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Tayri nem tuder g-ul inu
Pour la première fois de son histoire, la Cour pénale international de La Haye a lancé mercredi un mandat darrêt contre un chef dEtat. Il sagit en lespèce du président soudanais Omar el-Béchir. Un homme de 65 ans recherché pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour.
Le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo estime qu'Omar el-Béchir est personnellement responsable de meurtres, extermination, transfert forcé de population, torture et viols, constitutifs de crimes contre l'humanité ainsi que de pillages et d'attaques, des crimes de guerre.Le chef de génocide n'a en revanche pas été retenu par la CPI. Selon l'ONU, la guerre civile au Darfour, une région de l'ouest du Soudan, a fait depuis 2003 plus de 300.000 morts et entraîné le déplacement de 2,2 millions de personnes.
"Le Soudan n'a pas coopéré jusque-là et ne coopèrera pas avec la Cour pénale internationale". La réaction du ministre de la Justice du Soudan au mandat d'arrêt a été catégorique vive et catégorique. Car les autorités soudanaises nient elles l'ampleur du drame, parlant de 10.000 morts. L'armée soudanaise a même prévenu mercredi qu'elle "réagirait avec fermeté" contre ceux qui collaboreraient avec la Cour pénale internationale. Le chef des services de renseignements soudanais, l'influent Salah Gosh, avait récemment menacé de "couper la main à celui qui tentera de contribuer à la mise en oeuvre de la décision de la CPI contre le président el-Béchir". L'Union africaine a estimé de son côté que le mandat d'arrêt contre le leader soudanais pourrait menacer la paix dans son pays. La Russie a parlé de son côté de dangereux précédent.
"C'est une grande victoire pour les victimes du Darfour et du Soudan", a déclaré à Paris Abdel Wahid Mohammed Nour, le leader rebelle darfouri. Sur place, au Soudan, la tension est palpable. Plus d'un millier de Soudanais ont manifesté mercredi après-midi dans le centre-ville de Khartoum leur appui au président Omar el-Béchir. L'ONG Médecins sans frontières a elle annoncé en début de journée avoir reçu l'ordre du Soudan d'évacuer son personnel international du Darfour. Les Etats-Unis appellent toutes les parties soudanaises, dont le gouvernement, à la "retenue" après le mandat d'arrêt émis par la CPI.
Source : europe1.fr
Le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo estime qu'Omar el-Béchir est personnellement responsable de meurtres, extermination, transfert forcé de population, torture et viols, constitutifs de crimes contre l'humanité ainsi que de pillages et d'attaques, des crimes de guerre.Le chef de génocide n'a en revanche pas été retenu par la CPI. Selon l'ONU, la guerre civile au Darfour, une région de l'ouest du Soudan, a fait depuis 2003 plus de 300.000 morts et entraîné le déplacement de 2,2 millions de personnes.
"Le Soudan n'a pas coopéré jusque-là et ne coopèrera pas avec la Cour pénale internationale". La réaction du ministre de la Justice du Soudan au mandat d'arrêt a été catégorique vive et catégorique. Car les autorités soudanaises nient elles l'ampleur du drame, parlant de 10.000 morts. L'armée soudanaise a même prévenu mercredi qu'elle "réagirait avec fermeté" contre ceux qui collaboreraient avec la Cour pénale internationale. Le chef des services de renseignements soudanais, l'influent Salah Gosh, avait récemment menacé de "couper la main à celui qui tentera de contribuer à la mise en oeuvre de la décision de la CPI contre le président el-Béchir". L'Union africaine a estimé de son côté que le mandat d'arrêt contre le leader soudanais pourrait menacer la paix dans son pays. La Russie a parlé de son côté de dangereux précédent.
"C'est une grande victoire pour les victimes du Darfour et du Soudan", a déclaré à Paris Abdel Wahid Mohammed Nour, le leader rebelle darfouri. Sur place, au Soudan, la tension est palpable. Plus d'un millier de Soudanais ont manifesté mercredi après-midi dans le centre-ville de Khartoum leur appui au président Omar el-Béchir. L'ONG Médecins sans frontières a elle annoncé en début de journée avoir reçu l'ordre du Soudan d'évacuer son personnel international du Darfour. Les Etats-Unis appellent toutes les parties soudanaises, dont le gouvernement, à la "retenue" après le mandat d'arrêt émis par la CPI.
Source : europe1.fr