salam alaikoum mes excuses a si boussaad si je dois ajouter et completer la version
sachez que les arabes respectaient les mois sacré instaurés depuis Ibrahim(psl) durant lesquelles est interdit de combattre, mais seulement de se défendre. Or, c'est justement durant ces mois que la tribu de Qureych et la tribu de Kinâna se confrontèrent, raison pour laquelle cette guerre fut dénommée lharb fijar, littéralement, guerre du sacrilège. La tribu de Qays avait eu le dessus au début, mais Qureych, en position de défense, et leurs alliés finirent par la vaincre. Le Prophète prit part à cette guerre, se limitant à préparer des flèches pour les siens. (Ibn Hichâm 1/183-187; Qalbu Jazîrat Al-'Arab P.260 ; Raheeq Makhtoum P.73)
Ainsi, cela constitue une éducation supplémentaire pour le Prophète en tant qu'homme combattant. C'est ainsi que se prépare notre Prophète à la grande mission.
L'alliance d'Al-Fudul.
Lorsque la guerre du sacrilège prit fin, et que la paix fut instauré, les gens ressentirent le besoin de fonder une confédération à La Mecque afin d'enrayer la violence et l'injustice, et de faire valoir les droits des faibles et des démunis. Les représentants des Beni Hichâm, des Bani Al-Mutalib, des Asad fils de 'Abd El'uzza, des Zuhra fils de Kilâb et des Taym fils de Murra furent convoqués pour se rencontrer dans la demeure d'un honorable vieil homme nommée 'AbdAllâh fils de Jzad'an At-Taymi afin de poser les fondements d'une confédération qui répondrait aux objectifs sus-cités. Le Messager d'Allâh participa à ce pacte amors qu'il avait 20 ans. Peu après qu'il eut l'honneur d'assumer la responsabilité de la Prophétie(bpsl), dit à propos de ce pacte :
"J'ai assisté, dans la maison de 'AbduLlâh fils de Jad'ân, à la conclusion d'un pacte. Je n'échangerai pas la part que j'y ai prise contre un troupeau de chameaux rouges. Et si on me demandait, maintenant, en Islam, d'y prendre part, je répondrait favorablement."
C'était une sorte de police municipale si vous voulez. Sachez par ailleurs que l'esprit qui animait ce pacte s'opposait au zèle de l'époque de l'ignorance (djahiliya) procédant de l'esprit de clan ('asabiyya). L'incident qui conduisit à sa réalisation est le suivant : un homme du clan des Zubayd vint à La Mecque où il vendit quelques marchandises à Al-Âs fils de Wâ'il As-Sahmî (le père du célèbre sahaba (compagnon) 'Amr Ibn Al-Âs radhiAllâhou'anhou). Ce dernier refusa de s'acquitter du montant de ses achats. Le vendeur sollicita alors l'aide des Confédérés. ('Abd Ad-Dâr, Makhzûm, Jumah, Sahn et 'Adiyy], mais ils ne prêtèrent pas attention à sa plainte. Il se rendit alors au sommet de la colline d'Abû Qubays et déclama, à haute voix, des vers dans lesquels il exposa ses doléances. Ezzubir Ibn 'Abd-El Mutalib, un anicen oncle du Prophète , se leva alors et dit :"Cette injustice ne doit pas être acceptée!"
C'est alors que les clans cités plus haut (les Bani Hâchim, les Bani Al-Mutalib, les Asad fils de 'Abd El-Uzza, les Zuhra fils de Kilab et les Tayn fils de Murra) fondèrent le pacte du Fudul et aidèrent le Zubaydite à recouvrer ses droits.
C'est alors que le pacte fut conclu, durant un mois sacré, celui de Dul El-Qa'da. Comme on l'a déjà dit, à l'issue de ce pacte, ils décidèrent d'être comme une seule main avec la victime d'un abus jusqu'à ce qu'elle recouvre son droit et de s'entraider dans la vie.