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https://www.moustique.be/26537/coronavirus-anvers-en-zone-rouge
Coronavirus: Anvers en zone rouge
Près de la moitié des nouveaux cas de coronavirus se trouvent à Anvers - Belga
Teaser
Devant la recrudescence de l'épidémie, le Conseil de sécurité se réunira de nouveau lundi pour prendre de nouvelles mesures d'urgence. La situation à Anvers inquiète particulièrement.
Ce samedi, le Centre européen de préventions des maladies a placé la Flandre en zone orange, signifiant que la recrudescence de l'épidémie de coronavirus était inquiétante dans la région. Ce dimanche, c'est tout le pays qui passait en zone orange. La situation est telle que le Conseil de sécurité, qui ne devait pas se réunir avant vendredi prochain, se retrouvera dès demain pour prendre de nouvelles mesures. On parle même de reconfinement par province.
Car au centre de cette recrudescence, c'est la province d'Anvers qui inquiète tout particulièrement. Le taux de reproduction du virus y est désormais de 2 (c'est-à-dire qu'une personne infectée en contamine en moyenne 2) pour 1,45 au niveau national (il était de 1,27 vendredi). Sur les 370 cas rapportés le 20 juillet, 179 se situaient dans la province d’Anvers (48% des cas totaux), dont 120 dans la seule ville d’Anvers (32%). La courbe d'infection est à Anvers et dans les communes aux alentours en hausse presque verticale depuis une dizaine de jours. Pour le virologue Marc Van Ranst, il faut absolument éviter de se rendre la ville qui, selon lui (et d'autres spécialistes), est devenue une zone rouge.
La situation est telle que Bart De Wever, bourgmestre de la ville, a décidé samedi de réduire la bulle de contacts à 10 personnes et demandé aux citoyens de noter le nom et l'adresse de leurs contacts. Cathy Berckx, gouverneur de la province, va plus loin en exhortant les gens à prendre eux-mêmes des mesures de confinement spontané, ce que prônent aussi les médecins : « Je ne fixe pas de seuil, mais je vous appelle à limiter vos contacts à la famille et à un ou quelques amis », avance la gouverneure. « Et il est préférable de rester à distance lors des contacts avec des amis (...) Et surtout si vous avez été testés positifs au Covid-19, restez confinés chez vous s’il vous plaît. Comparez cela à quelqu’un qui a le sida et qui a un contact sexuel à risque, qui se rend en fait coupable de 'coups et de blessures'. Se mêler consciemment à d’autres personnes quand on est positif au Covid revient au même ».
Reconfinement provincial?
La situation à Anvers inquiète le Fédéral car elle risque de s'étendre au reste du pays si rien n'est fait très rapidement. D'où un Conseil National de Sécurité avancé à ce lundi pour « envisager des mesures nationales supplémentaires, a annoncé Sophie Wilmès sur Twitter. Une approche locale forte est également fondamentale pour les zones les plus touchées ». Un reconfinement dans la province d'Anvers n'est donc pas à exclure.
Au niveau du pays : 923 cas ont été détectés entre le 8 et le 14 juillet contre 1.509 entre le 15 et le 21 juillet, soit une augmentation de 63,5 %. Comme l'a résumé Sophie Wilmès au Soir, « la situation est préoccupante, pas affolante ».
Coronavirus: Anvers en zone rouge
Près de la moitié des nouveaux cas de coronavirus se trouvent à Anvers - Belga
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Devant la recrudescence de l'épidémie, le Conseil de sécurité se réunira de nouveau lundi pour prendre de nouvelles mesures d'urgence. La situation à Anvers inquiète particulièrement.
Ce samedi, le Centre européen de préventions des maladies a placé la Flandre en zone orange, signifiant que la recrudescence de l'épidémie de coronavirus était inquiétante dans la région. Ce dimanche, c'est tout le pays qui passait en zone orange. La situation est telle que le Conseil de sécurité, qui ne devait pas se réunir avant vendredi prochain, se retrouvera dès demain pour prendre de nouvelles mesures. On parle même de reconfinement par province.
Car au centre de cette recrudescence, c'est la province d'Anvers qui inquiète tout particulièrement. Le taux de reproduction du virus y est désormais de 2 (c'est-à-dire qu'une personne infectée en contamine en moyenne 2) pour 1,45 au niveau national (il était de 1,27 vendredi). Sur les 370 cas rapportés le 20 juillet, 179 se situaient dans la province d’Anvers (48% des cas totaux), dont 120 dans la seule ville d’Anvers (32%). La courbe d'infection est à Anvers et dans les communes aux alentours en hausse presque verticale depuis une dizaine de jours. Pour le virologue Marc Van Ranst, il faut absolument éviter de se rendre la ville qui, selon lui (et d'autres spécialistes), est devenue une zone rouge.
La situation est telle que Bart De Wever, bourgmestre de la ville, a décidé samedi de réduire la bulle de contacts à 10 personnes et demandé aux citoyens de noter le nom et l'adresse de leurs contacts. Cathy Berckx, gouverneur de la province, va plus loin en exhortant les gens à prendre eux-mêmes des mesures de confinement spontané, ce que prônent aussi les médecins : « Je ne fixe pas de seuil, mais je vous appelle à limiter vos contacts à la famille et à un ou quelques amis », avance la gouverneure. « Et il est préférable de rester à distance lors des contacts avec des amis (...) Et surtout si vous avez été testés positifs au Covid-19, restez confinés chez vous s’il vous plaît. Comparez cela à quelqu’un qui a le sida et qui a un contact sexuel à risque, qui se rend en fait coupable de 'coups et de blessures'. Se mêler consciemment à d’autres personnes quand on est positif au Covid revient au même ».
Reconfinement provincial?
La situation à Anvers inquiète le Fédéral car elle risque de s'étendre au reste du pays si rien n'est fait très rapidement. D'où un Conseil National de Sécurité avancé à ce lundi pour « envisager des mesures nationales supplémentaires, a annoncé Sophie Wilmès sur Twitter. Une approche locale forte est également fondamentale pour les zones les plus touchées ». Un reconfinement dans la province d'Anvers n'est donc pas à exclure.
Au niveau du pays : 923 cas ont été détectés entre le 8 et le 14 juillet contre 1.509 entre le 15 et le 21 juillet, soit une augmentation de 63,5 %. Comme l'a résumé Sophie Wilmès au Soir, « la situation est préoccupante, pas affolante ».