Crash de l'Airbus A320 en Méditerranée: aucun espoir de retrouver des survivants

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion petitbijou
  • Date de début Date de début

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Il n'y a aucun espoir de retrouver des survivants après le crash de Airbus A320, appartenant à Air New Zealand et loué à une compagnie allemande, qui s'est abîmé en mer Méditerranée jeudi après-midi dans les Pyrénées-Orientales avec 7 personnes à bord. Lire la suite l'article

Deux corps ont été repêchés et cinq personnes étaient encore portées disparues peu avant 21h00. Le procureur-adjoint de Perpignan Dominique Alzeari a estimé lors d'une conférence de presse à Canet-en Roussillon, qu'il n'y avait "aucun espoir de retrouver des survivants" de l'accident.

Le secrétaire d'Etat aux transports Dominique Bussereau est attendu ce vendredi matin à Perpignan pour y rencontrer les secours, les autorités et des représentants de EAS Industries.

L'avion était en révision auprès de la société de Perpignan EAS Industries. Il effectuait un vol d'essai circulaire depuis 1h30 lorsqu'il s'est abîmé en mer pour une raison inconnue à 16h46 au cours de son approche de l'aérodrome de Perpignan. L'avion, construit en 2005, était loué à une compagnie allemande XL Airways Germany, spécialisée dans les vols charters, qui l'exploitait en leasing depuis 2006, a annoncé cette compagnie.

"Les pilotes étaient allemands" et travaillaient pour XL Airways Germany, a précisé son porte-parole, Asger Schubert. Selon la préfecture des Pyrénées-Orientales, les cinq autres personnes étaient de nationalité néo-zélandaise.

La carcasse de l'avion a été repérée en mer à 3,5 milles du rivage (environ 7 km). Selon le directeur de cabinet de la mairie de Canet-en-Roussillon, des débris ont été retrouvés sur plusieurs centaines de mètres autour du point d'impact.

La préfecture des Pyrénées-Orientales a déclenché le plan rouge pour les secours. Cinq bateaux de sauvetage en mer de la SNSM sont engagés dans les recherches ainsi que deux bateaux de la gendarmerie maritime, un avion Atlantique 2 et un hélicoptère de la sécurité civile.

Plus d'une centaine de pompiers et gendarmes étaient présents sur les lieux jeudi soir ainsi qu'une vingtaine de plongeurs, a constaté une correspondante de l'AFP.

Le procureur-adjoint et le préfet des Pyrénées-orientales Hugues Bousiges ont indiqué que les recherches devaient s'interrompre vers 23h30 pour reprendre vendredi matin. Le chasseur de mines Verseau de la Marine nationale devrait alors participer à la recherche de l'épave et de sa boîte noire.

Le secrétaire d'Etat aux transports Dominique Bussereau se rendra à Perpignan vendredi matin pour y rencontrer les secours, les autorités et des représentants de EAS Industries, a annoncé le ministère.

Le bureau enquêtes analyses (BEA) a indiqué de son côté qu'une équipe de six enquêteurs français et deux enquêteurs allemands assistés par des agents de la DGAC (direction générale de l'aviation civile) et des spécialistes d'Airbus se rendait sur place.

Airbus a confirmé avoir livré l'avion en juillet 2005. Cet appareil, de numéro de série 2.500, a effectué 7.000 heures de vol à l'occasion de 2.800 vols, a indiqué Airbus, sans pouvoir donner d'informations sur l'accident.

L'A320, un bi-réacteur moyen courrier d'environ 150 places est le modèle vedette d'Airbus. La gamme a déjà été livrée à près de 3.700 exemplaires depuis sa mise en service en 1988, et a fait l'objet de 6.250 commandes.

Les accidents d'avion en cours de maintenance sont très rares. On rencontre plus souvent des accidents lors des essais. Le dernier recensé est celui d'un Airbus A340 qui lors d'un essai moteurs au sol le 15 novembre 2007 avait percuté un parapet sur l'aéroport de Toulouse-Blagnac faisant trois blessés graves.


http://fr.news.yahoo.com/2/20081128/tfr-crash-de-l-airbus-a320-en-mediterran-1834ca8.html
 
Crash meurtrier d'un A 320 au large de Perpignan: les recherches reprennent

Les recherches ont repris ce vendredi matin sur les lieux du crash d'un Airbus A320, qui s'est abîmé en mer Méditerranée jeudi au large au large de Saint-Cyprien dans les Pyrénées-Orientales avec sept personnes à bord, a indiqué à l'AFP la Préfecture maritime de Toulon chargée de coordonner les secours.

«La météo est mauvaise, mais les recherches ont repris vers 7h du matin», a déclaré une porte-parole de la Préfecture maritime. Le chasseur de mines Verseau de la Marine nationale devant participer à la recherche de l'épave et de la boîte noire de l'appareil, est arrivé peu avant l'aube sur la zone, a-t-elle précisé.


Le procureur-adjoint de Perpignan, Dominique Alzeari, avait estimé jeudi qu'il n'y avait «aucun espoir de retrouver des survivants» dans les Pyrénées-Orientales. Pour l'instant, deux corps ont été repêchés et cinq personnes sont toujours portées disparues.

Dominique Bussereau devrait se rendre ce vendredi à Perpignan, a annoncé jeudi soir l'entourage su secrétaire d'Etat aux Transports. «Après un temps de recueillement à la chapelle ardente à 9h30, Dominique Bussereau participera à une réunion de travail avec les secours, la gendarmerie, la Direction générale de l'Aviation civile, le procureur de la République et l'entreprise de maintenance EAS.»

Deux pilotes allemands

Cet Airbus A 320 d'une compagnie néo-zélandaise s'est abîmé en mer à 16h45 jeudi. L'avion était piloté par deux Allemands employés par la compagnie charter allemande XL Airways Germany, a indiqué cette société, qui utilisait cet appareil en leasing depuis 2006. «Les pilotes étaient des Allemands, c'étaient deux pilotes qui travaillaient pour nous», a déclaré Asger Schubert, porte-parole de cette société basée près de Francfort .

La carcasse de l'avion, qui s'était envolé de Perpignan, a été repérée en mer. L'avion était en révision à Perpignan chez la société EAS. Il effectuait un vol technique lorsque l'accident est survenu, a précisé la préfecture. Airbus constructeur de l'appareil n'était pas en mesure en fin d'après-midi de donner d'informations sur les circonstances de l'accident, confirmant implicitement que l'avion n'était pas sous sa responsabilité. De son côté EAS Industrie se refusait à donner toute information.


REUTERS/Airbus ¦ Un Airbus A320 de la compagnie Air New Zealand, identique à celui qui s'est abîmé près de St-Cyprien le 27 novembre 2008



Avec agence
 
Retour
Haut