Dahou Ould Kablia, ministre de lIntérieur, a refusé, lundi 31 octobre, de se prononcer en détail sur laffaire du rapt de trois coopérants européens (deux Espagnols et une Italienne) survenu le 23 octobre au camp de réfugiés sahraouis de Rabuni, à une cinquantaine de kilomètres de Tindouf.
« Le kidnapping ne sest pas passé dans une zone sous notre contrôle. Cela sest passé dans une zone qui échappe à notre contrôle et qui est sous tutelle de lorganisme que vous connaissez et qui est le Polisario. Nous navons aucun commentaire à faire car nous navons pratiquement aucune information », a‑t‑il déclaré. M. Ould Kablia sexprimait en marge de la visite du président Abdelaziz Bouteflika au chantier du nouveau Centre international des conférences de la capitale, Club des Pins, à lOuest dAlger. Le ministre de lintérieur a refusé de se prononcer sur létat actuel des coopérants kidnappés. Il sest même permis dironiser : « leur puce GPS quils ont ne nous dit pas sils sont vivants ou pas ! Dites‑moi si je suis vivant je vous dirai que oui ! », a‑t‑il répliqué à une question dune journaliste.
LAlgérie se désintéresse‑t‑elle du dossier alors que le kidnapping des trois humanitaire a eu lieu sur son propre territoire ? Samedi 29 octobre, Kamel Rezzag‑Bara, conseiller sécuritaire du président de la République, a estimé que les Saharouis luttent contre d'autres forces « qui interviennent pour jeter de l'ombre dans la trajectoire de son combat ». Il na pas identifié ces forces.
Aino Frenandez Coin, membre de l'association des Amis du peuple sahraoui en Estrémadure (Espagne), Enrico Gonyalons, membre de l'ONG espagnole Munupa et l'italienne Rossella Urru, membre de l'ONG CCISPP auraient été kidnappés par Al‑Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon un médiateur malien. « Les trois otages européens sont en vie. C'est l'un des ravisseurs, membre d'Aqmi qui nous a communiqué l'information », a affirmé à l'AFP ce médiateur basé dans un pays d'Afrique de l'Ouest.
TSA
« Le kidnapping ne sest pas passé dans une zone sous notre contrôle. Cela sest passé dans une zone qui échappe à notre contrôle et qui est sous tutelle de lorganisme que vous connaissez et qui est le Polisario. Nous navons aucun commentaire à faire car nous navons pratiquement aucune information », a‑t‑il déclaré. M. Ould Kablia sexprimait en marge de la visite du président Abdelaziz Bouteflika au chantier du nouveau Centre international des conférences de la capitale, Club des Pins, à lOuest dAlger. Le ministre de lintérieur a refusé de se prononcer sur létat actuel des coopérants kidnappés. Il sest même permis dironiser : « leur puce GPS quils ont ne nous dit pas sils sont vivants ou pas ! Dites‑moi si je suis vivant je vous dirai que oui ! », a‑t‑il répliqué à une question dune journaliste.
LAlgérie se désintéresse‑t‑elle du dossier alors que le kidnapping des trois humanitaire a eu lieu sur son propre territoire ? Samedi 29 octobre, Kamel Rezzag‑Bara, conseiller sécuritaire du président de la République, a estimé que les Saharouis luttent contre d'autres forces « qui interviennent pour jeter de l'ombre dans la trajectoire de son combat ». Il na pas identifié ces forces.
Aino Frenandez Coin, membre de l'association des Amis du peuple sahraoui en Estrémadure (Espagne), Enrico Gonyalons, membre de l'ONG espagnole Munupa et l'italienne Rossella Urru, membre de l'ONG CCISPP auraient été kidnappés par Al‑Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon un médiateur malien. « Les trois otages européens sont en vie. C'est l'un des ravisseurs, membre d'Aqmi qui nous a communiqué l'information », a affirmé à l'AFP ce médiateur basé dans un pays d'Afrique de l'Ouest.
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