Coordonnées de l'Office des Etrangers

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Depuis le 17 juin 2011, le numéro de fax général de l’Office des étrangers (02/274.66.91) est supprimé.
Toutes les communications adressées au Helpdesk de l’OE doivent désormais être envoyées par mail
à l’adresse : helpdesk.dvzoe@dofi.fgov.be.
Les numéros de fax spécifiques des différents services de l’Office restent quant à eux valables.
 
Nouvelle circulaire

10 juin : circulaire relative aux compétences du Bourgmestre dans le cadre de l’éloignement
d’un étranger, M.B. 16/06/11

Eloignement des ressortissants d'un pays tiers - rappel aux bourgmestres


Est parue au Moniteur belge de ce 16 juin 2011, une circulaire du Secrétaire d’Etat à la Politique de Migration et d’Asile relative aux compétences du Bourgmestre dans le cadre de l’éloignement d’un ressortissant d’un pays tiers.

Par ladite circulaire, le Secrétaire d’Etat rappelle aux Bourgmestres du Royaume leurs obligations en matière de notification et de suivi des décisions d’éloignement, tout en les aménageant quelque peu : « La présente circulaire a pour objectif de rappeler et d’expliciter certaines missions du Bourgmestre ou de son délégué dans le cadre de l’éloignement d’un ressortissant d’un pays tiers. »

Quelles sont ces obligations et ces aménagements ?

Voilà ce que nous allons analyser ci-dessous.


1. NOTIFICATION :

Il est rappelé qu’en vertu de l’article 62 de la loi du 15 décembre 1980 sur l’accès au territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers, le Bourgmestre est tenu de notifier (ou de faire notifier) sans délai les décisions qui lui sont envoyées par l’Office des Etrangers :

« Les décisions administratives sont motivées. Elles sont notifiées aux intéressés, qui en reçoivent une copie, par le bourgmestre de la commune où se trouve l’étranger ou par son délégué ; elles peuvent l’être aussi par le Commissaire général aux réfugiés et aux apatrides ou son délégué, par un officier de police judiciaire, en ce compris l’officier de police judiciaire dont la compétence est limitée, par un sous officier de la gendarmerie, par un agent de l’Office des Etrangers ou par un agent de l’administration des douanes et accises.
(…) »

En vue de ladite notification, l’étranger doit être convoqué à l’administration communale. Ce n’est que si l’étranger ne se présente pas que la notification doit se faire au lieu de résidence. Dans ce dernier cas, il est supposé que la notification se fera par les services de police et non par les agents de l’administration communale.

L’administration communale devra immédiatement envoyer une copie de la décision notifiée et signée par l’étranger. La circulaire précise, également, ce qu’il y a lieu de faire lorsque l’étranger refuse de signer la décision. Comme nous le mentionnions dans une de nos « FAQ » :
 
L'autorité procédant à la notification mentionne sur la décision ou l'ordre de quitter le territoire le refus de signer en y apposant la mention suivante: « Refuse de signer ». La notification n'est en rien entachée par ce refus de signature.

A ce sujet, le Conseil d'Etat dans son arrêt n° 170.264 du 20 avril 2007 dispose que: « (...) la circonstance que le requérant a refusé de signer la première notification qui lui a été faite de l'ordre de quitter le territoire attaqué, le 21 juin 2005 (affaire inscrite sous le numéro 171.964), n'a aucune incidence sur la validité de cette notification; (...) »


2. INFORMATION :

Dans un second temps, le Secrétaire d’Etat rappelle aux Bourgmestres du Royaume le devoir d’information qui leur incombe et il leur demande d’informer l’étranger sur les points suivants :

? La portée de la décision d’éloignement dont il fait l’objet ;

? Les voies de recours dont il dispose à l’encontre de ladite décision ;

En effet, l’étranger peut introduire un recours contre la décision qui lui est notifiée auprès du Conseil du Contentieux des Etrangers (« C.C.E. »). D’ailleurs à ce sujet, les décisions prises par l’Office des Etrangers mentionnent en toute lettre les voies de recours disponibles ainsi que les délais dans lesquels elles doivent être introduites.

? Les possibilités d’obtenir de l’aide, de la part de Fedasil, de l’Organisation Internationale pour les Migrations (« O.I.M. ») ou de Caritas international, pour l’organisation de son départ volontaire ;

A cet effet, les administrations communales pourront consulter le site internet qui est dédié au retour volontaire www.retourvolontaire.be et des brochures dans différentes langues seront mises à leur disposition.

? Les conséquences en cas de non respect du délai octroyé pour quitter le territoire du Royaume ;

En effet, si l’étranger ne quitte pas volontairement le territoire du Royaume, son éloignement se fera de manière forcée. A cette fin, l’étranger pourra faire l’objet d’une décision de maintien et pourra être placé dans un centre fermé ou dans un lieu d’hébergement.

? Le fait d’être à nouveau convoqué par et à l’administration communale afin qu’il fournisse des informations quant à son retour ;

Lors de cette seconde « entrevue », l’étranger est tenu d’apporter à l’administration communale tous les documents d’identité ou autres documents à partir desquels son identité peut être établie ainsi que trois photos d’identité. Il est également invité à produire des billets d’avion, son dossier de retour volontaire, etc...

La réalisation d’une enquête de résidence à l’issue de l’écoulement du délai qui lui est octroyé pour quitter le territoire.
 
3. FORMULAIRE D’IDENTIFICATION :

Avec cette circulaire, un nouveau document fait son apparition et rejoint les déjà nombreuses annexes (1) et autres formulaires utilisés dans le droit des étrangers : « le formulaire d’identification ».

A l’heure de la publication du présent article, le modèle de ce formulaire d’identification n’est pas encore connu. Toutefois, en plus des informations « obligatoires », il sera loisible au Bourgmestre d’y mentionner « toute autre information relevante concernant l’identité du ressortissant d’un pays tiers (…) ».

De plus, des incertitudes règnent sur le moment où il convient de le remplir. En effet, dans le point I, il est mentionné que : « (…) un formulaire d’identification doit être rempli, lors de sa première convocation (…) » ce qui laisse à supposer qu’il doit être rempli au moment de la notification de la décision d’éloignement.

Toutefois, dans le point IV consacré à la seconde convocation, il est mentionné que : « Lorsque le ressortissant d’un pays tiers s’inscrit, le premier volet du formulaire d’identification est rempli ou complété avec lui (…) ».


4. CONTRÔLE DE L’EXÉCUTION :

La présente circulaire impose aux bourgmestres de contrôler la présence des étrangers sur le territoire de leur commune à plusieurs reprises :

? À l’issue de la période octroyée à l’étranger pour quitter volontairement le territoire du Royaume ;

? Lorsque l’étranger ne se présente pas à la date prévue pour sa seconde convocation à laquelle il est tenu de donner suite afin d’apporter des informations quant à son retour



Source
www.adde.be
newsletter de l’Adde du mois de juillet 2011.
 
Le Conseil du Contentieux des Etrangers

Le Conseil du Contentieux des Etrangers est une juridiction administrative indépendante. Le Conseil peut être saisi de recours contre les décisions du Commissariat général aux Réfugiés et aux Apatrides, contre les décisions de l’Office des Etrangers et contre toutes les autres décisions individuelles prises en application de la loi du 15 décembre 1980 sur l’accès au territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers (Loi sur les étrangers).

Le Conseil du Contentieux des Etrangers a été créé par la loi du 15 septembre 2006 réformant le Conseil d’Etat et créant un Conseil du Contentieux des Etrangers. Le Conseil a débuté officiellement ses travaux le 1er juin 2007.

Les tâches du Conseil sont les suivantes :

1. Offrir une protection juridique effective contre l’intervention de l’Etat en matière de contentieux des étrangers. Le Conseil est seul compétent pour statuer sur :

les recours contre les décisions du Commissariat général aux Réfugiés et aux Apatrides relatives à la qualité de réfugié ou à la protection subsidiaire (plein contentieux) ;
les recours contre les décisions individuelles prises en application des lois sur l’accès au territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers (annulation).
2. Assurer une jurisprudence de haute qualité.

3. Traiter les recours dans les délais légaux.

4. Promouvoir l’unité de la jurisprudence.

5. Prévenir l’arriéré juridictionnel et résorber le ‘passif historique’.

6. Mettre la jurisprudence à la disposition du public.



Vous trouvez plus d'informations sous le rubrique CCE.


Nouveau lien de leur site internet


http://www.cce-rvv.be/rvv/index.php/fr/home
 
Nouvelles coordonnées de l'Office des étrangers

World Trade Center, Tour II
Chaussée d’Anvers, 59 B
1000 Bruxelles
Numéro d'appel général 02/793.95.00


Nouvelles coordonnées du call center

A partir du vendredi 17/06/2011, à 16 heures, les coordonnées du call center de l’Office des étrangers seront:

Téléphone : 02/793.80.00

Mail : helpdesk.dvzoe@dofi.fgov.be

Adresse : chaussée d’Anvers, 59 B – 1000 Bruxelles

Il n’y a plus de numéro de fax. Ce dernier est supprimé dès le 17/06/2011 à 16 heures.


sur leur page, vous pouvez aussi cliquer sur ces liens pour avoir tous les renseignements concernant les demandes de visas ,avancement du dossier etc....

Besoin d’un visa pour la Belgique? Où introduire ma demande ? Quels documents justificatifs produire ? Où en est le traitement de ma demande ? A qui m’adresser ?



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