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Dans certains quartiers, les filles se voient reprocher tout succès scolaire trop affiché
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[QUOTE="Personne2, post: 18176118, member: 375825"] [ATTACH type="full" alt="convergence scolaite aprés deux générations.png"]386686[/ATTACH] L'un des co-auteurs de l'article, le chercheur à l'Ined (Institut national d'études démographiques) Mathieu Ichou, explique à ASI avoir travaillé sur la questions des [URL='https://www.cnesco.fr/wp-content/uploads/2016/09/ichou_seul1.pdf']trajectoires et des performances scolaires des enfants issus de l'immigration[/URL] dans le cadre de sa thèse, et plus récemment sur le niveau de diplôme atteint par les immigré·es et leurs descendant·es dans une enquête statistique coproduite par l'Ined et l'Insee, [URL='https://teo.site.ined.fr/']Trajectoire et origine [I]2[/I][/URL] (TeO2). "Dans les familles maghrébines, les filles ont tendance à réussir un peu mieux que les garçons et à sortir du système éducatif avec des diplômes plus élevés", dit-il. C'est vrai dans ces familles comme c'est vrai dans la population majoritaire, précise-t-il : dans la population majoritaire, 26% des femmes sont diplômées à bac+3 et au-delà pour 23% des hommes, tandis que parmi les enfants d'immigré·es, c'est 24% des femmes pour 18% des hommes. "En gros, la tendance est la même, dit Mathieu Ichou. Les filles sont un peu plus diplômées que les garçons aussi dans les familles immigrées du Maghreb, si ce n'est un peu plus. C'est au moins autant le cas." Il note que dans les familles immigrées, on observe "des aspirations scolaires et des attentes parentales de réussite scolaire assez fortes pour leurs enfants, fils et filles". Questionné au sujet des "études sérieuses" dont parle Abnousse Shamani, il ignore desquelles elle parle mais ajoute : "Si le phénomène [dont elle parle] était massif et majoritaire, ça se refléterait dans les statistiques de niveaux de diplômes." Ce qui n'est clairement pas le cas. [/QUOTE]
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