salam
A peine désignée ministre de la Santé, Maggie De Block (Open VLD) a dû trouver une issue à l’interminable crise du numerus clausus. Pour rappel, des centaines d’étudiants en médecine des universités francophones risquaient, après six ans d’études, de ne pouvoir poursuivre leur formation et exercer la médecine, faute de disposer d’un numéro Inami, sésame qui ouvre le droit au remboursement des soins. Des quotas fédéraux fixent en effet le nombre de numéros Inami qui peuvent être octroyés chaque année. Alors que la Flandre a depuis longtemps instauré un examen d’entrée aux études de médecine et de dentisterie, la Communauté française a laissé grandes ouvertes les portes de ces études, générant des centaines d’étudiants surnuméraires par rapport aux quotas. Après avoir consulté le secteur, le Dr Maggie de Block a avancé une solution (LLB 12/12) . Elle s’en explique à "La Libre".
Votre solution prévoit un filtre "efficace" au début des études de médecine. Cela signifie-t-il un examen d’entrée, où tout qui réussit peut poursuivre ses études, ou bien un concours, où les places sont limitées ?
C’est à la Communauté française de choisir, mais il faut un filtre pour diminuer le nombre d’étudiants, dès 2015. Comme ça, quand ils sortiront des études en 2021, la cohorte sera adaptée aux quotas du nouveau cadastre médical qui va arriver.
En Flandre, il existe depuis longtemps un examen d’entrée, mais il y a aussi trop d’étudiants par rapport aux quotas.
Oui, mais pas autant. Et les quotas sont basés sur un cadastre qui n’est pas dynamique, c’est-à-dire qui ne tient pas compte de l’activité réelle des médecins, de la balance vie privée/vie professionnelle, de la féminisation, de la démographie (beaucoup de médecins ont plus de 55 ans et sont moins actifs), de la dispersion géographique,… Ce cadastre sera là vers mi-2015. Et sur base de ce cadastre dynamique, nous allons fixer les quotas à partir de 2021. Mais on ne peut pas attendre l’arrivée du cadastre pour prendre des mesures. C’est maintenant qu’il faut fermer le robinet; sinon, on postpose le problème et ce sera encore plus dur pour les suivants. D’ici 2018, on va avoir 1 500 étudiants en surplus côté francophone.
Si vous étiez à la place de la Communauté française, vous feriez un concours ?
Oui, il faut un concours à l’entrée. Comme ça, on connaît le nombre d’étudiants.
http://www.dhnet.be/actu/belgique/d...s-etudes-de-medecine-548fd4793570e99724e0b59d
A peine désignée ministre de la Santé, Maggie De Block (Open VLD) a dû trouver une issue à l’interminable crise du numerus clausus. Pour rappel, des centaines d’étudiants en médecine des universités francophones risquaient, après six ans d’études, de ne pouvoir poursuivre leur formation et exercer la médecine, faute de disposer d’un numéro Inami, sésame qui ouvre le droit au remboursement des soins. Des quotas fédéraux fixent en effet le nombre de numéros Inami qui peuvent être octroyés chaque année. Alors que la Flandre a depuis longtemps instauré un examen d’entrée aux études de médecine et de dentisterie, la Communauté française a laissé grandes ouvertes les portes de ces études, générant des centaines d’étudiants surnuméraires par rapport aux quotas. Après avoir consulté le secteur, le Dr Maggie de Block a avancé une solution (LLB 12/12) . Elle s’en explique à "La Libre".
Votre solution prévoit un filtre "efficace" au début des études de médecine. Cela signifie-t-il un examen d’entrée, où tout qui réussit peut poursuivre ses études, ou bien un concours, où les places sont limitées ?
C’est à la Communauté française de choisir, mais il faut un filtre pour diminuer le nombre d’étudiants, dès 2015. Comme ça, quand ils sortiront des études en 2021, la cohorte sera adaptée aux quotas du nouveau cadastre médical qui va arriver.
En Flandre, il existe depuis longtemps un examen d’entrée, mais il y a aussi trop d’étudiants par rapport aux quotas.
Oui, mais pas autant. Et les quotas sont basés sur un cadastre qui n’est pas dynamique, c’est-à-dire qui ne tient pas compte de l’activité réelle des médecins, de la balance vie privée/vie professionnelle, de la féminisation, de la démographie (beaucoup de médecins ont plus de 55 ans et sont moins actifs), de la dispersion géographique,… Ce cadastre sera là vers mi-2015. Et sur base de ce cadastre dynamique, nous allons fixer les quotas à partir de 2021. Mais on ne peut pas attendre l’arrivée du cadastre pour prendre des mesures. C’est maintenant qu’il faut fermer le robinet; sinon, on postpose le problème et ce sera encore plus dur pour les suivants. D’ici 2018, on va avoir 1 500 étudiants en surplus côté francophone.
Si vous étiez à la place de la Communauté française, vous feriez un concours ?
Oui, il faut un concours à l’entrée. Comme ça, on connaît le nombre d’étudiants.
http://www.dhnet.be/actu/belgique/d...s-etudes-de-medecine-548fd4793570e99724e0b59d