Critique de la raison pure

Salut,

Kant démonte (et non démontRe) le principe de causalité: il montre que ce n'est pas un principe tiré de l'expérience mais plutôt un principe constitutif de notre entendement, par lequel on interprète les phénomènes. La conséquence est qu'on ne sait pas si notre entendement est fiable au-delà de l'interprétation de l'expérience. On ne peut pas utiliser le principe de causalité pour prouver quelque chose qui dépasse l'expérience possible puisqu'on n'a pas de garantie que le principe de causalité est un absolu... On ne peut donc prouver Dieu par la causalité (argument cosmologique).
 
Salut,

Kant démonte (et non démontRe) le principe de causalité: il montre que ce n'est pas un principe tiré de l'expérience mais plutôt un principe constitutif de notre entendement, par lequel on interprète les phénomènes. La conséquence est qu'on ne sait pas si notre entendement est fiable au-delà de l'interprétation de l'expérience. On ne peut pas utiliser le principe de causalité pour prouver quelque chose qui dépasse l'expérience possible puisqu'on n'a pas de garantie que le principe de causalité est un absolu... On ne peut donc prouver Dieu par la causalité (argument cosmologique).

Salut,

Merci pour cette explication !

Je voudrais savoir si Kant est la dernière référence en terme de philosophie ou si il y a eu des nouveautés par rapport à ses explications ?
 
Salut,

Kant démonte (et non démontRe) le principe de causalité: il montre que ce n'est pas un principe tiré de l'expérience mais plutôt un principe constitutif de notre entendement, par lequel on interprète les phénomènes. La conséquence est qu'on ne sait pas si notre entendement est fiable au-delà de l'interprétation de l'expérience. On ne peut pas utiliser le principe de causalité pour prouver quelque chose qui dépasse l'expérience possible puisqu'on n'a pas de garantie que le principe de causalité est un absolu... On ne peut donc prouver Dieu par la causalité (argument cosmologique).
Salut bridman,

se prince n'est que pour démonte la non causalité d'un dieu ou on peut, le faire pour tout chose de la vie,

Ex. pour le faite de choisir un femme, ou un travail ex ...
 
Salut bridman,

se prince n'est que pour démonte la non causalité d'un dieu ou on peut, le faire pour tout chose de la vie,

Ex. pour le faite de choisir un femme, ou un travail ex ...

Kant te dirait que le principe de causalité est valable pour le monde de l'expérience, ou phénoménal, celui de la vie quotidienne et de la science, mais cesse de l'être en métaphysique.
 
Salut,

Kant démonte (et non démontRe) le principe de causalité: il montre que ce n'est pas un principe tiré de l'expérience mais plutôt un principe constitutif de notre entendement, par lequel on interprète les phénomènes. La conséquence est qu'on ne sait pas si notre entendement est fiable au-delà de l'interprétation de l'expérience. On ne peut pas utiliser le principe de causalité pour prouver quelque chose qui dépasse l'expérience possible puisqu'on n'a pas de garantie que le principe de causalité est un absolu... On ne peut donc prouver Dieu par la causalité (argument cosmologique).

Ce n'est pas plutôt l'argument ontologique qu'il retient, comme englobant les deux autres (cosmologique et théologique)? Pour ensuite le rejeter également...
 
Ce n'est pas plutôt l'argument ontologique qu'il retient, comme englobant les deux autres (cosmologique et théologique)? Pour ensuite le rejeter également...

Il faut distinguer chez Kant le traitement explicite des preuves de Dieu (dans la dialectique transcendantale) et la critique implicite du fondement de ces preuves (dans l'analytique transcendantale). Peu importe que les critiques explicites de Kant ne soient pas aussi bonnes qu'il le pensait. La perspective générale de l'oeuvre («l'objet se règle sur la connaissance») suffit à discréditer la théologie naturelle.
 
Kant critique les dogmatismes, à savoir tous les courants de pensée en métaphysique qui essaient d'imposer des domaines de réflexion tels dieu, la naissance du monde ou l'immortalité de l'âme. Tout bêtement, Kant juge que la raison doit avant tout faire sa propre auto-critique, réaliser qu'il y a des domaines qu'elle ne peut explorer, la raison pure ne peut aller au delà des limites de toute expérience possible : dieu, le monde et l'âme ce sont les "choses en soi", on ne peut les interroger, c'est trop loin de notre raison spéculative, la raison interroge la nature au travers de jugements a priori (elle se pose en elle-même des questions sans avoir besoin de la nature elle-même, même si un recours à l'expérience est nécessaire), or ce n'est pas possible avec Dieu ou la naissance du monde.
La métaphysique doit s'occuper de ce qui lui est accessible : un usage pratique de la raison, c'est-à-dire exercer sa compréhension de la liberté de l'homme, repousser toujours plus loin par exemple ses connaissances en psychologie pour savoir un peu plus sur l'esprit, gagner toujours du terrain sur la connaissance qui nous est accessible avant la limite : le sujet de la métaphysique devrait être l'éthique et pas les "arts magiques" tels la naissance du monde, sujet que la raison ne peut expérimenter... comment la raison humaine pourrait-elle accéder à de tels sujets ?
Impossible, selon Kant. La CRP, c'est un bon bouquin, surtout les deux préfaces et l'intro qui donnent le motif du bouquin, après ça il faut sauter jusqu'à la Dialectique transcendantale où sont expliqués les paralogismes et les erreurs que produit la raison elle-même dans son mode de fonctionnement, non par le mensonge, mais tout simplement la raison a tort de chercher plus loin que l'expérience possible, et par nature elle cherche l'unité ( je dis ça en gros, hein) : la sensibilité et l'entendement vont de pairs pour créer des principes unifiés que la raison pure gère, cependant ces principes a priori (c'est-à-dire sans intervention de l'expérience) sont illusoires : dieu, la notion de naissance du monde, tout faux, Kant ne dis pas que ça n'existe pas, mais plutôt que la raison pure spéculative (qui copierait les sciences dans ses méthodes) crée ces erreurs de jugement. Il impute toutes ces erreurs aux dogmatismes, Kant dénonce surtout les querelles dans lesquelles s'engagent les différentes philosophies.

Bon c'est très mal expliqué, mais quitte à ne lire qu'une partie de ce livre, je vous conseille la préface de la seconde édition et l'intro, déjà rien que ça, le reste ça vaut pas trop le coup et c'est des trucs à s'embrouiller dans rien, surtout tout le passage sur les catégories ("Logique transcendantale"), autant passer direct à la "Dialectique transcendantale", c'est mon point de vue de fainéant qui a dû résumer le plan du bouquin jadis.
 
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