Coup d’Etat au Mali

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Des militaires maliens ont pris jeudi le pouvoir à Bamako après plusieurs heures de combat, dissous les institutions et décrété un couvre-feu pour, selon eux, en finir avec le manque de moyens dans la lutte contre la rébellion touareg et les groupes islamistes dans le nord du pays.
Jeudi vers 04H00 (locales et GMT) des militaires en uniforme sont apparus à la télévision nationale qu’ils occupaient depuis mercredi et annoncé avoir mis « fin au régime incompétent » en place à Bamako, avoir dissous « toutes les institutions », suspendu « la constitution » et décrété un couvre-feu.
Le porte-parole de ces soldats, le lieutenant Amadou Konaré, a affirmé qu’ils avaient agi pour faire face « à l’incapacité » du régime du président Amadou Toumani Touré « à gérer la crise au nord de notre pays », en proie à une rébellion touareg et aux activités de groupes islamistes armés depuis la mi-janvier.

http://www.demainonline.com/2012/03/22/coup-detat-au-mali/
 
Des militaires maliens ont pris jeudi le pouvoir à Bamako après plusieurs heures de combat, dissous les institutions et décrété un couvre-feu pour, selon eux, en finir avec le manque de moyens dans la lutte contre la rébellion touareg et les groupes islamistes dans le nord du pays.

Le jeudi à Bamako, c'est le jour du nettoyage :rolleyes:
 
Coup d'État au Mali : la France demande des élections "au plus vite" | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a condamné le coup d’État militaire qui a eu lieu dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 mars au Mali. Pour la France, "le rétablissement de l'ordre constitutionnel" passe par l’organisation d’élections "le plus vite possible".

Les autorités françaises n’ont pas tardé à réagir à l’annonce de la suspension des institutions et au couvre-feu décrété au Mali par la junte militaire dirigée par le capitaine Amadou Sanogo.

La France « condamne ce coup d’État militaire parce que nous sommes attachés au respect des règles démocratiques et constitutionnelles », a déclaré jeudi 22 mars Alain Juppé, le ministre français des Affaires étrangères à la radio Europe 1. « Nous demandons le rétablissement de l'ordre constitutionnel, des élections, elles étaient programmées pour avril, il faut qu'elles aient lieu le plus vite possible pour que le peuple malien puisse s'exprimer », a-t-il poursuivi. C’est le 29 avril que le premier tour du scrutin présidentiel devait initialement se tenir.

« Nous travaillons depuis des mois avec nos partenaires de la région et les organisations régionales pour engager un dialogue entre les rebelles du nord, les Touaregs, et le régime malien », a ajouté le chef de la diplomatie française.

Le sort du président malien Amadou Toumani Touré n'a pas été évoqué par Alain Juppé, alors que les relations entre les deux pays se sont récemment tendues, le Mali suspectant la France d’avoir fait un « deal » avec la rébellion touarègue du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).

http://www.jeuneafrique.com/Article...rance-demande-des-elections-au-plus-vite.html
 
France-Mali: Pourquoi Sarkozy veut la tête du président Amadou Toumani Touré

Dessous du soutien de la France a la rébellion – Contrairement aux déclarations officielles, les autorités françaises n’apportent rien au Mali pour la résolution de la crise au nord.

Bien au contraire, elles veulent tirer profit de la résurrection de la rébellion dont les leaders politiques bénéficient de tout le confort nécessaire à Paris, et des manifestations de colère des populations pour régler leurs comptes avec le président Amadou Toumani Touré « coupable » d’ avoir refusé d’accéder à des sollicitations de Nicolas Sarkozy comme l’installation d’une base militaire française à Sévaré.

Les leaders du Mouvement national de libération de l’Azawad ont élu domicile à Paris, où ils bénéficient de tout le confort nécessaire pour mener ses activités criminelles contre le Mali.

D’ailleurs, les récentes attaques très meurtrières contre plusieurs localités et à l’origine d’une crise humanitaire grave avec le déplacement de plusieurs milliers de personnes dans des pays voisins, sont organisées depuis la capitale française avec sans nul doute la bénédiction du régime de Nicolas Sarkozy qui en veut à mort au président malien coupable aux yeux des autorités du pays des droits de l’homme d’avoir usé de son droit, disons de son devoir de préserver l’intégralité territoriale de son pays en refusant l’installation d’une base militaire française au Mali, précisément en 5e région dans la ville de Sévaré. ATT s’est aussi rendu d’un crime de lèse-majesté en refusant l’ouverture au nord du Mali d’un centre d’écoute.

Ces refus passés pour une défiance de la très grande France viennent s’ajouter à un autre contentieux entre le président malien et son homologue français, celui de la non signature par le Mali de l’accord de réadmission des expulsés. En dépit des pressions, notre pays est resté sur cette position depuis 2006 alors que la France a déjà signé avec 8 pays d’Afrique dont le Burkina Faso et le Sénégal ainsi que l’île Maurice. Dans ce bras de fer, ATT est adossé à un soutien total de tout le pays dont la population expatriée est à 4 millions de ressortissants, 3 millions d’entre eux étant installés en Afrique et 200 000 en Europe, dont 100 000 en France..

Il allait donc de soi que le président Sarkozy prenait très mal que le président de la République du Mali affichait ses soutiens à Kadhafi quand la France planifiait la mise à mort du dirigeant libyen. Les manifestations de très grande envergure menées à Bamako ont sonné à Paris comme la dernière provocation du chef de l’Etat malien à qui il faudra rendre la vie impossible durant les derniers mois de son dernier mandat. Il allait finalement de soi que Sarkozy et son pays soient derrière aujourd’hui tous les projets de déstabilisation du pouvoir au Mali dont la tentative de coup d’Etat de la semaine dernière. Malheureusement, pour notre pays qu’ils puissent compter sur la complicité de certains Maliens dont des acteurs politiques.
http://africanite.net/actualite/201...ut-la-tete-du-president-amadou-toumani-toure/
 
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