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Outre les vertus qu’on lui connaît, la pomme est un fruit qui a du potentiel sur le plan industriel. Cultivée dans les régions tempérées froides, la pomme transformée a du succès auprès de certains consommateurs.
En jus, yaourt, confitures, ou en vinaigre, ses dérivés sont très recherchés et grandement appréciés par les amoureux de l’art culinaire. Les variétés de pommes se distinguent par la couleur, la forme, la taille, la qualité de la chair ou encore par le goût. Ainsi, chacune de ces caractéristiques revêt un intérêt spécifique en technologies de transformation des fruits.
Au Maroc, la région de Drâa-Tafilalet est connue pour sa vingtaine de variétés commercialisées et sa production abondante au niveau national. Une opportunité que la région est prête à saisir afin d’augmenter la production du pommier et d’en faire profiter les agriculteurs, les cultivateurs et la main-d’œuvre de la région. «Le ministère a mis en place depuis 2008 un ensemble de mesures pour encourager l’investissement dans ce secteur porteur. En témoignent les indicateurs relatifs à l’augmentation de la surface consacrées au pommier qui est passée de 8.000 à plus de 17.000 hectare).
Ajoutons à cela la production qui est passée de 160.000 à plus de 400.000 tonnes. Tous ces indicateurs sont positifs. Néanmoins, il nous reste de saisir toutes les opportunités qu’offre ce secteur, d’où l’organisation du 1er Forum de l’investissement dans la filière pommier. Nous souhaitons encourager les investisseurs à aller vers ce secteur parce que nous sommes convaincus que les résultats suivront. En ce qui concerne l’Office national du conseil agricole (ONCA), il y a un ensemble de programmes pour accompagner les agriculteurs, notamment en ce qui concerne l’aide technique, la formation et l’organisation», explique Jawad Bahaji, directeur général de l’ONCA.
Sur le plan industriel, la tutelle ambitionne de voir plus d’investisseurs miser sur l’industrie de transformation. Actuellement, il s’agit de remplir les besoins du marché local et de fournir toutes les conditions nécessaires pour faire des produits extraits de la pomme des produits concurrentiels à haute valeur ajoutée. L’industrie de la transformation de la pomme en dérivés demeure encore faible. En termes de chiffres, il existe actuellement 3 unités de transformation dans toute la région avec une capacité ne dépassant pas 150 tonnes. L’ambition serait de construire 10 unités de transformation avec une plus grande capacité.
En effet, 2 kg de pommes coûtant entre 8 et 10 dirhams peuvent produire 1 litre du vinaigre de pomme (40 à 50 dirhams) et 1 litre de jus de pomme (13 à 15 dirhams) permettant une marge de gain importante. Parallèlement, plusieurs possibilités sont envisageables afin d’agrandir la surface cultivée avec 3.000 hectares de plus dans les zones montagneuses de la région. Cette dernière propose également de remplacer les terrains agricoles irrigués réservés aux céréales par des plantations de pommier sur une surface de 1.000 hectares. Dans le même sens, l’ambition est de passer à une production de 15 à 50 tonnes à l’hectare dans les exploitations traditionnelles grâce aux bonnes pratiques agricoles. Du côté du stockage, 40 unités sont disponibles actuellement. La capacité totale dépasse les 63.000 tonnes remplissant 16% seulement de la production totale.
Dans cette perspective les besoins restent importants. En effet, 34 unités supplémentaires pourraient voir le jour avec une capacité de 140.000 tonnes couvrant 50% de la production totale. En termes de coût, une unité de stockage avec une capacité de 500 à 4.000 tonnes du pommier nécessitera entre 12 et 36 millions de dirhams. Notons que le pommier dans la région Drâa-Tafilalet est une source de revenu au profit de 60.000 personnes. Le secteur est générateur d’emploi avec 2,24 millions de journées de travail réalisant un chiffre d’affaires de 1,17 milliard de dirhams.
Outre les vertus qu’on lui connaît, la pomme est un fruit qui a du potentiel sur le plan industriel. Cultivée dans les régions tempérées froides, la pomme transformée a du succès auprès de certains consommateurs.
En jus, yaourt, confitures, ou en vinaigre, ses dérivés sont très recherchés et grandement appréciés par les amoureux de l’art culinaire. Les variétés de pommes se distinguent par la couleur, la forme, la taille, la qualité de la chair ou encore par le goût. Ainsi, chacune de ces caractéristiques revêt un intérêt spécifique en technologies de transformation des fruits.
Au Maroc, la région de Drâa-Tafilalet est connue pour sa vingtaine de variétés commercialisées et sa production abondante au niveau national. Une opportunité que la région est prête à saisir afin d’augmenter la production du pommier et d’en faire profiter les agriculteurs, les cultivateurs et la main-d’œuvre de la région. «Le ministère a mis en place depuis 2008 un ensemble de mesures pour encourager l’investissement dans ce secteur porteur. En témoignent les indicateurs relatifs à l’augmentation de la surface consacrées au pommier qui est passée de 8.000 à plus de 17.000 hectare).
Ajoutons à cela la production qui est passée de 160.000 à plus de 400.000 tonnes. Tous ces indicateurs sont positifs. Néanmoins, il nous reste de saisir toutes les opportunités qu’offre ce secteur, d’où l’organisation du 1er Forum de l’investissement dans la filière pommier. Nous souhaitons encourager les investisseurs à aller vers ce secteur parce que nous sommes convaincus que les résultats suivront. En ce qui concerne l’Office national du conseil agricole (ONCA), il y a un ensemble de programmes pour accompagner les agriculteurs, notamment en ce qui concerne l’aide technique, la formation et l’organisation», explique Jawad Bahaji, directeur général de l’ONCA.
Sur le plan industriel, la tutelle ambitionne de voir plus d’investisseurs miser sur l’industrie de transformation. Actuellement, il s’agit de remplir les besoins du marché local et de fournir toutes les conditions nécessaires pour faire des produits extraits de la pomme des produits concurrentiels à haute valeur ajoutée. L’industrie de la transformation de la pomme en dérivés demeure encore faible. En termes de chiffres, il existe actuellement 3 unités de transformation dans toute la région avec une capacité ne dépassant pas 150 tonnes. L’ambition serait de construire 10 unités de transformation avec une plus grande capacité.
En effet, 2 kg de pommes coûtant entre 8 et 10 dirhams peuvent produire 1 litre du vinaigre de pomme (40 à 50 dirhams) et 1 litre de jus de pomme (13 à 15 dirhams) permettant une marge de gain importante. Parallèlement, plusieurs possibilités sont envisageables afin d’agrandir la surface cultivée avec 3.000 hectares de plus dans les zones montagneuses de la région. Cette dernière propose également de remplacer les terrains agricoles irrigués réservés aux céréales par des plantations de pommier sur une surface de 1.000 hectares. Dans le même sens, l’ambition est de passer à une production de 15 à 50 tonnes à l’hectare dans les exploitations traditionnelles grâce aux bonnes pratiques agricoles. Du côté du stockage, 40 unités sont disponibles actuellement. La capacité totale dépasse les 63.000 tonnes remplissant 16% seulement de la production totale.
Dans cette perspective les besoins restent importants. En effet, 34 unités supplémentaires pourraient voir le jour avec une capacité de 140.000 tonnes couvrant 50% de la production totale. En termes de coût, une unité de stockage avec une capacité de 500 à 4.000 tonnes du pommier nécessitera entre 12 et 36 millions de dirhams. Notons que le pommier dans la région Drâa-Tafilalet est une source de revenu au profit de 60.000 personnes. Le secteur est générateur d’emploi avec 2,24 millions de journées de travail réalisant un chiffre d’affaires de 1,17 milliard de dirhams.
De la pomme à la pomme transformée : Le pommier veut se faire une place dans l’industrie
Outre les vertus qu’on lui connaît, la pomme est un fruit qui a du potentiel sur le plan industriel. Cultivée dans les régions tempérées froides, la pomme transformée a du succès auprès de certains co
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