Création du premier mouvement universitaire américain de boycott antisioniste
Suite à l'agression israélienne contre la bande de Gaza qui a tuée plus de 1400 Palestiniens, dont 420 enfants, un groupe de professeurs d'université américaine a pour la première fois, lancé une campagne nationale appelant à un boycott universitaire et culturel de lentité sioniste
Certes pour les universitaires israéliens ce genre de mouvement ne les surprend pas, ce nest pas la première fois quils sont confrontés à ce genre de situation. Ainsi en Grande-Bretagne, les groupes antisionistes ont tenté à plusieurs reprises d'établir des boycotts universitaires.
Par contre, ce qui est une première en soi, cest qu'un mouvement national académique de boycott antisioniste émerge des Etats-Unis.Les professeurs israéliens ne sont pas encore sûrs de limpact dun tel mouvement âgé d'une semaine, toutefois ils prennent très au sérieux ce mouvement voire des discussions ont lieu sur les moyens de lui faire face. Dans leur premier communiqué de presse de jeudi dernier, la campagne américaine pour le Boycott Académique et Culturel d'Israël a affirmé : « En tant quéducateurs de la conscience, il était inacceptable pour nous de rester les bars croisés et de regarder en silence lagression d'Israël sur la bande de Gaza et sur ses établissements d'enseignement ».
Dénonçant dans son énoncé, la "censure et le musellement de la question Palestinienne dans les universités américaines, ainsi que dans la société américaine en général", le groupe suit le modèle des mouvements de boycotts, appelant à " des mesures punitives non-violentes contre Israël, comme la mise en uvre de projet de désinvestissement, similaires à ceux appliqués à l'Afrique du Sud au temps de l'apartheid."
La campagne a été fondée par un groupe de 15 universitaires, principalement de la Californie, mais elle est ", actuellement en expansion afin de créer un réseau qui englobe l'ensemble des Etats-Unis», selon David Lloyd, professeur d'anglais à l'Université de Californie du Sud, motivés par de leur détermination à dire" ça suffit ".
«La réaction a été remarquable compte tenu de l'extraordinaire pouvoir du lobby sioniste via des organisations comme l'AIPAC qui exercent de fortes pressions sur la politique américaine et sur les médias américains, et en particulier en raison de la campagne d'intimidation qui a été lancé contre des universitaires qui osent critiquer la politique israélienne», a écrit David Lloyd dans un e-mail à Haaretz lundi. «Au cours de ce week-end depuis le dépôt du communiqué de presse, plus de 80 universitaires de l'ensemble du pays ont souscrit à l'action et le nombre continue de croître." Question si le groupe accepte que des supporters du Hamas se joignent à eux, Lloyd a répondu : "Nous n'avons pas d'a priori politique à l'égard de l'appartenance ou l'affiliation des partisans du boycott, pour autant qu'ils sont en accord avec les principaux objectifs énoncés dans le communiqué de presse ».
L'idée d'un boycott universitaire contre Israël a commencé en 2001 la "Conférence mondiale contre le racisme» à Durban, en Afrique du Sud. Une première tentative de mettre en uvre un boycott a été entrepris par des professeurs britanniques en 2002, suite à "l'opération israélienne Bouclier défensif» et au massacre de Jénine .
Depuis lors, les universitaires britanniques ont tenté à plusieurs reprises de mettre en excution plusieurs campagnes de boycott, leur dernier effort en ce sens a été mis en échec à cause par des conseillers juridiques qui ont prétendu il y a quelques mois, que les boycotts académiques sont discriminatoires et donc illégales. Pourtant, les analystes disent quune campagne de boycott britannique est à prévoir dans le suivi du "Cast Lead".
Les premiers signes que le climat pourrait changer sont prévisibles ce mois-ci lorsque le Syndicat canadien de la fonction publique, l'Ontario a proposé, à ce que les «universitaires israéliens soient empêchés de parler, d'enseignement ou de recherche dans des universités de la province à moins qu'ils condamnent les actions d'Israël dans la bande de Gaza ", selon le site Inside Higher Ed Web .
Manar
Suite à l'agression israélienne contre la bande de Gaza qui a tuée plus de 1400 Palestiniens, dont 420 enfants, un groupe de professeurs d'université américaine a pour la première fois, lancé une campagne nationale appelant à un boycott universitaire et culturel de lentité sioniste
Certes pour les universitaires israéliens ce genre de mouvement ne les surprend pas, ce nest pas la première fois quils sont confrontés à ce genre de situation. Ainsi en Grande-Bretagne, les groupes antisionistes ont tenté à plusieurs reprises d'établir des boycotts universitaires.
Par contre, ce qui est une première en soi, cest qu'un mouvement national académique de boycott antisioniste émerge des Etats-Unis.Les professeurs israéliens ne sont pas encore sûrs de limpact dun tel mouvement âgé d'une semaine, toutefois ils prennent très au sérieux ce mouvement voire des discussions ont lieu sur les moyens de lui faire face. Dans leur premier communiqué de presse de jeudi dernier, la campagne américaine pour le Boycott Académique et Culturel d'Israël a affirmé : « En tant quéducateurs de la conscience, il était inacceptable pour nous de rester les bars croisés et de regarder en silence lagression d'Israël sur la bande de Gaza et sur ses établissements d'enseignement ».
Dénonçant dans son énoncé, la "censure et le musellement de la question Palestinienne dans les universités américaines, ainsi que dans la société américaine en général", le groupe suit le modèle des mouvements de boycotts, appelant à " des mesures punitives non-violentes contre Israël, comme la mise en uvre de projet de désinvestissement, similaires à ceux appliqués à l'Afrique du Sud au temps de l'apartheid."
La campagne a été fondée par un groupe de 15 universitaires, principalement de la Californie, mais elle est ", actuellement en expansion afin de créer un réseau qui englobe l'ensemble des Etats-Unis», selon David Lloyd, professeur d'anglais à l'Université de Californie du Sud, motivés par de leur détermination à dire" ça suffit ".
«La réaction a été remarquable compte tenu de l'extraordinaire pouvoir du lobby sioniste via des organisations comme l'AIPAC qui exercent de fortes pressions sur la politique américaine et sur les médias américains, et en particulier en raison de la campagne d'intimidation qui a été lancé contre des universitaires qui osent critiquer la politique israélienne», a écrit David Lloyd dans un e-mail à Haaretz lundi. «Au cours de ce week-end depuis le dépôt du communiqué de presse, plus de 80 universitaires de l'ensemble du pays ont souscrit à l'action et le nombre continue de croître." Question si le groupe accepte que des supporters du Hamas se joignent à eux, Lloyd a répondu : "Nous n'avons pas d'a priori politique à l'égard de l'appartenance ou l'affiliation des partisans du boycott, pour autant qu'ils sont en accord avec les principaux objectifs énoncés dans le communiqué de presse ».
L'idée d'un boycott universitaire contre Israël a commencé en 2001 la "Conférence mondiale contre le racisme» à Durban, en Afrique du Sud. Une première tentative de mettre en uvre un boycott a été entrepris par des professeurs britanniques en 2002, suite à "l'opération israélienne Bouclier défensif» et au massacre de Jénine .
Depuis lors, les universitaires britanniques ont tenté à plusieurs reprises de mettre en excution plusieurs campagnes de boycott, leur dernier effort en ce sens a été mis en échec à cause par des conseillers juridiques qui ont prétendu il y a quelques mois, que les boycotts académiques sont discriminatoires et donc illégales. Pourtant, les analystes disent quune campagne de boycott britannique est à prévoir dans le suivi du "Cast Lead".
Les premiers signes que le climat pourrait changer sont prévisibles ce mois-ci lorsque le Syndicat canadien de la fonction publique, l'Ontario a proposé, à ce que les «universitaires israéliens soient empêchés de parler, d'enseignement ou de recherche dans des universités de la province à moins qu'ils condamnent les actions d'Israël dans la bande de Gaza ", selon le site Inside Higher Ed Web .
Manar