Crack
261362 n'est plus
Le monde du cyclisme est sous le choc après la mort de Wouter Weylandt. Sur le Giro ou ailleurs, les réactions se sont multipliées après la disparition du Belge, victime d'un accident mortel lundi lors de la 3e étape du Tour d'Italie. Elles traduisent la tristesse mais aussi l'incrédulité de chacun.
"Dévasté". En un mot, Robbie McEwen a résumé le sentiment de tout le peloton. Pour tous ceux qui aiment et suivent le cyclisme, de près ou de loin, l'accident mortel de Wouter Weylandt, lundi, lors de la 3e étape du Giro, est une terrible nouvelle. Mais elle choque évidemment tout spécialement ses collègues (ou anciens collègues) de tous les jours sur la route. "Ça nous fait réaliser que nous risquons nos vies peut-être un peu trop parfois", a souligné le sprinter Robert Hunter.
Dans l'heure qui a suivi l'annonce de son décès, des dizaines de réactions avaient déjà fleuri, le plus souvent par l'intermédiaire de la messagerie Twitter. A l'heure d'internet, l'hommage devient instantané. Nombreux sont les coureurs, directeurs sportifs ou anciens coureurs à disposer d'un compte. Les mots qui reviennent presque systématiquement sont "choc" et "tristesse". Ce sont, par exemple, deux mots qui reviennent dans la première réaction de Lance Armstrong: "Juste de retour d'un footing et j'ai appris la nouvelle de la mort de Wouter Weylandt sur le Giro aujourd'hui. Je suis choqué et attristé".
Cancellara: "Journée noire"
Si la stupéfaction est la même pour tous, les coureurs qui sont actuellement en Italie pour disputer le Giro sont tout particulièrement abasourdis. Le coup a été difficile à encaisser après l'étape. "Des choses comme ça ne devraient pas arriver. J'ai l'estomac complètement noué", avoue Mark Cavendish, qui a commencé la journée en rose pour la finir en noir, comme tout le monde. "Je ne peux pas trouver les mots pour exprimer ce que je ressens à propos de la mort de Wouter. C'est surréaliste. Ciao Wouter", a pour sa part confié Vincenzo Nibali, lui aussi incrédule lorsqu'il a appris la nouvelle.
"No words, just tears" ("pas de mots, juste des larmes") a écrit de son côté Steven De Jongh. Le Néerlandais, aujourd'hui à la retraite, a été le coéquipier de Wouter Weylandt chez Quick Step pendant quatre saisons, de 2006 à 2009. De Jongh a raison. Il n'y a pas de mots. Particulièrement chez les Belges, qui pleurent un des leurs. Tom Van Damme, le président de la fédération belge, peine d'ailleurs à trouver les siens. "Le cyclisme belge est plongé dans un deuil profond, a-t-il confié. Mes pensées vont à sa famille. Je leur souhaite beaucoup de courage en ces temps difficiles. Pour le reste, les mots me manquent".
[...]
Laurent VERGNE / Eurosport
Source : http://fr.sports.yahoo.com/09052011/70/giro-d-italia-pas-de-mots-juste-des-larmes.html
"Dévasté". En un mot, Robbie McEwen a résumé le sentiment de tout le peloton. Pour tous ceux qui aiment et suivent le cyclisme, de près ou de loin, l'accident mortel de Wouter Weylandt, lundi, lors de la 3e étape du Giro, est une terrible nouvelle. Mais elle choque évidemment tout spécialement ses collègues (ou anciens collègues) de tous les jours sur la route. "Ça nous fait réaliser que nous risquons nos vies peut-être un peu trop parfois", a souligné le sprinter Robert Hunter.
Dans l'heure qui a suivi l'annonce de son décès, des dizaines de réactions avaient déjà fleuri, le plus souvent par l'intermédiaire de la messagerie Twitter. A l'heure d'internet, l'hommage devient instantané. Nombreux sont les coureurs, directeurs sportifs ou anciens coureurs à disposer d'un compte. Les mots qui reviennent presque systématiquement sont "choc" et "tristesse". Ce sont, par exemple, deux mots qui reviennent dans la première réaction de Lance Armstrong: "Juste de retour d'un footing et j'ai appris la nouvelle de la mort de Wouter Weylandt sur le Giro aujourd'hui. Je suis choqué et attristé".
Cancellara: "Journée noire"
Si la stupéfaction est la même pour tous, les coureurs qui sont actuellement en Italie pour disputer le Giro sont tout particulièrement abasourdis. Le coup a été difficile à encaisser après l'étape. "Des choses comme ça ne devraient pas arriver. J'ai l'estomac complètement noué", avoue Mark Cavendish, qui a commencé la journée en rose pour la finir en noir, comme tout le monde. "Je ne peux pas trouver les mots pour exprimer ce que je ressens à propos de la mort de Wouter. C'est surréaliste. Ciao Wouter", a pour sa part confié Vincenzo Nibali, lui aussi incrédule lorsqu'il a appris la nouvelle.
"No words, just tears" ("pas de mots, juste des larmes") a écrit de son côté Steven De Jongh. Le Néerlandais, aujourd'hui à la retraite, a été le coéquipier de Wouter Weylandt chez Quick Step pendant quatre saisons, de 2006 à 2009. De Jongh a raison. Il n'y a pas de mots. Particulièrement chez les Belges, qui pleurent un des leurs. Tom Van Damme, le président de la fédération belge, peine d'ailleurs à trouver les siens. "Le cyclisme belge est plongé dans un deuil profond, a-t-il confié. Mes pensées vont à sa famille. Je leur souhaite beaucoup de courage en ces temps difficiles. Pour le reste, les mots me manquent".
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Laurent VERGNE / Eurosport
Source : http://fr.sports.yahoo.com/09052011/70/giro-d-italia-pas-de-mots-juste-des-larmes.html