ahmed II
Sweet & Sour
«Lorsque j'ouvris Nietzsche pour la première fois, je fus profondément choqué.
Noir sur blanc, il avait l'audace d'affirmer: "Dieu est mort!" Comment! Je venais
d'apprendre que Dieu n'existait pas et maintenant quelqu'un me faisait part
de son décès! Mes premiers soupçons prirent naissance. Zarathoustra me
parut un héros grandiose dont j'admirais la grandeur d'âme, mais en même
temps il se trahissait par des puérilités que, moi Dali, j'avais dépassées.
Un jour je serai plus grand que lui! Le lendemain de ma première lecture
d'Ainsi parlait Zarathoustra, j'avais déjà mon idée sur Nietzsche.
C'était un faible qui avait eu la faiblesse de devenir fou, alors que dans
ce domaine l'essentiel est de ne pas devenir fou!»
Noir sur blanc, il avait l'audace d'affirmer: "Dieu est mort!" Comment! Je venais
d'apprendre que Dieu n'existait pas et maintenant quelqu'un me faisait part
de son décès! Mes premiers soupçons prirent naissance. Zarathoustra me
parut un héros grandiose dont j'admirais la grandeur d'âme, mais en même
temps il se trahissait par des puérilités que, moi Dali, j'avais dépassées.
Un jour je serai plus grand que lui! Le lendemain de ma première lecture
d'Ainsi parlait Zarathoustra, j'avais déjà mon idée sur Nietzsche.
C'était un faible qui avait eu la faiblesse de devenir fou, alors que dans
ce domaine l'essentiel est de ne pas devenir fou!»