Pirouettete
杜妮娅
http://www.lemonde.fr/economie/port...et-pour-la-societe-generale_1186851_3234.html
Les echos d'aujourd'hui
La décision du président de la banque française prendra effet le 6 mai. "Les attaques répétées qui me visent personnellement, en France, depuis 15 mois m'affectent mais surtout elles risquent de nuire à une banque de 163 000 personnes", estime-t-il.
Daniel Bouton - AFP/Eric Piermont"Les attaques répétées qui me visent personnellement, en France, depuis 15 mois m'affectent mais surtout elles risquent de nuire à une banque de 163 000 personnes." Telle est la conviction de Daniel Bouton, et la raison qu'il invoque pour expliquer dans un communiqué qu'il met fin à ses fonctions de président du conseil d'administration de la banque française. Sa décision prendra effet le 6 mai prochain, date à laquelle ledit conseil élira son successeur.
Depuis le 24 janvier 2008, où a été révélée la mise à jour d'une fraude de 4,9 milliards d'euros dans les activités de marché, Daniel Bouton a été mis en cause à plusieurs reprises. D'abord dans ce qui est rapidement devenu " l'affaire Kerviel" - désormais devant la justice. Puis concernant sa rémunération. Alors que le gouvernement haussait le ton sur la rémunération des grands patrons, l'annonce de l'attribution de stocks-options aux dirigeants de Société Générale - 70.000 à Daniel Bouton - a suscité la vindicte... qui n' a fait reculer le groupe qu'après plusieurs jours et une pression appuyée des pouvoirs publics. La polémique avait repris plus récemment, avec l'information divulguée par "L'Express" selon laquelle Daniel Bouton bénéficierait d'une retraite d'un million d'euros.
"Dix années de croissance forte et harmonieuse"
A l'heure où il quitte l'entreprise dans laquelle il aura travaillé 18 ans et qu'il aura dirigée durant une dizaine d'années, Daniel Bouton ne cache pas sa réussite. "Société Générale a connu sous ma direction dix années de croissance forte et harmonieuse pour les clients, les salariés et les actionnaires au premier rang desquels les salariés, avec un bon équilibre entre les activités de banque de détail en France et à l'étranger et une banque de financement et d'investissement de grande qualité", juge-t-il ainsi, soulignant aussi "la formidable unité" de l'entreprise au moment de l'affaire Kerviel.
Arrogant et hautain pour ses détracteurs, Daniel Bouton concède avoir, "comme tout dirigeant, (...) certainement fait des erreurs". Mais estime que "la stratégie adoptée permet à Société Générale de compter parmi les plus belles de la zone euro".
Les echos d'aujourd'hui
La décision du président de la banque française prendra effet le 6 mai. "Les attaques répétées qui me visent personnellement, en France, depuis 15 mois m'affectent mais surtout elles risquent de nuire à une banque de 163 000 personnes", estime-t-il.
Daniel Bouton - AFP/Eric Piermont"Les attaques répétées qui me visent personnellement, en France, depuis 15 mois m'affectent mais surtout elles risquent de nuire à une banque de 163 000 personnes." Telle est la conviction de Daniel Bouton, et la raison qu'il invoque pour expliquer dans un communiqué qu'il met fin à ses fonctions de président du conseil d'administration de la banque française. Sa décision prendra effet le 6 mai prochain, date à laquelle ledit conseil élira son successeur.
Depuis le 24 janvier 2008, où a été révélée la mise à jour d'une fraude de 4,9 milliards d'euros dans les activités de marché, Daniel Bouton a été mis en cause à plusieurs reprises. D'abord dans ce qui est rapidement devenu " l'affaire Kerviel" - désormais devant la justice. Puis concernant sa rémunération. Alors que le gouvernement haussait le ton sur la rémunération des grands patrons, l'annonce de l'attribution de stocks-options aux dirigeants de Société Générale - 70.000 à Daniel Bouton - a suscité la vindicte... qui n' a fait reculer le groupe qu'après plusieurs jours et une pression appuyée des pouvoirs publics. La polémique avait repris plus récemment, avec l'information divulguée par "L'Express" selon laquelle Daniel Bouton bénéficierait d'une retraite d'un million d'euros.
"Dix années de croissance forte et harmonieuse"
A l'heure où il quitte l'entreprise dans laquelle il aura travaillé 18 ans et qu'il aura dirigée durant une dizaine d'années, Daniel Bouton ne cache pas sa réussite. "Société Générale a connu sous ma direction dix années de croissance forte et harmonieuse pour les clients, les salariés et les actionnaires au premier rang desquels les salariés, avec un bon équilibre entre les activités de banque de détail en France et à l'étranger et une banque de financement et d'investissement de grande qualité", juge-t-il ainsi, soulignant aussi "la formidable unité" de l'entreprise au moment de l'affaire Kerviel.
Arrogant et hautain pour ses détracteurs, Daniel Bouton concède avoir, "comme tout dirigeant, (...) certainement fait des erreurs". Mais estime que "la stratégie adoptée permet à Société Générale de compter parmi les plus belles de la zone euro".
