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Auto-entrepreneur, micro-entreprise, EURL... quel est le meilleur régime pour créer son entreprise en solo ?

Source : Capital.fr
26/11/2012 à 15:39 / Mis à jour le 26/11/2012 à 16:08

Pour un entrepreneur qui exerce en solo, le choix du bon régime fiscal est un vrai casse-tête. Micro-entreprise, auto-entrepreneur, entreprise individuelle ou EURL ? Tour d’horizon des avantages et des inconvénients de ces différents statuts avec Serge Thomas, conseiller d’entreprise du réseau CERFRANCE.

Le succès de l'auto-entreprise ne se dément pas. En octobre dernier, ils étaient encore plus de 31.000 à opter pour ce régime, et représentent ainsi plus de la moitié des créations d'entreprise en France. Au total, la France compte plus de 900.000 auto-entrepreneurs en activité. Ce régime est-il pour autant le meilleur pour se lancer en solo ? Une proposition de loi, déposée par une vingtaine de députés UMP, vise d'ailleurs à limiter la durée de ce régime à 18 mois pour faciliter la transition vers un autre statut. "Il n’existe pas de régime fiscal et social idéal, prévient Serge Thomas, conseiller d’entreprise du réseau CERFRANCE. Chacun présente des avantages et inconvénients qu’il convient d’analyser sans idées préconçues". Voici un tableau comparatif qui vous aidera à y voir un peu plus clair.

> Les régimes forfaitaires

Pour les activités réduites ou complémentaires, nécessitant peu d'investissements, les régimes forfaitaires de la micro-entreprise ou celui de l'auto-entreprise peuvent se révéler plus intéressants, notamment d'un point fiscal et pour leur simplicité administrative.

Pour rappel, dans ces deux régimes, le chiffre d'affaires est plafonné à 81.500 euros HT pour les activités de négoce, hébergement et restauration, 32.600 euros pour les prestations de services. La principale différence réside dans le calcul des cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu.

Micro-entreprise vs Auto-entreprise : consultez notre tableau comparatif

> Les régimes de bénéfice réel

Autre possibilité pour se lancer en solo : monter une entreprise individuelle relevant du bénéfice réel ou une EURL. "Si votre activité induit des charges importantes, notamment d’investissement, de personnel, de loyers, d'achat de matières premières… il est souhaitable d’opter pour l’un de ces régimes qui vous permettra de déduire ces sommes de votre chiffre d’affaires, et par la même de réduire votre revenu soumis à impôt et cotisations sociales", recommande Serge Thomas. Par ailleurs, l’absence de limitation du chiffre d’affaires favorisera les projets de développement.

Entreprise individuelle vs EURL : consultez notre tableau comparatif

Sandrine Chauvin
Capital

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