Le pont de Warcq, dans les Ardennes, ne mène littéralement à rien. Depuis sa construction il y a sept ans, aucune voiture ne l'a jamais emprunté. Surnommée "le pont qui ne mène nulle part", cette construction a toutefois couté très cher à la collectivité.
C'est l'histoire ubuesque d’un pont qui ne mène nulle part. Et c’est une histoire dont se seraient bien passés les 1.300 habitants de Warcq, dans les Ardennes, tout près de Charleville-Mézières.
Depuis sept ans, ils ont sur leur commune un pont d’une trentaine de mètres de long qui enjambe une route et une voie ferrée. Mais ce pont ne mène nulle part: il y a bien un talus de chaque côté, mais il n’est relié à aucune route. Un pont qui ne sert à rien et qui a coûté près de 3 millions d’euros d'argent public.
Résultat, des familles ont été expropriées. Le pont a bien été construit, mais le reste du chantier de raccordement a pris du retard. Et puis la justice administrative s’est prononcée et elle a invalidé, en première instance, en appel et jusqu’au Conseil d'État. Cela fait donc trois ans que ce projet a définitivement été enterré… mais pas le pont, qui est toujours là.
rmc
C'est l'histoire ubuesque d’un pont qui ne mène nulle part. Et c’est une histoire dont se seraient bien passés les 1.300 habitants de Warcq, dans les Ardennes, tout près de Charleville-Mézières.
Depuis sept ans, ils ont sur leur commune un pont d’une trentaine de mètres de long qui enjambe une route et une voie ferrée. Mais ce pont ne mène nulle part: il y a bien un talus de chaque côté, mais il n’est relié à aucune route. Un pont qui ne sert à rien et qui a coûté près de 3 millions d’euros d'argent public.
Un gaspillage d’argent public considérable
À l’origine, c’était un projet du conseil départemental pour relier une autoroute à une nationale dans le cadre du contournement de Charleville-Mézières. Sauf que les travaux ont démarré dès le feu vert du préfet et de la SNCF, sans attendre l’examen des différents recours déposés, notamment par des associations environnementales.Résultat, des familles ont été expropriées. Le pont a bien été construit, mais le reste du chantier de raccordement a pris du retard. Et puis la justice administrative s’est prononcée et elle a invalidé, en première instance, en appel et jusqu’au Conseil d'État. Cela fait donc trois ans que ce projet a définitivement été enterré… mais pas le pont, qui est toujours là.
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