Crash de l'A310: des milliers de manifestants à Marseille

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Casablanca d'antan
VIB
COLÈRE Entre 10.000 et 40.000 personnes ont manifesté en silence...

Des milliers de personnes (10.000 selon la police, 40.000 selon les organisateurs) issues de la communauté comorienne de Marseille ont défilé en silence ce samedi dans les rues de la cité phocéenne en hommage aux victimes du crash de l'A310 qui a fait 152 morts mardi au large des Comores.

C’est au son d’une prière coranique et derrière une banderole noire que le cortège, long et dense a rejoint la mairie par la Canebière et le Vieux-Port.

Brassard noir

De nombreuses femmes en costume traditionnel ont ensuite entamé des chants mais le cortège ne laissait entendre aucun slogan, le principe d'une marche silencieuse ayant été retenu par les organisateurs.

«Plus de poubelles volantes», «A310, 152 disparus, 30 juin 2009: plus jamais», «Les morts n'ont pas de prix, nous nous battrons jusqu'au bout», pouvait-on lire sur des banderoles. De nombreux manifestants arboraient aussi un tee-shirt indiquant: «Hommage aux victimes du vol Sanaa-Moroni», ainsi qu'un brassard noir.

La compagnie Yemenia a annoncé ce samedi qu'elle suspendait provisoirement toutes ses liaisons avec la capitale comorienne, Moroni.

Avec agence


Finalement, Yemenia continue de desservir Moroni

TRANSPORT - Il y aura deux vols réguliers par semaine...

Le président du conseil d'administration de Yemenia, Abd al-Khaleq al-Qadhi, a annoncé samedi soir que sa compagnie maintenait finalement ses liaisons régulières hebdomadaires entre Sanaa, la capitale du Yémen, et Moroni, celle des Comores. «Nous avons annulé tous les vols additionnels mais nous maintenons les vols réguliers, qui sont au nombre de deux par semaine», a affirmé M. Qadhi au correspondant de l'AFP. Il a tout même précisé que «le nombre de fréquences peut être révisé en fonction de leur rentabilité.

Un peu plus tôt; la compagnie avait annoncé qu'elle suspendait provisoirement toutes ses liaisons avec la capitale comorienne, Moroni, en raison des tensions créées par le crash de l'Airbus A310 de la compagnie yéménite qui a fait 152 morts mardi.

«Eu égard aux graves évènements survenus ces derniers jours et aux risques majeurs que certaines personnes font courir au personnel des aéroports, de notre compagnie, et aux passagers, Yemenia a pris la décision de ne plus desservir la ville de Moroni (Grande Comores) pour une durée indéterminée à partir du 3 juillet 2009 et jusqu’à ce que la situation s’apaise», indique la compagnie dans un communiqué.

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Seuls les vols se posant à Moroni sont concernés et Yemenia continue de desservir normalement ses autres destinations, notamment la liaison Paris-Sanaa, a expliqué l'avocat de la compagnie, Me Laurent-Franck Liénard.

Manifestations

Depuis le crash de l'Airbus A310 de la compagnie yéménite mardi, des membres de la communauté comorienne de France manifestent leur colère contre les «vols-poubelle» à destination de l'archipel de l'Océan Indien, reprochant à la France d'avoir négligé sa sécurité.

Ils ont bloqué à Paris et à Marseille l'enregistrement de vols de Yemenia à destination de Moroni, la poussant jeudi à suspendre ses liaisons au départ de Marseille.
Avec agence
 
Vol Yemenia: six corps retrouvés et des éléments de l'avion identifiés

CRASH - L'accident a fait 152 morts et ne compte qu'une seule survivante...

Alors que l’enquête sur le vol AF 447 piétine, celle sur le crash de la Yemenia avance doucement. Dimanche, la Commission en charge de l'enquête sur l'accident a indiqué que des éléments de l'épave de l'Airbus A310 de Yemenia, qui s'était abîmé le 30 juin près des Comores en faisant 152 morts, ont été localisés.

Boîtes noires

«Les corps de six victimes ont été retrouvés et remontés à bord du navire», explique l'enquêteur principal, Ali Abdou Mohamed, dans un communiqué transmis à l'AFP. Les deux boîtes noires de l'Airbus de la compagnie yéménite avaient été localisées le 6 août. Le bateau français EDT ARES est arrivé sur place jeudi pour tenter de repêcher les deux enregistreurs, dans une zone où la profondeur moyenne est d'environ 1.200 mètres.

Les causes de ce crash d'un Airbus A-310 qui transportait surtout des passagers d'origine comorienne vivant en France ne sont toujours pas connues. L'état de l'avion, qui ne répondait pas aux normes de sécurité européennes, avait rapidement été avancé pour expliquer la catastrophe. Mais cette thèse n'a pour l'instant pas été validée par l'enquête. Composée d'enquêteurs comoriens, yéménites et français, la commission d'enquête sur l'accident est conduite par les autorités comoriennes, avec notamment le soutien technique du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français.

Les passagers, qui arrivaient de France et se rendaient aux Comores, avaient changé d'avion et embarqué dans l'Airbus A-310 lors d'une escale à Sanaa. Seule une adolescente, Bahia Bakari, était ressortie vivante de la catastrophe.


Avec agence
 
CRASH DE L'A310 DE YEMENIA AIRLINES
La seconde boîte noire récupérée

Les équipes de recherche ont récupéré la seconde boîte noire de l'Airbus A310 de la Yemenia qui s'était abîmé en mer le 30 juin près des Comores, faisant 152 morts, a annoncé samedi la commission d'enquête comorienne. Le chef de la commission d'enquête, Ali Abdou Mohamed, a confirmé que l'enregistreur phonique (Cockpit Voice Recorder, CVR, le deuxième enregistreur de vol) de l'Airbus A310 de la compagnie Yemenia, accidenté le 30 juin au large de Moroni, venait d'être récupéré à bord du bateau EDT ARES. "Les deux enregistreurs de vol (CVR et FDR) seront convoyés dans les prochains jours au Bureau d'enquêtes et d'analyses au Bourget (France), où ils seront lus en présence des membres de la commission d'enquête", a-t-il précisé dans un communiqué.

Le premier enregistreur de vol avait été localisé puis récupéré vendredi, après une semaine de recherches menées par un navire français spécialisé dans la recherche de boîtes noires. Les recherches, débutées le 20 août, ont également permis de retrouver des éléments de l'épave de l'appareil et les corps de six victimes. Les causes de ce crash d'un Airbus A310 - duquel seule une adolescente de 13 ans, Bahia Bakari, a survécu - ne sont toujours pas connues. L'état de l'avion, qui ne répondait pas aux normes de sécurité européennes, avait été rapidement avancé pour expliquer la catastrophe, mais cette thèse n'a pour l'instant pas été validée par l'enquête. Les passagers, qui arrivaient de France et se rendaient aux Comores, avaient changé d'avion et embarqué dans l'Airbus A310 au cours d'une escale à Sanaa.

Composée d'enquêteurs comoriens, yéménites et français, la commission d'enquête sur l'accident est conduite par les autorités comoriennes, avec notamment le soutien technique du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), chargé pour la France des enquêtes sur les accidents aériens.

Le Point
 
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