression considère que « de là à mettre un tel projet à exécution, il y a certainement un pas que le Maroc ne saurait franchir… ».
Ouf ! on peut respirer et si ça peut le rassurer, même si quid.ma n’est pas une voix autorisée, le Maroc n’est pas dans une logique de guerre cf. édito). En attendant il pourrait éclairer ses lecteurs sur ce que cachent les colossaux achats d’armes algériens. En voici juste un aperçu.
Le rapport du SIPRI (Institut international de recherche sur la paix de Stockholm) note effectivement que l’Algérie et le Maroc ont consacré d’importantes ressources à l’armement ces cinq années dernières. Mais la palme d’or revient à l’Algérie qui a vu ses investissements augmenter de 277% entre 2003-2007 et 2008-2012. Alger passe ainsi du 22 ème au 6 ème rang des plus grandes destinations d’armes quand le Maroc est passé du 69ème au 12ème.
Le même rapport indique que la Russie est le premier fournisseur avec 93% des importations algériennes en armement, une panoplie d’armes de 44 avions de combat Su-30MKA, 2 sous-marins, des systèmes de défense à longue portée, des missiles sol-air (SAM) et 185 chars T-90S etc.
Mais comme une seule source d’approvisionnement ne suffit pas, le rapport du SPRI note que l’Algérie s’est tournée en 2011-2012 vers l’Allemagne pour acquérir 2 frégates MEKO A200 et un premier lot de 54 Blindés de transports de troupes sur un contrat de 1 200 tandis qu’elle se procure auprès de la Chine 3 Frégates F-22A. Qui dit mieux dans la région ?
Source:
http://quid.ma
http://sahara-question.com/fr/actualites/contre-qui-mohammed-vi-s’arme-t-il
Il n’en faut pas plus pour nourrir un simulacre de paranoïa afin habiller le Maroc du treillis de la belligérance.
Pour mieux faire croire aux intentions guerrières du Maroc, le journal ajoute que « la crise économique qui pousse inexorablement le Royaume entre les griffes du FMI n’a pas fait renoncer le souverain marocain à décider d’ouvrir les cordons de la bourse pour mettre sur la table un joli pactole ».
Le quotidien qui s’inquiète pour la santé de l’économie marocaine croit subtile de faire remarquer que cette dépense « faramineuse va endetter encore un peu plus le pays ».
Avec l’apparence de chercher des réponses à des questions angoissantes, L’Expression se demande si les Marocains ont interprété les propos tenus dernièrement par des membres du Polisario comme « une déclaration de guerre », mais « ils ne le diront pas, [et] si on se fie à leur position par rapport à la question du Sahara occidental, il y a tout lieu de voir dans ce fabuleux contrat militaire, passé avec les Américains, une opération de politique de défense loin d’avoir des objectifs classiques ».
Les choses vont sans dire mais vont mieux en les disant. L’Expression continue donc sur le ton de l’anxiété alarmante : « Le Maroc aurait-il, dans ce cas, des intentions belliqueuses? ». Ce qui nourrit les inquiétudes du journal ? Pas le propos d’un général quatre fois étoilé mais les déclarations du «secrétaire général [corps d’armée ?] de l’Istiqlal, deuxième force politique du pays [sic], qui a publiquement revendiqué des territoires algériens ». Toutefois L’Expression considère que « de là à mettre un tel projet à exécution, il y a certainement un pas que le Maroc ne saurait franchir… ».
Ouf ! on peut respirer et si ça peut le rassurer, même si quid.ma n’est pas une voix autorisée, le Maroc n’est pas dans une logique de guerre cf. édito). En attendant il pourrait éclairer ses lecteurs sur ce que cachent les colossaux achats d’armes algériens. En voici juste un aperçu.
Le rapport du SIPRI (Institut international de recherche sur la paix de Stockholm) note effectivement que l’Algérie et le Maroc ont consacré d’importantes ressources à l’armement ces cinq années dernières. Mais la palme d’or revient à l’Algérie qui a vu ses investissements augmenter de 277% entre 2003-2007 et 2008-2012. Alger passe ainsi du 22 ème au 6 ème rang des plus grandes destinations d’armes quand le Maroc est passé du 69ème au 12ème.
Le même rapport indique que la Russie est le premier fournisseur avec 93% des importations algériennes en armement, une panoplie d’armes de 44 avions de combat Su-30MKA, 2 sous-marins, des systèmes de défense à longue portée, des missiles sol-air (SAM) et 185 chars T-90S etc.
Mais comme une seule source d’approvisionnement ne suffit pas, le rapport du SPRI note que l’Algérie s’est tournée en 2011-2012 vers l’Allemagne pour acquérir 2 frégates MEKO A200 et un premier lot de 54 Blindés de transports de troupes sur un contrat de 1 200 tandis qu’elle se procure auprès de la Chine 3 Frégates F-22A. Qui dit mieux dans la région ?
Source:
http://quid.ma
http://sahara-question.com/fr/actualites/contre-qui-mohammed-vi-s’arme-t-il