De nouveau pointée du doigt. Frappée de plein fouet par une première vague de Covid-19 qui a fait à ce jour près de 28.500 morts pour un total de 272.000 cas positifs d'après le décompte de la Johns Hopkins University, l'Espagne est de retour sur le banc des "pestiférés".
Face à la remontée du nombre de cas détectés dans le pays, plusieurs gouvernements européens, dont la France, ont ainsi appelé leurs ressortissants à ne pas se rendre sur place. Ces dernières semaines, plusieurs nouveaux "clusters" ont été découverts dans le pays, notamment en Catalogne, région très appréciée par les touristes en cette période estivale.
Une situation qui a provoqué l'ire des autorités espagnoles, qui ne souhaitent logiquement pas devenir une nation pestiférée, et qui dans la foulée avait assuré que malgré la flambée de cas recensés sur leur territoire, la situation était "sous contrôle." Mardi, les autorités ont de nouveau martelé que l'Espagne était un pays "sûr."
Malgré les recommandations de Jean Castex, certains touristes français, qui estiment ne pas risquer plus en Espagne qu'en France, se sont rendus dans la région catalane et au bord de la Costa Brava. Si les propos du Premier ministre ont froissé restaurateurs et hôteliers espagnols, pour qui le tourisme français représente une part importante de leur chiffre d'affaire saisonnier, la situation pourrait s'empirer puisque la semaine passée, les autorités françaises avaient évoqué une possible nouvelle fermeture de la frontière entre les deux pays.
La quarantaine britannique
Courant juillet, plusieurs vidéos montrant des groupes de touristes anglais passablement ivres ne pas respecter les gestes de distanciation sociale du côté de Majorque avaient fait scandale en Espagne. Si les autorités locales avaient fait montre de dureté en fermant plusieurs établissements de nuit, les autorités britanniques ont, ces dernières heures, elles-aussi demandé à leurs ressortissants d'éviter le plus possible les déplacements en terre hispanique.
De plus, tous les voyageurs en provenance d'Espagne arrivant sur le sol britannique devront désormais subir une quarantaine obligatoire. Moins d'un mois après l'en avoir enlevé, le gouvernement a en effet annoncé samedi soir que l'Espagne et toutes ses îles figuraient de nouveau sur la liste des pays à risque concernant l'épidémie provoquée par le nouveau coronavirus.
Sans mise en garde préalable, les voyageurs en provenance de cette destination très appréciée des Britanniques doivent désormais s'isoler pendant deux semaines à leur arrivée. Cette mesure est entrée en vigueur à minuit, quelques heures seulement après son annonce, prenant de court de nombreux voyageurs, dont le ministre des Transports Grant Shapps, en vacances en Espagne.
Là encore, la mesure n'a pas été du goût de Madrid et cette fois-ci, c'est le Premier ministre, Pedro Sanchez, qui a critiqué cette dernière, qu'il juge "inadaptée."
L'Allemagne également inquiète
Ce mardi, c'était au tour de l'Allemagne de déconseiller les voyages "non essentiels" et touristiques vers les régions espagnoles d'Aragon, de Catalogne et de Navarre.
Se félicitant que son pays, avec seulement 9122 morts officiellement recensés du Covid-19, ait relativement bien géré la crise par rapport à nombre de ses voisins européens, il s'est dit inquiet du relâchement d'une partie de la population en matière de gestes-barrières.
La moyenne des nouvelles infections quotidiennes au Covid-19 est actuellement remontée à 557 depuis une semaine en Allemagne alors que celle-ci était sous la barre des 350 à la mi-juillet.
fr.news.yahoo.com
Face à la remontée du nombre de cas détectés dans le pays, plusieurs gouvernements européens, dont la France, ont ainsi appelé leurs ressortissants à ne pas se rendre sur place. Ces dernières semaines, plusieurs nouveaux "clusters" ont été découverts dans le pays, notamment en Catalogne, région très appréciée par les touristes en cette période estivale.
Une situation qui a provoqué l'ire des autorités espagnoles, qui ne souhaitent logiquement pas devenir une nation pestiférée, et qui dans la foulée avait assuré que malgré la flambée de cas recensés sur leur territoire, la situation était "sous contrôle." Mardi, les autorités ont de nouveau martelé que l'Espagne était un pays "sûr."
Malgré les recommandations de Jean Castex, certains touristes français, qui estiment ne pas risquer plus en Espagne qu'en France, se sont rendus dans la région catalane et au bord de la Costa Brava. Si les propos du Premier ministre ont froissé restaurateurs et hôteliers espagnols, pour qui le tourisme français représente une part importante de leur chiffre d'affaire saisonnier, la situation pourrait s'empirer puisque la semaine passée, les autorités françaises avaient évoqué une possible nouvelle fermeture de la frontière entre les deux pays.
La quarantaine britannique
Courant juillet, plusieurs vidéos montrant des groupes de touristes anglais passablement ivres ne pas respecter les gestes de distanciation sociale du côté de Majorque avaient fait scandale en Espagne. Si les autorités locales avaient fait montre de dureté en fermant plusieurs établissements de nuit, les autorités britanniques ont, ces dernières heures, elles-aussi demandé à leurs ressortissants d'éviter le plus possible les déplacements en terre hispanique.
De plus, tous les voyageurs en provenance d'Espagne arrivant sur le sol britannique devront désormais subir une quarantaine obligatoire. Moins d'un mois après l'en avoir enlevé, le gouvernement a en effet annoncé samedi soir que l'Espagne et toutes ses îles figuraient de nouveau sur la liste des pays à risque concernant l'épidémie provoquée par le nouveau coronavirus.
Sans mise en garde préalable, les voyageurs en provenance de cette destination très appréciée des Britanniques doivent désormais s'isoler pendant deux semaines à leur arrivée. Cette mesure est entrée en vigueur à minuit, quelques heures seulement après son annonce, prenant de court de nombreux voyageurs, dont le ministre des Transports Grant Shapps, en vacances en Espagne.
Là encore, la mesure n'a pas été du goût de Madrid et cette fois-ci, c'est le Premier ministre, Pedro Sanchez, qui a critiqué cette dernière, qu'il juge "inadaptée."
L'Allemagne également inquiète
Ce mardi, c'était au tour de l'Allemagne de déconseiller les voyages "non essentiels" et touristiques vers les régions espagnoles d'Aragon, de Catalogne et de Navarre.
Se félicitant que son pays, avec seulement 9122 morts officiellement recensés du Covid-19, ait relativement bien géré la crise par rapport à nombre de ses voisins européens, il s'est dit inquiet du relâchement d'une partie de la population en matière de gestes-barrières.
La moyenne des nouvelles infections quotidiennes au Covid-19 est actuellement remontée à 557 depuis une semaine en Allemagne alors que celle-ci était sous la barre des 350 à la mi-juillet.
Covid-19: comment l'Espagne est devenue en quelques jours la "pestiférée" de l'Europe
En l'espace de quelques heures, les principaux pays européens ont appelé leurs ressortissants à éviter de se rendre en Espagne, où la multiplication des cas inquiète ces derniers jours.