Dalil boubakeur à la présidence du conseil d'orientation de la fondation pour l'islam

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion latifa8
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Le recteur de la grande mosquée de Paris (GMP), Dalil Boubakeur, va prendre la présidence du conseil d’orientation chargé de repérer les projets financés par la future Fondation pour l’islam de France, a-t-on appris mardi de sources concordantes. Ce conseil d’orientation sera chargé « de proposer et d’évaluer » au conseil d’administration de la fondation, qui doit être présidé par Jean-Pierre Chevènement, « les programmes qui lui seront soumis », avait précisé lundi le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.
Deux fois président du CFCMDalil Boubakeur, 75 ans, dirigera un conseil d’orientation comportant de 20 à 22 membres, dont six autres représentants des fédérations musulmanes (GMP liée à l’Algérie, RMF et UMF marocains, CCMTF turc), a indiqué à l’AFP l’entourage du recteur et une source proche de la fondation. A la tête de la GMP depuis près d’un quart de siècle, Dalil Boubakeur a été par deux fois président du Conseil français du culte musulman (CFCM), de 2003 à 2008 puis de 2013 à 2015.
 
Suscitant un début de polémique, sa nomination avait été critiquée par plusieurs personnalités qui estimaient qu’il fallait un musulman pour présider cette fondation. Un point sur lequel l’ancien responsable politique du MRC a répondu dans cette interview. « Le futur président de cette fondation ne sera pas chargé de promouvoir l’islam. Je ne suis pas musulman. Je suis un républicain laïc. Je n’entends nullement m’immiscer dans la sphère du religieux ».
 
Le recteur de la grande mosquée de Paris (GMP), Dalil Boubakeur, va prendre la présidence du conseil d’orientation chargé de repérer les projets financés par la future Fondation pour l’islam de France, a-t-on appris mardi de sources concordantes. Ce conseil d’orientation sera chargé « de proposer et d’évaluer » au conseil d’administration de la fondation, qui doit être présidé par Jean-Pierre Chevènement, « les programmes qui lui seront soumis », avait précisé lundi le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.
Deux fois président du CFCMDalil Boubakeur, 75 ans, dirigera un conseil d’orientation comportant de 20 à 22 membres, dont six autres représentants des fédérations musulmanes (GMP liée à l’Algérie, RMF et UMF marocains, CCMTF turc), a indiqué à l’AFP l’entourage du recteur et une source proche de la fondation. A la tête de la GMP depuis près d’un quart de siècle, Dalil Boubakeur a été par deux fois président du Conseil français du culte musulman (CFCM), de 2003 à 2008 puis de 2013 à 2015.
Tu es contente?
 
Le recteur de la grande mosquée de Paris (GMP), Dalil Boubakeur, va prendre la présidence du conseil d’orientation chargé de repérer les projets financés par la future Fondation pour l’islam de France, a-t-on appris mardi de sources concordantes. Ce conseil d’orientation sera chargé « de proposer et d’évaluer » au conseil d’administration de la fondation, qui doit être présidé par Jean-Pierre Chevènement, « les programmes qui lui seront soumis », avait précisé lundi le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.
Deux fois président du CFCMDalil Boubakeur, 75 ans, dirigera un conseil d’orientation comportant de 20 à 22 membres, dont six autres représentants des fédérations musulmanes (GMP liée à l’Algérie, RMF et UMF marocains, CCMTF turc), a indiqué à l’AFP l’entourage du recteur et une source proche de la fondation. A la tête de la GMP depuis près d’un quart de siècle, Dalil Boubakeur a été par deux fois président du Conseil français du culte musulman (CFCM), de 2003 à 2008 puis de 2013 à 2015.


le bouteflika de l'Islam de France :)
 
Jean-Pierre Chevènement est le fils de Pierre Chevènement, instituteur, et de Juliette Garessus, institutrice.
La famille Chevènement est une famille franc-comtoise d'origine suisse (canton de Fribourg), dont le nom était à l'origine Schwennemann, francisé en Chevènement au xviiie siècle
 
J'aimerais bien que l'on m'explique ce que c'est un républicain laïc. :intello:

Abstraction de ce point, j'aime beaucoup cette phrase qui en dit long sur l'absence de neutralité de son auteur. A croire qu'il y aurait un antagonisme entre les deux. :confused:

J'espère que cela finira vite aux oubliettes.

Bonsoir,

ARTICLE PREMIER. [De la constitution française]
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.
La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales.


C’est simplement une manière d’affirmer sa citoyenneté française.

Cordialement
 
Bonsoir,

ARTICLE PREMIER. [De la constitution française]
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.
La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales.


C’est simplement une manière d’affirmer sa citoyenneté française.

Cordialement

Bonsoir,

Merci, je le sais. Mais la réponse ne se trouve pas là. ;)

Cette expression revêt une signification douteuse, du fait de la manipulation du concept de laïcité. C'est là où je veux en venir.:)
 
Surtout que la laïcité s'applique à l'état( et représentant) et non aux citoyens.
Le parcours citoyen :
Ce parcours est destiné à accompagner progressivement les collégiens à devenir des citoyens autonomes, engagés, actifs et ouverts sur le monde.
Nous souhaitons que soient mis en place des dispositifs innovants d’apprentissage et d’appropriation des valeurs de la République constitués d’actions concrètes au coeur desquelles seront déclinées les valeurs de citoyenneté inspirées notamment de la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen : la liberté des uns qui s’arrête là où commence celle des autres, qui permet de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui, la liberté d’opinion, d’expression, de culte ; l’égalité devant la loi, l’égalité des chances contre les discriminations, l’égalité des droits, l’égalité entre les femmes et les hommes ; la fraternité comme l’entraide sociale, la solidarité, le respect de soi-même et des autres, l’engagement ; la laïcité comme garantie d'une impartialité vis-à-vis des croyances, le choix de croire ou ne pas croire ; les symboles de la République comme le drapeau français, la Marseillaise, Marianne…
 
Le parcours citoyen :
Ce parcours est destiné à accompagner progressivement les collégiens à devenir des citoyens autonomes, engagés, actifs et ouverts sur le monde.
Nous souhaitons que soient mis en place des dispositifs innovants d’apprentissage et d’appropriation des valeurs de la République constitués d’actions concrètes au coeur desquelles seront déclinées les valeurs de citoyenneté inspirées notamment de la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen : la liberté des uns qui s’arrête là où commence celle des autres, qui permet de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui, la liberté d’opinion, d’expression, de culte ; l’égalité devant la loi, l’égalité des chances contre les discriminations, l’égalité des droits, l’égalité entre les femmes et les hommes ; la fraternité comme l’entraide sociale, la solidarité, le respect de soi-même et des autres, l’engagement ; la laïcité comme garantie d'une impartialité vis-à-vis des croyances, le choix de croire ou ne pas croire ; les symboles de la République comme le drapeau français, la Marseillaise, Marianne…
Et ?
 
Le parcours citoyen :
Ce parcours est destiné à accompagner progressivement les collégiens à devenir des citoyens autonomes, engagés, actifs et ouverts sur le monde.
Nous souhaitons que soient mis en place des dispositifs innovants d’apprentissage et d’appropriation des valeurs de la République constitués d’actions concrètes au coeur desquelles seront déclinées les valeurs de citoyenneté inspirées notamment de la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen : la liberté des uns qui s’arrête là où commence celle des autres, qui permet de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui, la liberté d’opinion, d’expression, de culte ; l’égalité devant la loi, l’égalité des chances contre les discriminations, l’égalité des droits, l’égalité entre les femmes et les hommes ; la fraternité comme l’entraide sociale, la solidarité, le respect de soi-même et des autres, l’engagement ; la laïcité comme garantie d'une impartialité vis-à-vis des croyances, le choix de croire ou ne pas croire ; les symboles de la République comme le drapeau français, la Marseillaise, Marianne…

C'est quoi ce robot ?
 
Bonsoir,

Merci, je le sais. Mais la réponse ne se trouve pas là.

Cette expression revêt une signification douteuse, du fait de la manipulation du concept de laïcité. C'est là où je veux en venir.

Bonsoir,

@Kaiserin

Que le concept de laïcité soit manipulé et instrumentalisé par certains, vous avez raison. Mais en, quoi l’expression de revendication "je suis un républicain français et laïque", ici utilisé par J.P. Chevènement, serait-elle douteuse ?

Surtout que la laïcité s'applique à l'état( et représentant) et non aux citoyens.

@zozo357

La France est laïque, pas les citoyens. Vous avez en partie raison. La laïcité est un principe directeur de la constitution française. À ce titre elle irrigue tous le corpus législatif. Aucune loi ne peut s’affranchir de ce principe. Ainsi, en tant que citoyen vous pouvez être en désaccord avec le concept de laïcité, mais dans vos actes vous ne pouvez pas ne pas respecter ses obligations. À cette occasion vous adoptez un comportement laïc.

Cordialement
 
Bonsoir,

@Kaiserin

Que le concept de laïcité soit manipulé et instrumentalisé par certains, vous avez raison. Mais en, quoi l’expression de revendication "je suis un républicain français et laïque", ici utilisé par J.P. Chevènement, serait-elle douteuse ?

Bonsoir,

Voilà la citation "Je ne suis pas musulman. Je suis un républicain laïc.".

Déjà la mise en exergue systématique de la laïcité, souvent de façon inopportune, est révélatrice de certains préjugés.

Mais en outre, se présenter de cette façon, en opposant "musulman" et "laïc" ne fait qu'enfoncer le clou concernant ces préjugés.

Certaines phrases ne sont jamais innocentes.
 
Bonsoir,

@zozo357

La France est laïque, pas les citoyens. Vous avez en partie raison. La laïcité est un principe directeur de la constitution française. À ce titre elle irrigue tous le corpus législatif. Aucune loi ne peut s’affranchir de ce principe. Ainsi, en tant que citoyen vous pouvez être en désaccord avec le concept de laïcité, mais dans vos actes vous ne pouvez pas ne pas respecter ses obligations. À cette occasion vous adoptez un comportement laïc.

Cordialement
Absolument vrai, on est d'abord laïc et français puis musulman ou chrétien ou naturiste etc... :)
 
Bonsoir,

Voilà la citation "Je ne suis pas musulman. Je suis un républicain laïc.".

Déjà la mise en exergue systématique de la laïcité, souvent de façon inopportune, est révélatrice de certains préjugés.

Mais en outre, se présenter de cette façon, en opposant "musulman" et "laïc" ne fait qu'enfoncer le clou concernant ces préjugés.

Certaines phrases ne sont jamais innocentes.

Bonjour,

Je serai en accord avec votre interprétation si la déclaration de J.P. Chevènement n’avait que ces deux phrases : "Je ne suis pas musulman. Je suis un républicain laïc". Or, si l’on considère son discours tel qu’il est rapporté par Latifa8, on peut raisonnablement en faire une autre.

" Le futur président de cette fondation ne sera pas chargé de promouvoir l’islam. Je ne suis pas musulman. Je suis un républicain laïc. Je n’entends nullement m’immiscer dans la sphère du religieux".

Il y a une césure dans l’expression de Chevènement ; Entre je ne promouvrai pas l’islam, parce que je ne suis pas musulman et je suis républicain et laïque donc je ne m’immiscerai pas dans le religieux. J’y lis là, au contraire, dans la complémentarité des deux parties, une déclaration de neutralité. Il serait intéressant de lire l’ensemble de son intervention pour se faire une idée plus précise de ses intentions.
 
Absolument vrai, on est d'abord laïc et français puis musulman ou chrétien ou naturiste etc... :)

Bonjour latifa8,

Je ne suis pas en accord avec votre déclaration. Laïcité et religion sont deux catégories différentes. On ne peut les hiérarchiser parce qu’elles ne procèdent pas des même principes.

Les croyances ont besoin de dogmes, de certitudes, et de foi. La laïcité procède de la raison, de la connaissance et de la reconnaissance des autres, et de l’acceptation de besoins déterminés comme communs.

On peut être croyant, et se vivre principalement comme tel, et reconnaitre la nécessité de s’adapter aux autres qu’ils soient d’une autre religion ou non.

La démarche ne réside pas dans une hiérarchisation des positions de vie - qui mène pratiquement à la xénophobie et au racisme, ma position est supérieure à la vôtre, le français est supérieure au musulman - mais à des interrogations et interprétations permanentes des croyances pour s’adapter à ce que j’appelle la raison commune. La laïcité permet cette position commune.
 
Bonjour,

Je serai en accord avec votre interprétation si la déclaration de J.P. Chevènement n’avait que ces deux phrases : "Je ne suis pas musulman. Je suis un républicain laïc". Or, si l’on considère son discours tel qu’il est rapporté par Latifa8, on peut raisonnablement en faire une autre.

" Le futur président de cette fondation ne sera pas chargé de promouvoir l’islam. Je ne suis pas musulman. Je suis un républicain laïc. Je n’entends nullement m’immiscer dans la sphère du religieux".

Il y a une césure dans l’expression de Chevènement ; Entre je ne promouvrai pas l’islam, parce que je ne suis pas musulman et je suis républicain et laïque donc je ne m’immiscerai pas dans le religieux. J’y lis là, au contraire, dans la complémentarité des deux parties, une déclaration de neutralité. Il serait intéressant de lire l’ensemble de son intervention pour se faire une idée plus précise de ses intentions.

Bonjour,

Il est évident qu'une telle entité n'a pas pour but d'assurer la promotion de l'Islam, qu'il y ait à sa tête un musulman ou pas.

Vu les précédentes déclarations de Chevènement, cette phrase n'est pas anodine. La neutralité n'est pas une de ses caractéristiques.

Il est systématiquement dans les clivages. Ses intentions tendancieuses ne sont pas méconnues.
 
Bonjour latifa8,

Je ne suis pas en accord avec votre déclaration. Laïcité et religion sont deux catégories différentes. On ne peut les hiérarchiser parce qu’elles ne procèdent pas des même principes.

Les croyances ont besoin de dogmes, de certitudes, et de foi. La laïcité procède de la raison, de la connaissance et de la reconnaissance des autres, et de l’acceptation de besoins déterminés comme communs.

On peut être croyant, et se vivre principalement comme tel, et reconnaitre la nécessité de s’adapter aux autres qu’ils soient d’une autre religion ou non.

La démarche ne réside pas dans une hiérarchisation des positions de vie - qui mène pratiquement à la xénophobie et au racisme, ma position est supérieure à la vôtre, le français est supérieure au musulman - mais à des interrogations et interprétations permanentes des croyances pour s’adapter à ce que j’appelle la raison commune. La laïcité permet cette position commune.
Je n'ai pas cherché à créer une hiérarchie, j'ai simplement plassé la laïcité et la France avant le reste.
On respecte tout d'abord les lois de la république avant toute autre chose !
 
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