Coupe d'afrique 2015 et ebola ça va être casse tète pour le maroc

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Coupe d'afrique 2015 et Ebola.................................

Le contact direct avec les liquides organiques (sang, sperme, excrétions, salive) d’une personne infectée est la principale voie de contamination interhumaine. Les risques de propagation parmi le personnel hospitalier sont très élevés, particulièrement si la stérilisation du matériel n’est pas assurée. Dans les zones endémiques, des manques en matière d'hygiène et de sécurité ont causé la mort de plusieurs médecins et infirmiers lors d'épidémies et favorisent les contaminations nosocomiales.

La transmission du virus peut aussi s’effectuer par contacts étroits du malade avec ses proches. On entend par contacts étroits des contacts directs avec les liquides organiques d’une personne infectée, qu’elle soit vivante ou décédée. Les rituels funéraires de certains peuples d'Afrique centrale, consistant à laver le corps, puis à se rincer les mains dans une bassine commune, ont souvent favorisé la propagation du virus à travers la famille et les amis du défunt. Des cas de transmission par le sperme se sont déjà produits jusqu’à sept semaines après la guérison clinique du malade. La transmission peut se produire chez des personnes ayant manipulé des primates infectés par le virus, morts ou vivants: cas des singes, probablement du genre

Sous des conditions expérimentales, le virus arrive également à se propager par des gouttelettes ou des particules aérosol.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Virus_Ebola

https://fr.wikipedia.org/wiki/Épidémie_de_fièvre_hémorragique_Ebola_en_Afrique_de_l'Ouest_en_2014

Traitement expérimental ZMapp[modifier | modifier le code]
ZMapp est un médicament expérimental composé de trois anticorps monoclonaux visant à traiter la maladie à virus Ebola . Le médicament a été testé pour la première fois chez l'homme au cours de cette épidémie.

Fin août 2014, un médecin et une aide-soignante américains rapatriés aux États-Unis sont mis sous traitement ZMapp et guérissent complètement45.
 
Dernière édition:
Prévention
Contrôle du virus Ebola Reston chez l’animal domestique
Il n’existe pas de vaccin vétérinaire contre ce virus. Le nettoyage et la désinfection systématiques des élevages de porcs et de singes (avec de l’hypochlorite de sodium ou d’autres détergents) devraient être efficaces pour inactiver le virus. En cas de suspicion d’une flambée, les locaux doivent être mis immédiatement en quarantaine.

L’abattage des animaux infectés, avec une surveillance rigoureuse de l’enterrement ou de l’incinération des carcasses, peut s’avérer nécessaire pour réduire le risque de transmission de l’animal à l’homme. La restriction ou l’interdiction du déplacement des animaux à partir des élevages infectés vers d’autres zones peut réduire la propagation de la maladie.

Comme des flambées d’infection à RESTV chez le porc et le singe ont précédé des cas d’infection chez l’homme, la mise en place d’un système de surveillance active de la santé animale est essentielle pour une alerte précoce des autorités de la santé publique et vétérinaire.

Réduction du risque d’infection à virus Ebola chez l’homme
En l’absence de traitement efficace et de vaccin pour l’homme, la sensibilisation aux facteurs de risque et la connaissance des mesures de protection à prendre à titre individuel sont le seul moyen de réduire l’infection et la mortalité chez l’être humain.

En Afrique, lors des flambées de maladie à virus Ebola, les messages éducatifs de santé publique visant la réduction du risque seront axés sur les points suivants:

  • Réduction du risque de transmission entre les animaux sauvages et l’homme par contact avec des chauves-souris ou des singes/primates infectés et par la consommation de leur viande crue. Il faut manipuler les animaux avec des gants et porter des vêtements protecteurs adaptés. Les produits (sang et viande) doivent être cuits soigneusement avant d’être consommés.Réduction du risque de transmission interhumaine dans la communauté provenant de contacts directs ou rapprochés avec des sujets infectés, notamment avec leurs liquides biologiques. Il faut éviter tout contact rapproché avec des patients infectés par le virus Ébola. Il faut porter des gants et un équipement de protection individuel adapté lorsqu’on soigne des patients à domicile. Il est indispensable de se laver régulièrement les mains après avoir rendu visite à des parents malades à l’hôpital ou après les avoir soignés à domicile.Les communautés touchées par le virus Ébola doivent informer la population de la nature de la maladie et des mesures prises pour endiguer la flambée, y compris lors des rites funéraires. Les personnes mortes de cette infection doivent être enterrées rapidement et sans prendre de risque.
    Les élevages de porcs en Afrique peuvent jouer un rôle dans l’amplification de l’infection à cause de la présence de chauves-souris sur ces exploitations. Des mesures adaptées de sécurité biologique doivent être prises pour limiter la transmission. Pour le RESTV, les messages éducatifs de la santé publique doivent être axés sur la réduction du risque de transmission du porc à l’homme qui résulte de pratiques d’élevage et d’abattage dangereuses, ainsi que de la consommation de sang frais, de lait ou de tissus animaux crus.

    Il faut porter des gants et des vêtements de protection adaptés pour manipuler les animaux malades, leurs tissus ou les abattre. Dans les régions où l’on a signalé le RESTV chez le porc, tous les produits animaux (sang, viande et lait) doivent être cuits soigneusement avant d’être consommés.

    Lutte contre l’infection dans les établissements de soins
    La transmission interhumaine du virus Ebola est avant tout liée au contact direct ou indirect avec du sang et des liquides biologiques. Elle a été signalée pour les agents de santé lorsque des mesures suffisantes de lutte anti-infectieuses n’ont pas été respectées.

    Il n’est pas toujours possible d’identifier rapidement les patients présentant une maladie à virus Ebola car les symptômes initiaux peuvent manquer de spécificité. Pour cette raison, il est important que les agents de santé appliquent les précautions d’usage à tous les patients, quel que soit le diagnostic, dans toute pratique professionnelle et à tout moment.

    Ces précautions comportent l’hygiène des mains, l’hygiène respiratoire, le port d’un équipement de protection individuel (selon le risque d’éclaboussures ou d’autres contacts avec des matières infectées), la sécurité des injections et des rites funéraires.

    En présence d’un cas suspect ou confirmé d’infection à virus Ebola , les agents de santé soignant le malade doivent, en plus des précautions d’usage, prendre d’autres mesures de lutte anti-infectieuse pour éviter toute exposition avec le sang ou les liquides biologiques du patient et tout contact direct avec l’environnement susceptible d’être contaminé. Lors des contacts proches avec des patients ayant une maladie à virus Ebola (c’est-à-dire à moins d’un mètre), ils doivent porter une protection faciale (écran facial, ou masque chirurgical et lunettes de protection), une blouse propre, non stérile à manches longues, et des gants (stériles pour certains actes médicaux).

    Les employés des laboratoires sont également exposés au risque. Les échantillons prélevés pour le diagnostic sur des cas suspects (être humain ou animal) doivent être manipulés par du personnel formé et traités dans des laboratoires suffisamment équipés.
 
L'épidémie est étendue sur un vaste territoire de l'Afrique de l'ouest, le plus grave cette fois c'Est des cas déclarés dans des villes à forte densité de populations. et le manque criant en Afrique c'est les techniques de traçabilité et les efforts d'isolement et traçage des contacts. Sachant qu'aucun pays africain n'Est informatisé de point de vue santé , les investigations sont très difficiles.
le plus grand défi pour le Maroc, c'est comment détecter les cas probablement importés ? c'Est à dire aux points d'entrés.
les quelques détecteurs de température corporelles ou infrarouge ne sont pas efficaces.
Comment faire pour des cas qui sont asymptomatiques ou en début d'incubation ?
Et si par malheur un ou des cas franchissent les frontières, comment faire pour tracer tous les contacts et limiter la transmission ? Le pays doit être prêt pour répondre et non pas attendre les premiers cas pour y remédier car c'Est toujours trop tard en Afrique.
Les médecins et personnel médical spécialistes sont assez compétents et des laboratoire de fine pointe sont là, mais est ce que la coordination et les outils de santé publique sont à la hauteur ? Le ministère et les villes abritant les compétitions doivent s'entourer d'Experts et mettre en place des protocoles d'urgence bien coordonnés.
Toutes les préparatifs et la mise en place des différents programmes coûtent extrêmement cher, Qui va payer ?
 
Les médecins et personnel médical spécialistes sont assez compétents et des laboratoire de fine pointe sont là, mais est ce que la coordination et les outils de santé publique sont à la hauteur ? Le ministère et les villes abritant les compétitions doivent s'entourer d'Experts et mettre en place des protocoles d'urgence bien coordonnés.
Toutes les préparatifs et la mise en place des différents programmes coûtent extrêmement cher, Qui va payer ?

il faut des a présent élaborer des plans et voir avec la fifa et la caf
 
Labo .......................de diagnostique P4
Ça n'existe pas encore au Maroc ce genre de labos. espérons un jour on aura ce type.
Mais en qlq sorte, il faut équiper un ou deux centre de ces types de labo pour répondre à des urgences reliés à des microbes très graves.
La gestion du risque au niveau des hôpitaux demandera bcp d'efforts et de coordination.
 
Si la FIFA et la CAF
Prennent la responsabilité pour l'EBOLA en cas d’événement grave d'infection d'un nombre important
qu'ils s'engagent par écris ------------------------
 
Pourquoi voulez-vous que le Maroc se dote de ce genre d'équipement? (question sincère promis)
Sincèrement, ce type de labo (P4), n'Est pas nécessaire pour l'Ébola. un P3 suffit.
Mais au moins un seul dans le pays est souhaitable car il y a des virus à très haut risque (risque 4), qui sont souvent déclarés en Afrique. Surtout que le Maroc multiplie les partenariats avec des pays du Sud.
 
Dans ce cas c'est plutôt des hôpitaux aptes à accueillir des malades contagieux qu'il nous faudrait je pense (avec formation du personnel etc). Les laboratoires eux même coutent des sommes folles pour un gain... incertain car pour pouvoir avancer dans la découverte de remèdes il faut du temps et des scientifique de très haut niveau. Pas sur que ce soit la priorité du pays.
 
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