Un contrôle de police en gare de Lyon, à Paris, crée l'émoi sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo partagée à plus de 70.000 reprises, on voit un homme handicapé, François Bayga, se faire contrôler par trois policiers, alors qu'il est assis par terre. Il est amputé d'une jambe, d'un bras et d'un pied. Ses prothèses et ses béquilles sont côtés de lui.
Selon certains témoins, l'homme aurait été forcé de se déshabiller et de retirer ses prothèses. François dit avoir été "humilié" par les agents.
"J'étais sur le quai en direction de gare du Nord, lorsque trois policiers se sont dirigés vers moi pour me demander mes papiers. Je leur ai alors donné mon téléphone, ma carte d'aide médicale d'État et ma carte d'inscription à mon club de rugby en fauteuil roulant. Car si je vis en France, dans un centre d'hébergement à La Chapelle, ma demande de papiers est encore en attente à la préfecture. Ensuite, j'ai été plaqué contre le mur et tandis que je me débattais l'un des policiers me tirait la jambe. Il voulait savoir ce que j'avais sur moi, je leur ai dit plusieurs fois "ce sont des prothèses". Ils ont insisté pour me fouiller. J'ai alors tout enlevé. Je me suis assis par terre pour leur montrer qu'ils avaient eu ce qu'ils voulaient", a-t-il expliqué à France 24.
La séquence a suscité l'indignation sur Twitter. Certains internautes dénoncent une "fouille de la honte" ou un "abus de pouvoir". Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a ouvert une enquête après le contrôle, suite à une plainte du collectif "Stop contrôle au faciès".
D'après une source policière, la version dénoncée sur les réseaux sociaux ne correspond pas à la réalité. Selon les forces de l'ordre, la personne handicapée était en train d'uriner sur le quai et a été verbalisée.
"L'homme a fait un esclandre et de lui-même et a jeté ses prothèses pour rameuter la foule. Ces faits ont été confirmés par la vidéo", rétorque la police.
Selon certains témoins, l'homme aurait été forcé de se déshabiller et de retirer ses prothèses. François dit avoir été "humilié" par les agents.
"J'étais sur le quai en direction de gare du Nord, lorsque trois policiers se sont dirigés vers moi pour me demander mes papiers. Je leur ai alors donné mon téléphone, ma carte d'aide médicale d'État et ma carte d'inscription à mon club de rugby en fauteuil roulant. Car si je vis en France, dans un centre d'hébergement à La Chapelle, ma demande de papiers est encore en attente à la préfecture. Ensuite, j'ai été plaqué contre le mur et tandis que je me débattais l'un des policiers me tirait la jambe. Il voulait savoir ce que j'avais sur moi, je leur ai dit plusieurs fois "ce sont des prothèses". Ils ont insisté pour me fouiller. J'ai alors tout enlevé. Je me suis assis par terre pour leur montrer qu'ils avaient eu ce qu'ils voulaient", a-t-il expliqué à France 24.
La séquence a suscité l'indignation sur Twitter. Certains internautes dénoncent une "fouille de la honte" ou un "abus de pouvoir". Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a ouvert une enquête après le contrôle, suite à une plainte du collectif "Stop contrôle au faciès".
D'après une source policière, la version dénoncée sur les réseaux sociaux ne correspond pas à la réalité. Selon les forces de l'ordre, la personne handicapée était en train d'uriner sur le quai et a été verbalisée.
"L'homme a fait un esclandre et de lui-même et a jeté ses prothèses pour rameuter la foule. Ces faits ont été confirmés par la vidéo", rétorque la police.
