Chouchou_TN
Man U out! dAIGouté
Je pense que je viens de lire l'article le plus ahurissant et intéressant du mois !
Comment frapper et ralentir pendant une bonne décénie l'Iran dans sa lancée sans s'attirer les foudres du monde entier ?
Voilà la question à laquelle s'heurte aujourd'hui les israeliens. Car Israel a toujours eu à coeur de soigner son image.
La méthode est la même comme toujours.
-Les attentats du 9/11 on ouvert les portes à l'Afghanistan et L'irak.
-La crise économique a fait perdre confiance à tous. Il suffisait de faire élire un président noire.
Ici il faudra simplement : Donner un état Palestinien, en échange de détruire l'Iran. Vicieux jusqu'à l'os !
Au moins on est prévenu ..
IsraelValley
Un excellent article est paru dans le magazine Slate aux Etats-Unis sur leventuel bombardement de lIran par Israël. IsraelValley nen présente quun extrait.
Slate.fr : Les parallèles entre lascension fulgurante dIsraël au rang de satellite des Etats-Unis et la montée en puissance de lIran constituent pour lEtat hébreu une raison supplémentaire dagir, et dagir vite.
Le fait que lIran soit de plus en plus courtisé inquiète les Israéliens non seulement à cause des propos peu amènes tenus par les dirigeants de ce pays, mais surtout parce que tout rapprochement entre les Etats-Unis et lIran menace la «relation privilégiée» entre la superpuissance et son allié.
Si on peut penser que lAmérique mettrait Israël et lIran en concurrence afin de tirer le plus de bénéfices possibles de ses relations avec chacun deux, on ne voit pas comment les Etats-Unis pourraient contenter les deux pays indéfiniment.
Il est par contre tout à fait envisageable que lIran, très influent en Afghanistan et en Irak et maître du Hezbollah et du Hamas, devienne un jour le nouveau partenaire «privilégié» des Etats-Unis.
Bombarder lIran est donc le meilleur moyen pour Israël de redevenir le forcené imprévisible qui attira lattention des Etats-Unis à partir de 1967, tout en éliminant lIran de la liste des partenaires valables pour les Américains. Certes, cela revient à abattre lautre fille pour garder votre petit ami, mais cela prouve seulement que les relations internationales nont pas grand-chose à voir avec les relations humaines.
Dautant quen loccurrence, cela pourrait très bien marcher. Privé de son programme nucléaire et incapable de riposter de manière conventionnelle, lIran apparaîtrait comme un tigre de papier, pour le plus grand plaisir des Etats sunnites du Golfe, tous alliés des Américains. Bénéfice supplémentaire, les satellites de lIran, comme la Syrie et le Hamas, ne pourraient que prendre leurs distances avec des Perses humiliés, dont tout le monde pourrait voir les installations nucléaires détruites sur Google Earth.
Le seul véritable problème pour Israël serait la réaction de Washington face à la colère de lopinion publique dans les pays arabes et en Europe, qui ne manqueraient pas dexprimer leur profonde indignation. Le prix à payer serait alors évident : la création dun Etat palestinien. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le ministre de la Défense Ehoud Barak estiment que cela représenterait un danger réel pour Israël. Mais ils ont également conscience du caractère inévitable de létablissement dun tel Etat.
Et à bien y réfléchir, lidée selon laquelle le prix à payer pour pouvoir attaquer lIran serait la création dun Etat palestinien légitime encore davantage une telle prise de risque. Les dirigeants israéliens savent que les bénéfices liés au retrait de Cisjordanie dépendent largement des conditions de ce retrait. A ce titre, il est impératif quIsraël cède ce territoire de son plein gré, après avoir fait la démonstration indiscutable de sa force. Ariel Sharon a pu retirer les troupes de Gaza parce quil avait vaincu Arafat et écrasé la deuxième intifada. Tout aussi pressés de se débarrasser de territoires qui posent de graves problèmes diplomatiques et démographiques, les successeurs de Sharon nont pas encore réussi à produire une victoire suffisamment éclatante pour légitimer un retrait de Cisjordanie. Dautant que leur pire cauchemar serait de voir larmée israélienne contrainte de quitter Naplouse et Hébron sous les huées de militants du Hamas, organisation soutenue par lIran. Dans cette optique, le caractère inévitable de la création dun Etat palestinien devient le meilleur argument en faveur du caractère inévitable dune attaque contre lIran.
[...suite..]
http://www.israelvalley.com/news/20...elle-imaginee-par-l-administration-americaine
Article de David Samuels
Traduit par Sylvestre Meininger
Comment frapper et ralentir pendant une bonne décénie l'Iran dans sa lancée sans s'attirer les foudres du monde entier ?
Voilà la question à laquelle s'heurte aujourd'hui les israeliens. Car Israel a toujours eu à coeur de soigner son image.
La méthode est la même comme toujours.
-Les attentats du 9/11 on ouvert les portes à l'Afghanistan et L'irak.
-La crise économique a fait perdre confiance à tous. Il suffisait de faire élire un président noire.
Ici il faudra simplement : Donner un état Palestinien, en échange de détruire l'Iran. Vicieux jusqu'à l'os !
Au moins on est prévenu ..
IsraelValley
Un excellent article est paru dans le magazine Slate aux Etats-Unis sur leventuel bombardement de lIran par Israël. IsraelValley nen présente quun extrait.
Slate.fr : Les parallèles entre lascension fulgurante dIsraël au rang de satellite des Etats-Unis et la montée en puissance de lIran constituent pour lEtat hébreu une raison supplémentaire dagir, et dagir vite.
Le fait que lIran soit de plus en plus courtisé inquiète les Israéliens non seulement à cause des propos peu amènes tenus par les dirigeants de ce pays, mais surtout parce que tout rapprochement entre les Etats-Unis et lIran menace la «relation privilégiée» entre la superpuissance et son allié.
Si on peut penser que lAmérique mettrait Israël et lIran en concurrence afin de tirer le plus de bénéfices possibles de ses relations avec chacun deux, on ne voit pas comment les Etats-Unis pourraient contenter les deux pays indéfiniment.
Il est par contre tout à fait envisageable que lIran, très influent en Afghanistan et en Irak et maître du Hezbollah et du Hamas, devienne un jour le nouveau partenaire «privilégié» des Etats-Unis.
Bombarder lIran est donc le meilleur moyen pour Israël de redevenir le forcené imprévisible qui attira lattention des Etats-Unis à partir de 1967, tout en éliminant lIran de la liste des partenaires valables pour les Américains. Certes, cela revient à abattre lautre fille pour garder votre petit ami, mais cela prouve seulement que les relations internationales nont pas grand-chose à voir avec les relations humaines.
Dautant quen loccurrence, cela pourrait très bien marcher. Privé de son programme nucléaire et incapable de riposter de manière conventionnelle, lIran apparaîtrait comme un tigre de papier, pour le plus grand plaisir des Etats sunnites du Golfe, tous alliés des Américains. Bénéfice supplémentaire, les satellites de lIran, comme la Syrie et le Hamas, ne pourraient que prendre leurs distances avec des Perses humiliés, dont tout le monde pourrait voir les installations nucléaires détruites sur Google Earth.
Le seul véritable problème pour Israël serait la réaction de Washington face à la colère de lopinion publique dans les pays arabes et en Europe, qui ne manqueraient pas dexprimer leur profonde indignation. Le prix à payer serait alors évident : la création dun Etat palestinien. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le ministre de la Défense Ehoud Barak estiment que cela représenterait un danger réel pour Israël. Mais ils ont également conscience du caractère inévitable de létablissement dun tel Etat.
Et à bien y réfléchir, lidée selon laquelle le prix à payer pour pouvoir attaquer lIran serait la création dun Etat palestinien légitime encore davantage une telle prise de risque. Les dirigeants israéliens savent que les bénéfices liés au retrait de Cisjordanie dépendent largement des conditions de ce retrait. A ce titre, il est impératif quIsraël cède ce territoire de son plein gré, après avoir fait la démonstration indiscutable de sa force. Ariel Sharon a pu retirer les troupes de Gaza parce quil avait vaincu Arafat et écrasé la deuxième intifada. Tout aussi pressés de se débarrasser de territoires qui posent de graves problèmes diplomatiques et démographiques, les successeurs de Sharon nont pas encore réussi à produire une victoire suffisamment éclatante pour légitimer un retrait de Cisjordanie. Dautant que leur pire cauchemar serait de voir larmée israélienne contrainte de quitter Naplouse et Hébron sous les huées de militants du Hamas, organisation soutenue par lIran. Dans cette optique, le caractère inévitable de la création dun Etat palestinien devient le meilleur argument en faveur du caractère inévitable dune attaque contre lIran.
[...suite..]
http://www.israelvalley.com/news/20...elle-imaginee-par-l-administration-americaine
Article de David Samuels
Traduit par Sylvestre Meininger