kamomille
VIB
il y a 19 min
LEXPRESS.fr Imprimer Les parents de la fillette de cinq ans qui est morte mardi asphyxiée par les barreaux de son lit au Centre hospitalier de Mulhouse ont déposé plainte pour "homicide involontaire", a-t-on appris ce lundi de source judiciaire à Mulhouse. Lire la suite l'article
Les parents, d'origine marocaine, ont porté plainte ce lundi matin, a indiqué le procureur de la République du tribunal de Mulhouse, Jean-Pierre Alacchi.
L'enquête sur ce décès se poursuit "en flagrance", a précisé le procureur qui envisage d'ouvrir "en fin de semaine" une information judiciaire pour homicide involontaire par négligence et défaut de surveillance, pouvant déboucher sur des mises en examen.
La fillette, qui souffrait d'une maladie génétique et ne pouvait ni parler ni marcher, avait été retrouvée le 31 juillet au matin inanimée dans son lit d'hôpital, la tête coincée entre les barreaux et le matelas, le corps ayant glissé hors du lit.
Malgré des soins intensifs, l'enfant est morte quatre jours plus tard, le mardi suivant.
La fillette avait été piégée par les barres de protection qui avaient été ajoutées à son lit, un lit d'adulte car il n'existe apparemment pas de lit adapté aux enfants malades de son âge.
Lors d'une conférence de presse vendredi, le procureur de Mulhouse avait indiqué que "le service de pédiatrie (de l'hôpital) avait saisi la direction compétente pour signaler la nécessité de remplacer ces protège-barrières qui étaient vétustes, mal adaptés. Mais malheureusement, il n'y a pas eu de suites", selon lui.
Selon l'Agence française de sécurité sanitaire (Afssaps), quatre décès comparables à celui-ci avaient motivé dès 2008 le lancement d'études pour rendre ces lits plus sûrs.
LEXPRESS.fr Imprimer Les parents de la fillette de cinq ans qui est morte mardi asphyxiée par les barreaux de son lit au Centre hospitalier de Mulhouse ont déposé plainte pour "homicide involontaire", a-t-on appris ce lundi de source judiciaire à Mulhouse. Lire la suite l'article
Les parents, d'origine marocaine, ont porté plainte ce lundi matin, a indiqué le procureur de la République du tribunal de Mulhouse, Jean-Pierre Alacchi.
L'enquête sur ce décès se poursuit "en flagrance", a précisé le procureur qui envisage d'ouvrir "en fin de semaine" une information judiciaire pour homicide involontaire par négligence et défaut de surveillance, pouvant déboucher sur des mises en examen.
La fillette, qui souffrait d'une maladie génétique et ne pouvait ni parler ni marcher, avait été retrouvée le 31 juillet au matin inanimée dans son lit d'hôpital, la tête coincée entre les barreaux et le matelas, le corps ayant glissé hors du lit.
Malgré des soins intensifs, l'enfant est morte quatre jours plus tard, le mardi suivant.
La fillette avait été piégée par les barres de protection qui avaient été ajoutées à son lit, un lit d'adulte car il n'existe apparemment pas de lit adapté aux enfants malades de son âge.
Lors d'une conférence de presse vendredi, le procureur de Mulhouse avait indiqué que "le service de pédiatrie (de l'hôpital) avait saisi la direction compétente pour signaler la nécessité de remplacer ces protège-barrières qui étaient vétustes, mal adaptés. Mais malheureusement, il n'y a pas eu de suites", selon lui.
Selon l'Agence française de sécurité sanitaire (Afssaps), quatre décès comparables à celui-ci avaient motivé dès 2008 le lancement d'études pour rendre ces lits plus sûrs.
