Croyez-vous en l’histoire?

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Hugo75
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Salut, je me pose cette question depuis un bon moment, j’entends l’histoire au sens général du terme soit un événement passé, je vous demandes si vous y croyez telle qu’on vous la raconte? Le degré de croyance en cette histoire diffère t-elle selon les sources? êtes vous capable de raconter une histoire qu’on vous a raconté sans l’avoir vérifié? Pensez vous que c’est bien?et enfin à quoi pensez-vous que ça serve de raconter une histoire à quelqu’un pensez-vous que c’est pour vous, pour les autres? Si mon point de vu vous intéresse je peux le donner avant que vous ne répondiez sinon vous pourrez juste répondre aux question si vous le voulez. Ce n’est pas une étude c’est des questions que je pose et j’aimerais m’assurer de mes raison et peut-être aussi enrichir les autres par ma façon de voir les choses que je trouve logique. Merci d’avance je demandes au maximum de rester courtois, je ferais de mon mieux pour l’être en retour:)
 
Il y a pas vraiment de façon objective de raconter l’histoire : les historiens ont tous un point de vue, influencé par leur milieu d’appartenance, leurs croyances, leurs valeurs, leur personnalité, voire leur dépendance économique ou les pressions politiques. Il y a des points de vue qui ont plus d’influence, en raison de leurs plus grands moyens économiques et politiques. Par exemple on raconte généralement l’histoire des USA dans une perspective anglo-saxonne plutôt que Amérindienne ou hispanique. On exagère le rôle des Anglais et Américains dans la deuxième guerre mondiale et on minimise le rôle des Soviétiques.

En histoire, l’interprétation peut pas être détachée de la recherche empirique. Mais il y a quand même certaines méthodes de recherches qui permettent de rester dans les limites du raisonnable et de débattre fructueusement entre spécialistes.

Par contre, il y a des façons délirantes de raconter l’histoire qui sont pas une question de point de vue, mais des mensonges et des inventions, ou au mieux des spéculations sans le moindre fondement. Comme des choses qu’on écrit sur Jésus, sur les pyramides, l’Atlantide, etc. Mais il y a aussi des récupérations politiques, idéologiques, de l’histoire, qui se moquent de la réalité et ont des objectifs dans le présent. Par exemple les livres historiques de l’Ancien Testament arrangent les événements de façon à justifier Dieu et à légitimer le « droit » des Juifs sur le pays d’Israël.
 
En histoire, l’interprétation peut pas être détachée de la recherche empirique. Mais il y a quand même certaines méthodes de recherches qui permettent de rester dans les limites du raisonnable et de débattre fructueusement entre spécialistes.
Merci d’avoir répondu, qu’entends-tu par les méthodes du peux les expliquées?
 
Merci d’avoir répondu, qu’entends-tu par les méthodes du peux les expliquées?

Par exemple pour l’histoire ancienne, les historiens comparent entre eux les manuscrits qui nous sont parvenus, ils regardent leurs différences, les parties manquantes, les fautes, les substitutions, pour essayer de reconstruire de façon conjecturale le texte originel.

De façon plus générale : les historiens peuvent formuler une hypothèse sur quelque chose qui se passait autrefois, une pratique, une institution, une mentalité, une crise, etc., mais alors ils doivent chercher à opérationnaliser leur hypothèse, c’est-à-dire chercher des manières de collecter des informations à partir de certaines sources qui puissent avoir un rapport avec la vérité ou fausseté de cette hypothèse.

Par exemple : si un historien dit que le racisme était jugé normal il y a 100 ans, il doit chercher des sources d’informations parmi les documents du passé qui puissent avoir un rapport avec cette question. Il doit aussi savoir comment les aborder, comment les interpréter dans leur contexte pour ne pas les comprendre de travers.

Donc par exemple ici notre historien pourrait chercher comment les anciens manuels scolaires pour les jeunes parlaient des « races humaines » il y a 100 ans. Ou il pourrait lire des textes de loi. Ou encore des archives judiciaires (pour comparer la manière dont on jugeait les blancs et non-blancs). Ces sources d’informations bien délimitées sont ses indicateurs. Mais il doit aussi justifier leur importance pour connaître un contexte historique plus large. On peut imaginer que les manuels utilisés par les écoles publiques reflétaient une vision largement partagée à l’époque, surtout par les élites. De plus, les lois votées dans les assemblées publiques par les élus avaient sûrement une pertinence sociale.

Mais il faut prendre garde à ce que le sens des mots a évolué peu à peu. En apparence, un texte de 1915 est écrit dans la même langue que la nôtre, mais certains mots ont évolué pour ce qui est de leur sens, et si on projette notre sens actuel sur les anciens textes, on commet des erreurs de lecture. Par exemple le mot « débile mental » autrefois était pas essentiellement une grossièreté proférée par des écoliers mal élevés pour se moquer des autres. C’était un terme qui désignait techniquement les personnes avec une déficience intellectuelle, et le terme à l’époque pouvait être peu offensant et pas vraiment grossier. De même, au 17e siècle, un Américain désigne plutôt un Amérindien. Un Mexicain désigne les peuples précolombiens du Mexique, comme les Aztèques.
 
Par exemple pour l’histoire ancienne, les historiens comparent entre eux les manuscrits qui nous sont parvenus, ils regardent leurs différences, les parties manquantes, les fautes, les substitutions, pour essayer de reconstruire de façon conjecturale le texte originel.

De façon plus générale : les historiens peuvent formuler une hypothèse sur quelque chose qui se passait autrefois, une pratique, une institution, une mentalité, une crise, etc., mais alors ils doivent chercher à opérationnaliser leur hypothèse, c’est-à-dire chercher des manières de collecter des informations à partir de certaines sources qui puissent avoir un rapport avec la vérité ou fausseté de cette hypothèse.

Par exemple : si un historien dit que le racisme était jugé normal il y a 100 ans, il doit chercher des sources d’informations parmi les documents du passé qui puissent avoir un rapport avec cette question. Il doit aussi savoir comment les aborder, comment les interpréter dans leur contexte pour ne pas les comprendre de travers.

Donc par exemple ici notre historien pourrait chercher comment les anciens manuels scolaires pour les jeunes parlaient des « races humaines » il y a 100 ans. Ou il pourrait lire des textes de loi. Ou encore des archives judiciaires (pour comparer la manière dont on jugeait les blancs et non-blancs). Ces sources d’informations bien délimitées sont ses indicateurs. Mais il doit aussi justifier leur importance pour connaître un contexte historique plus large. On peut imaginer que les manuels utilisés par les écoles publiques reflétaient une vision largement partagée à l’époque, surtout par les élites. De plus, les lois votées dans les assemblées publiques par les élus avaient sûrement une pertinence sociale.

Mais il faut prendre garde à ce que le sens des mots a évolué peu à peu. En apparence, un texte de 1915 est écrit dans la même langue que la nôtre, mais certains mots ont évolué pour ce qui est de leur sens, et si on projette notre sens actuel sur les anciens textes, on commet des erreurs de lecture. Par exemple le mot « débile mental » autrefois était pas essentiellement une grossièreté proférée par des écoliers mal élevés pour se moquer des autres. C’était un terme qui désignait techniquement les personnes avec une déficience intellectuelle, et le terme à l’époque pouvait être peu offensant et pas vraiment grossier. De même, au 17e siècle, un Américain désigne plutôt un Amérindien. Un Mexicain désigne les peuples précolombiens du Mexique, comme les Aztèques.
Je trouve ça intéressant, par contre je viens de me rendre compte que tu n’avais pas répondu à mes questions dans mon premier msg, soit de savoir si « toi » tu y crois.
 
Par exemple pour l’histoire ancienne, les historiens comparent entre eux les manuscrits qui nous sont parvenus, ils regardent leurs différences, les parties manquantes, les fautes, les substitutions, pour essayer de reconstruire de façon conjecturale le texte originel.

De façon plus générale : les historiens peuvent formuler une hypothèse sur quelque chose qui se passait autrefois, une pratique, une institution, une mentalité, une crise, etc., mais alors ils doivent chercher à opérationnaliser leur hypothèse, c’est-à-dire chercher des manières de collecter des informations à partir de certaines sources qui puissent avoir un rapport avec la vérité ou fausseté de cette hypothèse.

Par exemple : si un historien dit que le racisme était jugé normal il y a 100 ans, il doit chercher des sources d’informations parmi les documents du passé qui puissent avoir un rapport avec cette question. Il doit aussi savoir comment les aborder, comment les interpréter dans leur contexte pour ne pas les comprendre de travers.

Donc par exemple ici notre historien pourrait chercher comment les anciens manuels scolaires pour les jeunes parlaient des « races humaines » il y a 100 ans. Ou il pourrait lire des textes de loi. Ou encore des archives judiciaires (pour comparer la manière dont on jugeait les blancs et non-blancs). Ces sources d’informations bien délimitées sont ses indicateurs. Mais il doit aussi justifier leur importance pour connaître un contexte historique plus large. On peut imaginer que les manuels utilisés par les écoles publiques reflétaient une vision largement partagée à l’époque, surtout par les élites. De plus, les lois votées dans les assemblées publiques par les élus avaient sûrement une pertinence sociale.

Mais il faut prendre garde à ce que le sens des mots a évolué peu à peu. En apparence, un texte de 1915 est écrit dans la même langue que la nôtre, mais certains mots ont évolué pour ce qui est de leur sens, et si on projette notre sens actuel sur les anciens textes, on commet des erreurs de lecture. Par exemple le mot « débile mental » autrefois était pas essentiellement une grossièreté proférée par des écoliers mal élevés pour se moquer des autres. C’était un terme qui désignait techniquement les personnes avec une déficience intellectuelle, et le terme à l’époque pouvait être peu offensant et pas vraiment grossier. De même, au 17e siècle, un Américain désigne plutôt un Amérindien. Un Mexicain désigne les peuples précolombiens du Mexique, comme les Aztèques.
Je trouve intéressant que tu utilise le terme conjectural, et qu’à la fin de ton msg tu parles d’évolution de langue, parce que c’est justement là que le doute s’installe en moi entre croire et ne pas croire en l’histoire ou plutôt est-ce que c’est mon orgueil ou ma raison qui parle, certes je peux observer une évolution par exemple dans le progrès, seulement j’étais présent, pour constater les améliorations, alors certes on voit des vestiges, mais il y’a l’air d’avoir un facteur imprécision assez grave lorsque l’on pousse un peu les recherches, en plus il pourrait y avoir pour rejoindre à ce que tu disais des facteurs subjectif qu’on serait en droit de suspecter liés à ce qu’on observe de la vie, soit une sorte de méfiance, vis à vis de la véracité et de l’intention, puisqu’on sait que l’homme peut mentir pour je ne sais quelle raison,
 
Dernière édition:
Svp j’avou que j’ai assez fermé le débat avec mes questions, mais j’aimerais vraiment qu’on y réponde, c’est toujours pas mal d’avoir quelque infos, mais j’aime bien quand on s’implique un peu, j’ai l’impression que c’est plus enrichissant,
 
Svp j’avou que j’ai assez fermé le débat avec mes questions, mais j’aimerais vraiment qu’on y réponde, c’est toujours pas mal d’avoir quelque infos, mais j’aime bien quand on s’implique un peu, j’ai l’impression que c’est plus enrichissant,
C un sujet qui demande une réflexion
Et vu l’heure mon cerveau a plus de facilité à regarder netflix tu vois mdrrr

Fallait poser ce poste le matin quand on a les idées fraîches ahah
J’y répondrai ce week end
 
Salut, je me pose cette question depuis un bon moment, j’entends l’histoire au sens général du terme soit un événement passé, je vous demandes si vous y croyez telle qu’on vous la raconte? Le degré de croyance en cette histoire diffère t-elle selon les sources? êtes vous capable de raconter une histoire qu’on vous a raconté sans l’avoir vérifié? Pensez vous que c’est bien?et enfin à quoi pensez-vous que ça serve de raconter une histoire à quelqu’un pensez-vous que c’est pour vous, pour les autres? Si mon point de vu vous intéresse je peux le donner avant que vous ne répondiez sinon vous pourrez juste répondre aux question si vous le voulez. Ce n’est pas une étude c’est des questions que je pose et j’aimerais m’assurer de mes raison et peut-être aussi enrichir les autres par ma façon de voir les choses que je trouve logique. Merci d’avance je demandes au maximum de rester courtois, je ferais de mon mieux pour l’être en retour:)

Quand on entend un récit, il faut se poser certaines questions :

- Les événements physiques, sociaux et psychologiques du récit sont-ils cohérents avec notre compréhension ordinaire du reste du monde physique et humain?

- Qui a intérêt à ce qu’on croie à ce récit, et cet intérêt peut-il inspirer des mensonges ou des altérations? Plus précisément, qu’est-ce que mon acte de croire pourrait apporter à la personne qui me dit la chose ou peut-être au groupe qu’elle représente? Si ma mère me dit qu’il fait froid dehors, ça n’a pas le même sens qu’un prêcheur qui me dit que Jésus a transformé sa vie et l’a envoyé en mission.

- Y a-t-il une chaîne de transmission plausible sinon vérifiable entre la personne dont je tiens le récit et les témoins oculaires? Par exemple un des problèmes du Deutéronome dans la Bible est qu’il raconte la mort de Moïse, alors qu’on a longtemps pensé que c’était Moïse qui avait écrit ce livre!

- Quand les faits se sont prétendument produits, existait-il des obstacles de nature physique (distance, paroi, obscurité, etc) ou psychologiques (fatigue, ivresse, âge très jeune, etc) à la perception normale?

- Si les faits remontent à très loin ou appartiennent à un peuple éloigné, est-ce que je comprends les codes et conventions relatifs à la communication, aux genres littéraires, aux expressions imagées, aux techniques rhétoriques, etc. de cette culture? Par exemple certaines lettres du Nouveau Testament sont attribuées à Paul, mais on sait que c’était une pratique admise et assez courante à l’époque de mettre un faux nom à un texte.
 
Salut, je me pose cette question depuis un bon moment, j’entends l’histoire au sens général du terme soit un événement passé, je vous demandes si vous y croyez telle qu’on vous la raconte? Le degré de croyance en cette histoire diffère t-elle selon les sources? êtes vous capable de raconter une histoire qu’on vous a raconté sans l’avoir vérifié? Pensez vous que c’est bien?et enfin à quoi pensez-vous que ça serve de raconter une histoire à quelqu’un pensez-vous que c’est pour vous, pour les autres? Si mon point de vu vous intéresse je peux le donner avant que vous ne répondiez sinon vous pourrez juste répondre aux question si vous le voulez. Ce n’est pas une étude c’est des questions que je pose et j’aimerais m’assurer de mes raison et peut-être aussi enrichir les autres par ma façon de voir les choses que je trouve logique. Merci d’avance je demandes au maximum de rester courtois, je ferais de mon mieux pour l’être en retour:)

perso je trouve l'histoire occidental de l'humanité plus coherente convaincante et interessante que la version islamique de cette histoire
j'ai lu le livre homo sapiens j'ai vraiment apprecier sa lecture ...
 
perso je trouve l'histoire occidental de l'humanité plus coherente convaincante et interessante que la version islamique de cette histoire
j'ai lu le livre homo sapiens j'ai vraiment apprecier sa lecture ...
Et les nouvelles recherche grace a l adn
 
Salut est-ce que vous pouvez juste répondre aux questions svp, ce qui à mon sens permettrait de commencer le débat sur du plus personnel, la c’est trop général à mon goût pour en tirer quelque chose de concret ça par dans tout les sens, je recherche une discutions pas un tutoriel...Si vous voulez je commence ça ne me dérange pas.
 
Quand on entend un récit, il faut se poser certaines questions :

- Les événements physiques, sociaux et psychologiques du récit sont-ils cohérents avec notre compréhension ordinaire du reste du monde physique et humain?

- Qui a intérêt à ce qu’on croie à ce récit, et cet intérêt peut-il inspirer des mensonges ou des altérations? Plus précisément, qu’est-ce que mon acte de croire pourrait apporter à la personne qui me dit la chose ou peut-être au groupe qu’elle représente? Si ma mère me dit qu’il fait froid dehors, ça n’a pas le même sens qu’un prêcheur qui me dit que Jésus a transformé sa vie et l’a envoyé en mission.

- Y a-t-il une chaîne de transmission plausible sinon vérifiable entre la personne dont je tiens le récit et les témoins oculaires? Par exemple un des problèmes du Deutéronome dans la Bible est qu’il raconte la mort de Moïse, alors qu’on a longtemps pensé que c’était Moïse qui avait écrit ce livre!

- Quand les faits se sont prétendument produits, existait-il des obstacles de nature physique (distance, paroi, obscurité, etc) ou psychologiques (fatigue, ivresse, âge très jeune, etc) à la perception normale?

- Si les faits remontent à très loin ou appartiennent à un peuple éloigné, est-ce que je comprends les codes et conventions relatifs à la communication, aux genres littéraires, aux expressions imagées, aux techniques rhétoriques, etc. de cette culture? Par exemple certaines lettres du Nouveau Testament sont attribuées à Paul, mais on sait que c’était une pratique admise et assez courante à l’époque de mettre un faux nom à un texte.
C’est interressant mais ce qui m’intéresse ce n’est pas ce qu’il faudrait faire mais comment toi tu fais et est-ce que toi tu es convaincu ou non, à quel degré ? Qu’est ce qui va faire tu vas être convaincu? Perso sans animosité mais juste pour que tu comprennes à qui tu parles, que ça soit plus facile pour les prochains échange j’ai beaucoup de mal avec les « on sait » surtout en histoire, c’est pour moi le moyen d’imposer tout de suite une vérité, qu’on ne pourrait contester et qui permettrait d’appuyer d’autres paroles alors qu’on a pas fait de vérification ensemble, un genre de malhonnêteté intellectuelle qui nous force à accepté ce que tu n’as montré, c’est un raccourcis trop direct, c’est pour ça que je préfèrerais qu’on parte de plus personnel, parce que la confiance en la recherche des autres à pour moi ses limites, d’ailleurs c’est ce que tu soulignais aussi en parlant d’intérêts.
 
C’est interressant mais ce qui m’intéresse ce n’est pas ce qu’il faudrait faire mais comment toi tu fais et est-ce que toi tu es convaincu ou non, à quel degré ? Qu’est ce qui va faire tu vas être convaincu? Perso sans animosité mais juste pour que tu comprennes à qui tu parles, que ça soit plus facile pour les prochains échange j’ai beaucoup de mal avec les « on sait » surtout en histoire, c’est pour moi le moyen d’imposer tout de suite une vérité, qu’on ne pourrait contester et qui permettrait d’appuyer d’autres paroles alors qu’on a pas fait de vérification ensemble, un genre de malhonnêteté intellectuelle qui nous force à accepté ce que tu n’as montré, c’est un raccourcis trop direct, c’est pour ça que je préfèrerais qu’on parte de plus personnel, parce que la confiance en la recherche des autres à pour moi ses limites, d’ailleurs c’est ce que tu soulignais aussi en parlant d’intérêts.
J'ai pas le niveau je crois pour répondre. Ça vole très haut pour moi. C'est très complexe.
Personnellement je fais plutôt confiance aux personnes qui font des recherches historiques et qui se sont consacrés à ça. C'est pas mon domaine et je n'ai pas les compétences pour écrire l'histoire. Au final je me suis jamais questionnée à ce sujet. Suis-je naïve ?
 
J'ai pas le niveau je crois pour répondre. Ça vole très haut pour moi. C'est très complexe.
Personnellement je fais plutôt confiance aux personnes qui font des recherches historiques et qui se sont consacrés à ça. C'est pas mon domaine et je n'ai pas les compétences pour écrire l'histoire. Au final je me suis jamais questionnée à ce sujet. Suis-je naïve ?
Salut, pour moi il n’y a pas de niveau pour répondre puisque ce n’est que ton choix que tu expose. Justement ce qui m’intéresse c’est de provoquer cette réflexion entre nous tous. Pour moi on est tous plus ou moins naïf j’ai l’impression que c’est en se questionnant qu’on le devient moins.
 
Pour mieux comprendre ta question, pour toi c'est quoi l'histoire ?
L'histoire récente par exemple, on en a des traces, des témoignages sous différentes formes, ce qui permet de se faire une idée en croisant les différents points de vue... Par exemple la 2e guerre mondiale.
Mais les événements de disons 1200 après Jésus-Christ, c'est plus compliqué..
 
Pour mieux comprendre ta question, pour toi c'est quoi l'histoire ?
L'histoire récente par exemple, on en a des traces, des témoignages sous différentes formes, ce qui permet de se faire une idée en croisant les différents points de vue... Par exemple la 2e guerre mondiale.
Mais les événements de disons 1200 après Jésus-Christ, c'est plus compliqué..
Pour moi l’histoire c’est tout évènements passés, je sors du domaine et je ne prends pas en compte la stature certifiée par un tel ou un tel, en gros si tu me racontes une histoire c’est pareil que si un historien m’en raconte une, ce qui va m’intéresser c’est la vérité. Pour la deuxième partie de ton msg je ne comprends pas de quoi tu me parles exactement, toi tu as quoi en ta possession par exemple, qu’est ce que tu peux voir?
 
Pour moi l’histoire c’est tout évènements passés, je sors du domaine et je ne prends pas en compte la stature certifiée par un tel ou un tel, en gros si tu me racontes une histoire c’est pareil que si un historien m’en raconte une, ce qui va m’intéresser c’est la vérité. Pour la deuxième partie de ton msg je ne comprends pas de quoi tu me parles exactement, toi tu as quoi en ta possession par exemple, qu’est ce que tu peux voir?
Pas grand chose à vrai dire..en réalité je ne connais pas grand chose et j'ai pas le temps de faire des recherches précises pour le moment. Peut-être dans quelques années si je trouve un sujet qui me passionne...mais en réalité je vais sans doute me référer à autrui, que ça soit sur des supports ( livres, Internet, anciens journaux...) ou aux témoignages de quelqu'un, non? Donc à un moment il faudra faire confiance ?
 
Pas grand chose à vrai dire..en réalité je ne connais pas grand chose et j'ai pas le temps de faire des recherches précises pour le moment. Peut-être dans quelques années si je trouve un sujet qui me passionne...mais en réalité je vais sans doute me référer à autrui, que ça soit sur des supports ( livres, Internet, anciens journaux...) ou aux témoignages de quelqu'un, non? Donc à un moment il faudra faire confiance ?
Perso je suis plus proche d’abandonner l’histoire que de faire confiance de la ou j’en suis.
 
Salut, je me pose cette question depuis un bon moment, j’entends l’histoire au sens général du terme soit un événement passé, je vous demandes si vous y croyez telle qu’on vous la raconte? Le degré de croyance en cette histoire diffère t-elle selon les sources? êtes vous capable de raconter une histoire qu’on vous a raconté sans l’avoir vérifié? Pensez vous que c’est bien?et enfin à quoi pensez-vous que ça serve de raconter une histoire à quelqu’un pensez-vous que c’est pour vous, pour les autres? Si mon point de vu vous intéresse je peux le donner avant que vous ne répondiez sinon vous pourrez juste répondre aux question si vous le voulez. Ce n’est pas une étude c’est des questions que je pose et j’aimerais m’assurer de mes raison et peut-être aussi enrichir les autres par ma façon de voir les choses que je trouve logique. Merci d’avance je demandes au maximum de rester courtois, je ferais de mon mieux pour l’être en retour:)


salam

oui! je peux croire a des histoires...il y a de toutes sortes d'histoires...des histoires pour rêver...ils peuvent être une leçon à en tirer...ils peuvent être des exemples...c'est aussi des histoires de la vie...
 
Tu peux expliquer pourquoi?

pourquoi je trouve l'histoire occidental plus convaincante que islamique

car le monde est complexe et evolue constament 2 notion que l'on en retrouve pas dans l'histoire islamique
j'ai l'impression que tout es figé dans l'histoire islamique et que c trop simpliste pour comprendre notre realité

je suis par exemple plus convaincu par la theorie de l'evolution que la theorie d'une creation abouti et d'adam et eve
 
Bien sûr de nos jours la mode est d’adhérer à toutes sortes de théories pseudoscientiques et complotistes, trouvées sur l’infâme youtube, des sites minables et des livres encore plus minables écrits par des auteurs qui sont pas reconnus par la communauté scientifique.

Et donc, le résultat est qu’on devient sceptique envers des travaux historiques de qualité tout en gobant avidement des histoires farfelues du genre : les aliens ont construit les pyramides, l’Atlantide a existé, Jésus était un essénien, ou il a eu des enfants avec Marie de Magdala, ou il n’a jamais existé, l’Église catholique a falsifié la Bible, le fils d’Adam a épousé sa soeur, ou pire, des affirmations mensongères sur la Shoah...
 
Bien sûr de nos jours la mode est d’adhérer à toutes sortes de théories pseudoscientiques et complotistes, trouvées sur l’infâme youtube, des sites minables et des livres encore plus minables écrits par des auteurs qui sont pas reconnus par la communauté scientifique.

Et donc, le résultat est qu’on devient sceptique envers des travaux historiques de qualité tout en gobant avidement des histoires farfelues du genre : les aliens ont construit les pyramides, l’Atlantide a existé, Jésus était un essénien, ou il a eu des enfants avec Marie de Magdala, ou il n’a jamais existé, l’Église catholique a falsifié la Bible, le fils d’Adam a épousé sa soeur, ou pire, des affirmations mensongères sur la Shoah...
Pourquoi tu dis ça? qu’est-ce que ça vient faire là?
 
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