Coronavirus: pays qui connaissent une deuxième vague

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Covid-19 : Iran, Turquie Israël... Ces pays touchés par une seconde vague

17 juin 2020

Après avoir connu une baisse significative du nombre de nouveaux cas quotidiens de Covid-19 en avril et en mai, certains pays observent à nouveau une forte augmentation du nombre d’infectés en 24 heures. De quoi s’inquiéter ?

Alors qu’ils pensaient avoir endigué la propagation du Covid-19, plusieurs pays doivent faire face à un retour du virus et voient donc la menace d’une seconde vague arriver. Les mises en place de confinements se multiplient donc à nouveau dans certains pays afin d’éviter une nouvelle vague d’infection. Une tendance inquiétante qui s’observe dans plusieurs pays du Moyen-Orient.

L’Iran
Pays du Moyen-Orient le plus touché, l’Iran a été l’un des premiers pays à connaître une épidémie très importante de Covid-19 dans le monde. Preuve en est avec les près de 200 000 cas enregistrés à ce jour, alors que de nombreuses voix estiment que le bilan du pays est largement sous-estimé.Alors que le pic de l’épidémie avait été atteint au début du mois d’avril avec 3000 nouveaux cas par jour, le nombre de nouveaux cas quotidiens étaient redescendu à moins de 1000 au début du mois de mai. Le gouvernement avait alors entamé un déconfinement progressif en ouvrant les lieux de culte, les commerces et les restaurants, mais les cas étaient très vite repartis à la hausse, c’est pourquoi une partie du pays a été reconfinée. À la mi-juin, le pays enregistrait environ 2500 nouveaux cas en 24 heures et plus de 100 morts par jour, une première depuis le 14 avril.
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L’Arabie Saoudite
À la fin du mois de mai, l’Arabie Saoudite annonçait la levée des mesures de confinement dans le royaume en affichant fièrement son bilan des nouveaux cas de coronavirus, bien meilleur que celui de l’ennemi iranien. Sauf que, depuis le 4 juin, le nombre de cas quotidiens ne cesse à nouveau d’augmenter avec une hausse sans précédent. Depuis trois jours, le royaume wahhabite enregistre plus de 4000 cas quotidiens.
Si le ministre de la Santé se veut rassurant en expliquant ces chiffres par l’augmentation du nombre de tests, la situation est tendue dans le pays où de nombreux hôpitaux sont pleins et ou de nouvelles restrictions ont été imposées. Des couvre-feux ont de nouveau été instaurés dans certaines villes où les prières dans les mosquées sont désormais interdites. Une application similaire à StopCovid a été mise en place par les autorités pour permettre aux Saoudiens de voir s’ils ont croisé des personnes infectées. Le ministère de la Santé a reconnu que si au départ la majorité des personnes contaminées étaient des travailleurs étrangers, désormais ce sont les Saoudiens qui sont le plus impactés.
Cette seconde vague est donc bien plus forte que la première qui, à son pic, n’avait pas atteint plus de 2700 cas en 24 heures.
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Israël
Même s’il est l’un des pays les moins touchés du Moyen-Orient, Israël connaît une remontée progressive des cas quotidiens de coronavirus depuis trois semaines. Dès le 20 avril, le gouvernement assouplit les règles de confinement prises à peine deux semaines plus tôt. Entre la mi-mai et la fin mai, il décide de rouvrir tous les espaces publics, les écoles, les bars, les restaurants et les hôtels. Une levée des restrictions que beaucoup jugent précoce car instantanément, le pays enregistre une hausse des cas quotidiens de contamination et depuis, ils ne cessent d’augmenter.
De ce fait, le gouvernement ferme à nouveau 144 écoles et crèches et place près de 24 000 personnes en quarantaine. Le dernier bilan du ministère de la Santé publié mardi soir fait état de 258 nouveaux cas de contamination au Covid-19, une première depuis la fin du mois d’avril.
 

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CORONAVIRUS: CRAINTE D'UN DÉCONFINEMENT TROP RAPIDE EN SUISSE, OÙ LE NOMBRE DE CAS AUGMENTE
AFP
Le 21/06/2020 à

Un groupe d'experts de la Confédération helvétique redoute un nouvel allègement des mesures de restriction, dans un pays relativement épargné par l'épidémie de Covid-19 et qui n'avait pas décrété un confinement aussi strict que chez ses voisins européens.

Le déconfinement en Suisse est trop rapide, a affirmé le président de la Task force scientifique fédérale dédiée à la maladie Covid-19, dans des entretiens diffusés ce dimanche par trois médias suisses.

"Au cours des sept derniers jours, le nombre de cas a augmenté de 30%", explique au SonntagsBlick Matthias Egger, épidémiologiste et chef de la Task force scientifique conseillant le gouvernement sur les questions liées au nouveau coronavirus.
Selon lui, il est probable que le taux de reproduction du virus, qui indique combien d'autres personnes contamine une personne infectée, est à nouveau de 1, voire plus. "Dans cette situation incertaine, nous, au sein du groupe de travail scientifique, considérons qu'il est prématuré de prendre de nouvelles mesures pour assouplir les règles", affirme-t-il.

Une inquiètude qui intervient avant un nouvel allègement des restrictions
Cet avertissement intervient alors que le gouvernement suisse, qui n'a jamais instauré de confinement aussi strict que d'autres pays européens, a annoncé vendredi une quatrième étape d'allègement des restrictions imposées en raison de l'épidémie.

Il a ainsi autorisé les rassemblements de 1000 personnes et la distance physique règlementaire entre les personnes passera de deux mètres à 1,5 mètre, tandis que le couvre-feu imposé aux restaurants et aux établissements de nuit à partir de minuit sera levé, ainsi que l'obligation d'être assis dans les bars.

Matthias Egger considère qu'"il y a bien sûr de bonnes raisons économiques et politiques à cet assouplissement", mais il les juge "problématiques", notamment parce qu'il manque encore un système de surveillance fonctionnel de l'épidémie pour tout le pays.

"C'est ce qui nous inquiète", dit-il, en soulignant par ailleurs qu'"avec un assouplissement rapide, le Conseil fédéral (gouvernement,NDLR) prend un risque". Mathias Egger s'est par ailleurs prononcé sur le port du masque sauf pour les manifestations. L'expert plaide en faveur de l'obligation de le porter dans les transports publics et autres lieux où les gens ne peuvent pas respecter les règles de distance.
Un pays relativement épargné
"Avec le nouvel assouplissement des règles, nous arriverons bientôt au point où il faudra introduire une obligation du masque à grande échelle", dit-il à la SonntagsZeitung.
La Suisse a été relativement épargnée par le nouveau coronavirus, malgré sa proximité avec l'Italie, qui fut l'épicentre de l'épidémie en Europe. Le pays de 8,5 millions d'habitants a enregistré plus de 31.200 cas confirmés de Covid-19 et 1.679 décès selon le dernier bilan. Au cours des dernières 24h, le pays a enregistré 35 cas supplémentaires, un chiffre en légère hausse par rapport aux jours précédents.
Jé. M. avec AFP
 
Fait on une distinction entre tests positifs et contagiosité ?
En effet, il est fort probable que le fait de tester plus engendre plus de cas évidemment mais ça ne dit pas que la virulence du virus soit aussi forte et certainement que la charge virale des porteurs est bien moins forte qu’au coeur de l’épidémie.
 
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