Dormeur
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Le grand érudit du XIème siècle Abu Hamid Al-Ghazzali, probablement le penseur musulman le plus influent de tous les temps, eu égard à sa vision philosophique et théologique, et à ses contributions allant des mathématiques à la jurisprudence.
Après un long cheminement intellectuel et spirituel, Al-Ghazzali en est venu à conclure que les questions relatives à Dieu et à de nombreux autres aspects de la religion ne pouvaient tout simplement pas être résolues par la raison. En effet, il ne parvenait même pas à se convaincre que sa croyance en Dieu pût être le produit d'une illusion. Même les arguments religieux habituels échouaient à le convaincre définitivement, car il s'était rendu compte qu'ils étaient tous fondés sur des présuppositions de la validité du Texte sacré, de la réalité de la Révélation, et sur d'autres croyances. Quant aux discussions théologiques et philosophiques, aux arguments et contre-arguments, il les considérait comme de pures spéculations.
Selon Al-Ghazzali, il était absolument impossible de prouver l'existence de Dieu.
La réalité que nous appelons "Dieu" se conçoit en dehors du domaine de la perception sensorielle et de la pensée locale, de sorte que la science ne peut ni prouver ni réfuter l'existence de Dieu.
Il finit par conclure que la véritable croyance en Dieu ne peut venir que d'une expérience religieuse authentique; en effet, il pensait que la purification et la contemplation représentaient la bonne façon d'approcher Dieu Ainsi, l'on ne pouvait prétendre à la connaissance de Dieu à partir de la Révélation qu'à condition d'avoir expérimenté ce sentiment de Dieu.
A suivre...
Après un long cheminement intellectuel et spirituel, Al-Ghazzali en est venu à conclure que les questions relatives à Dieu et à de nombreux autres aspects de la religion ne pouvaient tout simplement pas être résolues par la raison. En effet, il ne parvenait même pas à se convaincre que sa croyance en Dieu pût être le produit d'une illusion. Même les arguments religieux habituels échouaient à le convaincre définitivement, car il s'était rendu compte qu'ils étaient tous fondés sur des présuppositions de la validité du Texte sacré, de la réalité de la Révélation, et sur d'autres croyances. Quant aux discussions théologiques et philosophiques, aux arguments et contre-arguments, il les considérait comme de pures spéculations.
Selon Al-Ghazzali, il était absolument impossible de prouver l'existence de Dieu.
La réalité que nous appelons "Dieu" se conçoit en dehors du domaine de la perception sensorielle et de la pensée locale, de sorte que la science ne peut ni prouver ni réfuter l'existence de Dieu.
Il finit par conclure que la véritable croyance en Dieu ne peut venir que d'une expérience religieuse authentique; en effet, il pensait que la purification et la contemplation représentaient la bonne façon d'approcher Dieu Ainsi, l'on ne pouvait prétendre à la connaissance de Dieu à partir de la Révélation qu'à condition d'avoir expérimenté ce sentiment de Dieu.
A suivre...