Ahmed BENSAADA
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Tortures, assassinats et behaviorisme
La triste mine arborée sincèrement par Mme Clinton à la suite de labominable exécution de son ambassadeur en poste en Libye contrastait nettement avec son impudent (et aussi sincère) gloussement de plaisir à lannonce de latroce lynchage de Kadhafi.. Elle sétait même laissée aller à une indécente tirade à saveur césarienne « We came, we saw, he died » (Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort) qui, en fait, référait plus au film « Gostbusters » [1] quà la célèbre phrase de Jules César [2].
Plus encore, et contrairement à celles du diplomate américain, les odieuses images de lancien « guide » libyen, massacré puis exposé comme un trophée de chasse aux côtés de son fils, ont fait un buzz sur la toile et la une des journaux télévisés de toute la planète.
Deux ignobles évènements similaires, mais deux traitements médiatiques aux antipodes lun de lautre.
Dautre part, il est à mentionner que lexposition des cadavres des deux membres de la famille Kadhafi est non seulement en contradiction complète avec les règles de base de la justice, mais aussi avec les principes fondamentaux de la religion musulmane et le respect de la dignité humaine.
En terme de justice, les personnes qui ont torturé et sauvagement trucidé Kadhafi sont identifiables puisquils apparaissent à visage découvert sur les vidéos postés sur Youtube et que certains parmi eux ont même revendiqué leurs actes. Néanmoins, aucun dentre eux na été inquiété par une quelconque juridiction et cela na offusqué personne, ni en Libye, ni en Occident, ni ailleurs.
Une autre thèse sur lexécution de Kadhafi vient dêtre révélée par lancien premier ministre libyen Mahmoud Jibril. Ce dernier a déclaré à Dream TV (Égypte) que lauteur du tir mortel « était un agent étranger qui sétait mêlé aux brigades révolutionnaires ». Selon le journal italien Corriere Della Sera, il sagirait probablement dun agent de nationalité française [3], ce qui impliquerait directement la France dans lassassinat de Kadhafi en plus de laide militaire apportée par ce pays à ces mêmes insurgés qui ont torturé lancien leader libyen.
Dans le cas du diplomate américain, la condamnation internationale a été unanime, ce qui est tout à fait naturel et conforme au bon sens, contrairement à lattitude adoptée par la « communauté internationale » à légard de Kadhafi et de son horrible fin.
En outre, le courroux des États-Unis a été entendu par les autorités libyennes qui se sont empressés à chercher les coupables [4] et à rendre publiquement hommage à lambassadeur étasunien défunt, lors dune cérémonie officielle [5].
Mais au-delà de cette comparaison macabre entre la différence de traitement concernant ces deux personnes sauvagement assassinées, ce qui attire lattention dans cette affaire est plus profond. Primo, la réaction de la rue à légard du film islamophobe a été extrêmement plus virulente dans les pays arabes « printanisés » que dans ceux qui ne lont pas été. Secundo, les classiques et virulents slogans antiaméricains ont refait leur apparition dans les pays arabes « démocratisés » alors quils avaient complètement disparu de ces pays depuis le début du « printemps » arabe.
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Article complet dans le lien
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Tortures, assassinats et behaviorisme
La triste mine arborée sincèrement par Mme Clinton à la suite de labominable exécution de son ambassadeur en poste en Libye contrastait nettement avec son impudent (et aussi sincère) gloussement de plaisir à lannonce de latroce lynchage de Kadhafi.. Elle sétait même laissée aller à une indécente tirade à saveur césarienne « We came, we saw, he died » (Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort) qui, en fait, référait plus au film « Gostbusters » [1] quà la célèbre phrase de Jules César [2].
Plus encore, et contrairement à celles du diplomate américain, les odieuses images de lancien « guide » libyen, massacré puis exposé comme un trophée de chasse aux côtés de son fils, ont fait un buzz sur la toile et la une des journaux télévisés de toute la planète.
Deux ignobles évènements similaires, mais deux traitements médiatiques aux antipodes lun de lautre.
Dautre part, il est à mentionner que lexposition des cadavres des deux membres de la famille Kadhafi est non seulement en contradiction complète avec les règles de base de la justice, mais aussi avec les principes fondamentaux de la religion musulmane et le respect de la dignité humaine.
En terme de justice, les personnes qui ont torturé et sauvagement trucidé Kadhafi sont identifiables puisquils apparaissent à visage découvert sur les vidéos postés sur Youtube et que certains parmi eux ont même revendiqué leurs actes. Néanmoins, aucun dentre eux na été inquiété par une quelconque juridiction et cela na offusqué personne, ni en Libye, ni en Occident, ni ailleurs.
Une autre thèse sur lexécution de Kadhafi vient dêtre révélée par lancien premier ministre libyen Mahmoud Jibril. Ce dernier a déclaré à Dream TV (Égypte) que lauteur du tir mortel « était un agent étranger qui sétait mêlé aux brigades révolutionnaires ». Selon le journal italien Corriere Della Sera, il sagirait probablement dun agent de nationalité française [3], ce qui impliquerait directement la France dans lassassinat de Kadhafi en plus de laide militaire apportée par ce pays à ces mêmes insurgés qui ont torturé lancien leader libyen.
Dans le cas du diplomate américain, la condamnation internationale a été unanime, ce qui est tout à fait naturel et conforme au bon sens, contrairement à lattitude adoptée par la « communauté internationale » à légard de Kadhafi et de son horrible fin.
En outre, le courroux des États-Unis a été entendu par les autorités libyennes qui se sont empressés à chercher les coupables [4] et à rendre publiquement hommage à lambassadeur étasunien défunt, lors dune cérémonie officielle [5].
Mais au-delà de cette comparaison macabre entre la différence de traitement concernant ces deux personnes sauvagement assassinées, ce qui attire lattention dans cette affaire est plus profond. Primo, la réaction de la rue à légard du film islamophobe a été extrêmement plus virulente dans les pays arabes « printanisés » que dans ceux qui ne lont pas été. Secundo, les classiques et virulents slogans antiaméricains ont refait leur apparition dans les pays arabes « démocratisés » alors quils avaient complètement disparu de ces pays depuis le début du « printemps » arabe.
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