L’histoire a commencé par une série de clichés qu’une photographe américaine, jeune mère, a prise dans son studio avec son bébé de cinq semaines, tous deux nus.
Elle n’a pas aimé ce qu’elle a vu d’elle. Elle ne connaissait pas ce corps-là. Des bosses, des bourrelets, des marques qui n’existaient pas avant la grossesse. Elle a pourtant posté sur son blog les photos, celles qu’on ne montre jamais. Et alors, raconte-t-elle :
« J’ai été submergé d’e-mails de mères qui voulaient partager avec moi leurs incroyables, si riches et parfois douloureuses histoires. J’ai compris que je devais raconter leurs histoires jamais confessées. »
Le travail de Jade Beall (« a beautiful body project ») a déclenché un vaste coming out en Angleterre et Outre-Atlantique.
« Des cicatrices qui racontent une histoire »
Près de 1 000 mères, photographiées par Jade Beall, lui ont raconté les souffrances liées à leur corps depuis l’enfance. L’obsession du poids, leur apparence, le sentiment de ne plus être désirable, d’être nulle car incapable de perdre du poids après la naissance. Moches, pas belles, pas sexy, inutiles. Puis s’en fichant, fières et revendiquant leurs blessures.
Elle n’a pas aimé ce qu’elle a vu d’elle. Elle ne connaissait pas ce corps-là. Des bosses, des bourrelets, des marques qui n’existaient pas avant la grossesse. Elle a pourtant posté sur son blog les photos, celles qu’on ne montre jamais. Et alors, raconte-t-elle :
« J’ai été submergé d’e-mails de mères qui voulaient partager avec moi leurs incroyables, si riches et parfois douloureuses histoires. J’ai compris que je devais raconter leurs histoires jamais confessées. »
Le travail de Jade Beall (« a beautiful body project ») a déclenché un vaste coming out en Angleterre et Outre-Atlantique.
« Des cicatrices qui racontent une histoire »
Près de 1 000 mères, photographiées par Jade Beall, lui ont raconté les souffrances liées à leur corps depuis l’enfance. L’obsession du poids, leur apparence, le sentiment de ne plus être désirable, d’être nulle car incapable de perdre du poids après la naissance. Moches, pas belles, pas sexy, inutiles. Puis s’en fichant, fières et revendiquant leurs blessures.
« Je ne veux plus que les gens disent, “oh, tu es grosse”, mais “oh cette femme, c’est une femme tellement humaine” ou “c’est une femme qui a des cicatrices et des traces qui racontent des histoires”. »
Pousser les femmes à partager leur vulnérabilité
Au-delà de l’initiative artistique, « a beautiful body project » a lancé un véritable mouvement de défoulement et de confessions. J’ai vu passer, au début de l’été, les premiers posts sur les pages Facebook d’amies. Textes impudiques, parfois gênants et touchants.
Jade Beall était déjà en passe de réussir son pari, pousser les femmes à partager leur vulnérabilité :
« Les femmes américaines ont besoin plus que jamais de sororité. Nous devons nous unir pour impulser plus d’amour entre nous et nous complimenter les unes et les autres sur notre beauté authentique, notre maternité authentique et nos histoires à nulle autre pareille. Je veux initier une révolution d’amour et un activisme de la beauté authentique. »
Pour une femme normale, c’est trop de pression
Après avoir posté un premier article le 16 juillet dernier, le site de la BBC a publié dimanche une sélection de témoignages qui racontent tous cette solitude au moment des retrouvailles avec son corps.
Suite et témoignages : http://www.rue89.com/2013/08/05/corps-meurtris-les-grossesses-photographe-libere-les-meres-244763
Pousser les femmes à partager leur vulnérabilité
Au-delà de l’initiative artistique, « a beautiful body project » a lancé un véritable mouvement de défoulement et de confessions. J’ai vu passer, au début de l’été, les premiers posts sur les pages Facebook d’amies. Textes impudiques, parfois gênants et touchants.
Jade Beall était déjà en passe de réussir son pari, pousser les femmes à partager leur vulnérabilité :
« Les femmes américaines ont besoin plus que jamais de sororité. Nous devons nous unir pour impulser plus d’amour entre nous et nous complimenter les unes et les autres sur notre beauté authentique, notre maternité authentique et nos histoires à nulle autre pareille. Je veux initier une révolution d’amour et un activisme de la beauté authentique. »
Pour une femme normale, c’est trop de pression
Après avoir posté un premier article le 16 juillet dernier, le site de la BBC a publié dimanche une sélection de témoignages qui racontent tous cette solitude au moment des retrouvailles avec son corps.
Suite et témoignages : http://www.rue89.com/2013/08/05/corps-meurtris-les-grossesses-photographe-libere-les-meres-244763