Quartier Al Wifaq, Ain Sebaâ. Cinquième nuit du Ramadan. Une atmosphère calme y règne. Les reflets lumineux du croissant lunaire, tels des projecteurs, éclairent la cité. Des concerts sporadiques de bruits et le vrombissement des moteurs de voitures cassent, de temps à autre, la monotonie. La majorité des habitants est nichée dans les foyers après le ftour. Les senteurs de la soupe harira qui séchappent des cuisines flirtent avec les fosses nasales. Une dégustation et un repos mérités après une journée de jeûne.
Affluence
A côté de la préfecture de police, se dresse une mosquée. Lappel du muezzin sonne le glas de la détente. Après avoir alimenté lorganisme, il convient doctroyer à lâme sa ration spirituelle. Les fidèles désertent leur demeure. Les ruelles grouillent de monde. Hommes, femmes, jeunes, et enfants, nattes à la main prennent dassaut lédifice religieux. Les djellabas qui meublaient les armoires retrouvent une seconde vie. La mosquée qui peinait à se remplir en période ordinaire, se trouve désormais exiguë. Ne pouvant accéder dans lenceinte, beaucoup dentre eux sasseyent sur les nattes étalées sur la cour. Pendant que certains effectuent des prières, dautres écoutent scrupuleusement le prêche. Installé sur un fauteuil posé à côté du minbar, le Cheikh ressasse les bonnes vertus prescrites par lIslam. La fin de son speech coïncide avec lentrée de lImam vêtu en djellaba immaculé. La prière dAl-ichae peut débuter.
http://www.lesoir-echos.com/dans-lintimite-des-tarawih/societe/55333/
Affluence
A côté de la préfecture de police, se dresse une mosquée. Lappel du muezzin sonne le glas de la détente. Après avoir alimenté lorganisme, il convient doctroyer à lâme sa ration spirituelle. Les fidèles désertent leur demeure. Les ruelles grouillent de monde. Hommes, femmes, jeunes, et enfants, nattes à la main prennent dassaut lédifice religieux. Les djellabas qui meublaient les armoires retrouvent une seconde vie. La mosquée qui peinait à se remplir en période ordinaire, se trouve désormais exiguë. Ne pouvant accéder dans lenceinte, beaucoup dentre eux sasseyent sur les nattes étalées sur la cour. Pendant que certains effectuent des prières, dautres écoutent scrupuleusement le prêche. Installé sur un fauteuil posé à côté du minbar, le Cheikh ressasse les bonnes vertus prescrites par lIslam. La fin de son speech coïncide avec lentrée de lImam vêtu en djellaba immaculé. La prière dAl-ichae peut débuter.
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