Le vélo, c'est la santé. C'est bon pour le cur. C'est bon pour les jambes. C'est bon pour la concentration. Et, à condition de ne pas se laisser séduire par le dernier modèle de chez Scott à quelque 6 000 euros, c'est même bon pour le portefeuille. Une chose pour laquelle ça n'est pas bon du tout, en revanche, c'est la capacité des cyclistes à se reproduire.
Dysfonctionnements érectiles
Ce n'est d'ailleurs pas moi qui le dit mais le professeur Steven Schrader, un expert américain du National Institute of Occupational Safety and Health. Pour ce véritable ennemi de la petite reine, auteur d'une étude sur les dysfonctionnements érectiles, la question n'est même pas de savoir « si » un pédaleur fréquent risque de devenir impuissant mais bien de prévoir « quand » il le deviendra
Hum, ça fait peur, hein ? Et si la métaphore n'était pas totalement inappropriée au contexte, j'irais jusqu'à dire que ça fout les boules
Selon cet aimable spécialiste, ce n'est pas tant le vélo qui pose problème, mais plutôt la selle. Car si poser son derrière sur une chaise n'est dangereux que lorsqu'elle est électrique et située au bout du couloir de la mort d'une prison texane, l'installer trop longtemps sur le petit promontoire de cuir de votre bicloune est une véritable torture pour le périnée.
Bon, d'accord, ce n'est pas le petit quart d'heure passé à se rendre au bureau le matin qui empêchera le jeune cadre en communication-marketing doté d'une conscience écologique de s'assurer une descendance, mais quiconque arpente les pistes cyclables plusieurs heures par semaine peut s'attendre à d'assez mauvaises surprises.
Méchante selle de vélo
Peu de gens le savent, mais la pression imposée aux parties génitales d'un cycliste en action est sept fois supérieure à celle que génère un simple tabouret de bar. Ce qui revient à dire que l'alcoolique se contentant de regarder passer le Tour de France sur l'écran plasma de son bistrot favori prend meilleur soin de son intégrité physique que le moins dopé des participants à la fameuse épreuve !
C'est mécanique : le canal pudendal, un truc que vous et moi possédons (enfin, en principe, et seulement si vous disposez également d'un chromosome Y) contient en effet une artère et un nerf dont le job est, pour la première, d'alimenter le pénis en sang frais et, pour le second, de lui permettre de se rendre compte qu'on est en train de lui faire du bien.
Sur une selle, ce pauvre petit canal est tellement compressé qu'il finit par perdre son élasticité naturelle. Ainsi rabougri, les chances qu'il puisse encore assurer ses missions deviennent aussi minces qu'un, euh, comment dire, canal pudendal compressé Et alors là, adieu la gaudriole !
Mais le professeur Schrader est peut-être un peu dur (forcément : il ne fait pas de vélo). Quelques uns de ses confrères préfèrent en effet limiter à 5% la proportion de cyclistes acharnés qui devront, un jour ou l'autre, verser un peu de Viagra dans leur gourde avant de partir en randonnée. A condition toutefois qu'il ne s'agisse pas d'une randonnée alpine, puisque les amateurs de grimpette (ha ! ) courent le risque supplémentaire de voir leur scrotum se calcifier sous l'effort. Un vrai cercle vicieux.
Dysfonctionnements érectiles
Ce n'est d'ailleurs pas moi qui le dit mais le professeur Steven Schrader, un expert américain du National Institute of Occupational Safety and Health. Pour ce véritable ennemi de la petite reine, auteur d'une étude sur les dysfonctionnements érectiles, la question n'est même pas de savoir « si » un pédaleur fréquent risque de devenir impuissant mais bien de prévoir « quand » il le deviendra
Hum, ça fait peur, hein ? Et si la métaphore n'était pas totalement inappropriée au contexte, j'irais jusqu'à dire que ça fout les boules
Selon cet aimable spécialiste, ce n'est pas tant le vélo qui pose problème, mais plutôt la selle. Car si poser son derrière sur une chaise n'est dangereux que lorsqu'elle est électrique et située au bout du couloir de la mort d'une prison texane, l'installer trop longtemps sur le petit promontoire de cuir de votre bicloune est une véritable torture pour le périnée.
Bon, d'accord, ce n'est pas le petit quart d'heure passé à se rendre au bureau le matin qui empêchera le jeune cadre en communication-marketing doté d'une conscience écologique de s'assurer une descendance, mais quiconque arpente les pistes cyclables plusieurs heures par semaine peut s'attendre à d'assez mauvaises surprises.
Méchante selle de vélo
Peu de gens le savent, mais la pression imposée aux parties génitales d'un cycliste en action est sept fois supérieure à celle que génère un simple tabouret de bar. Ce qui revient à dire que l'alcoolique se contentant de regarder passer le Tour de France sur l'écran plasma de son bistrot favori prend meilleur soin de son intégrité physique que le moins dopé des participants à la fameuse épreuve !
C'est mécanique : le canal pudendal, un truc que vous et moi possédons (enfin, en principe, et seulement si vous disposez également d'un chromosome Y) contient en effet une artère et un nerf dont le job est, pour la première, d'alimenter le pénis en sang frais et, pour le second, de lui permettre de se rendre compte qu'on est en train de lui faire du bien.
Sur une selle, ce pauvre petit canal est tellement compressé qu'il finit par perdre son élasticité naturelle. Ainsi rabougri, les chances qu'il puisse encore assurer ses missions deviennent aussi minces qu'un, euh, comment dire, canal pudendal compressé Et alors là, adieu la gaudriole !
Mais le professeur Schrader est peut-être un peu dur (forcément : il ne fait pas de vélo). Quelques uns de ses confrères préfèrent en effet limiter à 5% la proportion de cyclistes acharnés qui devront, un jour ou l'autre, verser un peu de Viagra dans leur gourde avant de partir en randonnée. A condition toutefois qu'il ne s'agisse pas d'une randonnée alpine, puisque les amateurs de grimpette (ha ! ) courent le risque supplémentaire de voir leur scrotum se calcifier sous l'effort. Un vrai cercle vicieux.