Dans le viseur de Moscou: Le Kazakhstan

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Мир без Путина، زندگی، آزادی Слава Україні
Bladinaute averti
Difficile de croire en un simple hasard. Dans le port de la ville portuaire de Novorossisk en Russie, des munitions non explosées de la Seconde Guerre mondiale devront être prochainement récupérées, c'est là qu'aboutit le plus important oléoduc du Kazakhstan et que son pétrole est chargé sur des pétroliers.
Cela réduit fortement l'exportation de pétrole brut du Kazakhstan dont 80% transite vers la mer Noire à travers le sud de la Russie.
Durant la seconde guerre mondiale de violents combats ont eu lieu à Novorossisk. Y découvrir de vieilles munitions n’est pas surprenant. Mais 70 ans plus tard, ce timing provoque des doutes quand à la nécessité urgente de bloquer les terminal.

Après le forum économique de Saint Petersburg, en présence de Poutine, le chef de l'état kazakhe, ancien diplomate et sinologue a expliqué sur la scène ouverte que le Kazakhstan préfère entre la garantie de l’intégrité territoriale des États et le droit à l’autodétermination des peuples la première solution. Par conséquent, il ne reconnaîtra pas les entités « pseudo-étatiques » Donetsk et Lougansk comme des États indépendants.
Tokaïev a aussi évité de faire une déclaration claire sur la position du Kazakhstan concernant la guerre de la Russie contre l’Ukraine.

Son engagement net en faveur de l’intégrité territoriale de l’Ukraine a été salué comme une sensation par certains sur les médias sociaux et considéré par d’autres comme un affront à l’accueil de Poutine.
Il a également utilisé cette occasion pour remettre à leur place les députés russes, les travailleurs culturels et les journalistes qui ont à plusieurs reprises remis en question la souveraineté du Kazakhstan avec des arguments similaires à ceux en faveur de l’Ukraine.
 

Poutine avait précédemment nié au Kazakhstan comme à l'Ukraine une tradition d’État.
Les députés de la Douma et les faiseurs d’opinion considèrent maintenant le nord du Kazakhstan, qui est colonisé par les Russes ethniques, comme une terre russe.
Sans relâche, les dirigeants kazakhs doivent se défendre contre les accusations de la Russie selon lesquelles le nationalisme prend le dessus et que les russophones sont victimes de discrimination.‎

‎Après les déclarations du président kazhak Tokaïev à Saint-Pétersbourg‎‎,‎‎ le parlementaire Constantin Satulin a réitéré les vieilles menaces russes. Tant qu’il y a de l’amitié, de la coopération et du partenariat, (lire: de la soumission) aucune revendication territoriale ne sera faite. Sinon, tout est possible – comme dans le cas de l’Ukraine. Cette posture n’est pas nouvelle.
Mais depuis le 24 février, il n’y a plus de doute : tout est à prévoir. C’est une autre raison pour laquelle des annonces capitales telles que celles des autorités portuaires de Novorossisk éveillent immédiatement les soupçons.‎
 
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