Dans l’intimité de benkirane

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion thitrite
  • Date de début Date de début

thitrite

Contributeur
Contributeur
Dans une interview accordée à Med Radio, le chef du gouvernement est longuement revenu vendredi dernier sur sa vision de la femme marocaine. Élections, pouvoir d’achat... tout y passe. Ce qu'il pense des femmes En s’appuyant sur la religion, Abdelilah Benkirane explique tout d'abord dans un long argumentaire qu’il ne pouvait pas "ne pas aimer les femmes...Celui qui dira que je n’aime pas les femmes est tout simplement un menteur", atil lancé en précisant qu’il faut différencier "la femme au sens large du terme de certaines féministes". Interrogé sur les "Benkirane dégage" qui auraient été scandés lors de la marche du 8 mars à Rabat, le chef du gouvernement répond sans équivoque: "je n’ai pas vu de slogans antiBenkirane, ceux qui ont dit ça sont vraiment une minorité, il ne faut pas généraliser".

Abdelilah Benkirane ajoute que "certaines" associations féministes veulent faire des hommes et des femmes une même entité, ce qui n’est "pas possible", estimetil. "Les gens qui sont à Rabat dans leur confort quotidien ont tendance à oublier que les femmes dans les petits villages et dans les montagnes ne peuvent pas être comme les hommes, il faut leur permettre de rester avec leurs enfants", a til expliqué. "Je suis prêt à reconnaître mes torts… mais je ne vois absolument pas ce que j’ai dit de mal visàvis des femmes, puisque tous les Marocains se comportent de la même manière avec la gent féminine", argumente Benkirane. Il demande alors au journaliste en éclatant de rire: "Estce que vous n’utilisez pas vousmême les femmes?" Et de conclure: "la femme doit s’émanciper et avoir plus de droits, parce que c’est elle qui donne la vie, bien sûr que je défends les femmes…".

Le bilan politique Pour Benkirane,
«ce n’est pas facile d’avoir une responsabilité…rappelezvous lorsque j’ai été nommé chef du gouvernement, les choses promises ont très rapidement été appliquées, on a même annoncé dans la presse que 88% des Marocains étaient satisfaits de ce que j’avais fait…n’oubliez pas que le monde entier a affirmé le Maroc est non seulement le seul pays arabe a être sorti indemne du printemps arabe, mais aussi le seul a en avoir bénéficié…»
«Etesvous le principal responsable de cella ?», coupe le journaliste. Réponse de l’intéressé: «Bien sûr que non. Tout cela n’aurait pas été possible sans l’intervention de Sa Majesté le roi… qui a fait en sorte que les élections donnent de vrais résultats».

«N’oubliez pas qu’avant mon arrivée, les gens étaient tout le temps devant le parlement à manifester…un homme c’était même brulé parce qu’il ne trouvait pas de travail…aujourd’hui s’en est fini avec ce genre de choses…le Maroc va beaucoup mieux… »

Le chef du gouvernement est visiblement très satisfait de son bilan:«Comment ne pas être heureux lorsque je vois que le prix du pétrole est descendu, qu’il y a beaucoup moins de pauvreté… »

 
Dernière édition:


L’économie nationale Benkirane va plus loin est assure que la patronne du FMI Christine Lagarde lui aurait dit : «Vos politiques, on ne vous les dicte pas, vous nous les inspirez! (…) je ne peux pas ruiner la balance économique du pays, nous sommes obligés de faire des concessions, c’est comme donner des économies à son enfant et ne plus pouvoir payer l’au et l’électricité!» «Monsieur Fouad Douiri de l’Istiqlal avec M. Ali Fassi Fihri sont venus me voir lorsque je suis arrivé au gouvernement, ils m’ont dit que si la situation économique restait ainsi, on allait à la catastrophe. On vendait l’électricité moins chère que son prix de revient… il fallait donc faire payer les riches plus cher et laisser tranquille les pauvres». Concernant la problématique de la corruption, il a indiqué que «tous les dossiers que nous avons eu à gérer sont aujourd’hui devant la justice. Et la procédure suit son cours. Le gouvernement n’a pas à se mêler de la justice».

L’avenir du PJD «Je ne mentirais jamais au Marocains. Les gens me donnaient pour mort dès mon arrivée. Petit à petit ils ont vu que je suis resté. Et peut être que je resterais encore si le peuple est satisfait ». Pour répondre à ses détracteurs, notamment aux partis de l’opposition, le chef du gouvernement atteste que rien ne peut arriver à celui qui «croit en Dieu» et qui «connait sa mission» quelque soit le résultat. «Je n’ai pas peur de perdre aux élections, ce ne serait pas la fin du monde ».
Benkirane et le Palais «J’ai dit dès mon arrivée aux Marocains que s’ils cherchaient quelqu’un qui allait se fâcher avec le roi, je n’étais pas l’homme de la situation. Sa Majesté le roi à un rôle très important au Maroc. Que Dieu le protège. Les Marocains n’ont pas intérêt à contester cela, sinon, ils seront très surpris. Je prends toujours (en priorité) le point de vue du roi lorsqu’il me dit quelque chose parce qu’il est le commandeur des croyants. Lorsque j'en ai l'occasion, nous discutons des sujets et il arrive parfois qu’il me donne raison... Nos relations sont très bonnes el hamdou allah."

Dans l’intimité de Benkirane (EN VIDEO) | H24info
 
Retour
Haut