La science est parfois contradictoire. Depuis le printemps, les institutions sanitaires répètent à lenvi que la prévention contre la grippe A passe par lhygiène des mains. Il ny a plus un WC public où na été affiché un tutoriel pour bien utiliser le savon
Mais selon une étude publiée sur le site internet de Nature medicine un trop fréquent lavage des mains des enfants pourrait savérer contre-productif. Les bactéries de la famille des staphylocoques sont présentes en grande quantité au niveau de la peau. Elles sont inoffensives tant quelles ne viennent pas simmiscer trop profondément dans le corps, et notamment dans les blessures.
Or le savon et les solutions hydroalcooliques ne font pas de quartier. Les bactéries ne résistent guère à ce grand ménage du derme. Cest précisemment le but
Selon les chercheurs de lécole de médecine de San Diego, emmenés par le docteur Richard Gallo, certains staphylocoques jouent un rôle décisif dans la prévention des inflammations de la peau. Elles bloqueraient une des nombreuses étapes qui mènent à lune de ces inflammations.
Leffet des bactéries est en fait indirect. Elles produisent de lacide lipotéichoique (LTA) qui agit sur les keratinocytes, cellules qui constituent la majeur partie de lépiderme. Le LTA empêcherait les kératinocytes de déclencher une réponse immunitaire, et donc une inflammation. En dautres termes, cette bactérie qui nous veut du bien empêche le système immunitaire de semballer pour trois fois rien.
Cette découverte va dans le sens des partisans de lhygiene hypothesis. Selon cette hypothèse, une trop faible exposition des enfants aux bactéries et consorts empêcherait leur système immunitaire de se développer normalement. Cette hypothèse expliquerait laugmentation constante des allergies en Occident.
http://sciences.blog.lemonde.fr/2009/11/25/de-la-vertu-des-mains-sales/
Mais selon une étude publiée sur le site internet de Nature medicine un trop fréquent lavage des mains des enfants pourrait savérer contre-productif. Les bactéries de la famille des staphylocoques sont présentes en grande quantité au niveau de la peau. Elles sont inoffensives tant quelles ne viennent pas simmiscer trop profondément dans le corps, et notamment dans les blessures.
Or le savon et les solutions hydroalcooliques ne font pas de quartier. Les bactéries ne résistent guère à ce grand ménage du derme. Cest précisemment le but
Selon les chercheurs de lécole de médecine de San Diego, emmenés par le docteur Richard Gallo, certains staphylocoques jouent un rôle décisif dans la prévention des inflammations de la peau. Elles bloqueraient une des nombreuses étapes qui mènent à lune de ces inflammations.
Leffet des bactéries est en fait indirect. Elles produisent de lacide lipotéichoique (LTA) qui agit sur les keratinocytes, cellules qui constituent la majeur partie de lépiderme. Le LTA empêcherait les kératinocytes de déclencher une réponse immunitaire, et donc une inflammation. En dautres termes, cette bactérie qui nous veut du bien empêche le système immunitaire de semballer pour trois fois rien.
Cette découverte va dans le sens des partisans de lhygiene hypothesis. Selon cette hypothèse, une trop faible exposition des enfants aux bactéries et consorts empêcherait leur système immunitaire de se développer normalement. Cette hypothèse expliquerait laugmentation constante des allergies en Occident.
http://sciences.blog.lemonde.fr/2009/11/25/de-la-vertu-des-mains-sales/