La jeune femme de 36 ans atteinte d'un cancer généralisé qui avait confié ses quatre enfants âgés de 2 à 11 ans à une famille d'accueil pour éviter qu'ils soient séparés après sa mort est décédée dimanche à son domicile dans le Loiret.
Claude Houze, le maire de Puiseaux, la commune de 3.100 habitants où résidait Marie-Laure Picat, a confirmé lundi le décès de la jeune femme. "Les enfants sont depuis dix mois dans une famille d'accueil très bien, mais la disparition d'une mère cela traumatise toujours les enfants", a-t-il commenté à l'AFP.
La voisine de Marie-Laure a indiqué à l'AFP qu'elle avait "vu jeudi ses enfants rendre visite à leur mère". "Ils venaient régulièrement" la voir, mais "elle avait changé, sa maladie se voyait", a ajouté cette voisine.
L'initiative prise par cette jeune mère au foyer pour organiser l'avenir de ses enfants avait été très médiatisée en novembre 2008. "Je veux que mes enfants vivent dans une famille et ensemble. Après, je pourrai partir tranquille", expliquait à l'époque à l'AFP la jeune femme qui se savait condamnée par son cancer.
"Elle voulait laisser une trace et que ses enfants soient fiers d'elle", raconte Philippe Le Roux, photographe de Sipa qui a sympathisé avec Marie-Laure au fil des reportages et s'est rendu à Puiseaux lundi. "Je l'ai trouvée tout de suite très sincère, très drôle, très humaine, elle aimait bien plaisanter, elle aimait la vie", poursuit-il.
La jeune femme s'était attelée à trouver une famille pour que ses quatre enfants puissent vivre "comme à la maison, garder leur école, le judo, leurs copains, leurs parrains et marraines", plutôt que de risquer d'être séparés.
La famille d'accueil qu'elle avait choisie à Puiseaux possédait un agrément pour trois enfants mais avait bénéficié d'une dérogation pour pouvoir en accueillir quatre. Souvent, raconte Philippe Le Roux, Marie-Laure l'interrogeait sur la nouvelle "mère" qu'elle avait choisie pour ses enfants : "Elle me ressemble, tu trouves pas qu'elle me ressemble ?", lui disait-elle.
En juin 2008, Marie-Laure avait décidé de se séparer de son mari, chauffeur-livreur, pour se "soigner tranquillement". Elle était restée en bons termes avec lui. Il n'est pas déchu de son droit parental mais "quatre enfants, c'est trop", avait-t-elle expliqué à l'époque.
Son témoignage était paru en mars 2009, sous le titre "Le courage d'une mère", chez Oh Editions. Le livre a été tiré à 65.000 exemplaires, a indiqué lundi l'éditeur qui prévoit des réimpressions.
"Elle fait preuve d'un courage fantastique, elle plaisante. Pourtant, elle souffre et connaît l'issue rapide et fatale. Je n'ai jamais vu une larme", confiait fin 2008 à l'AFP la meilleure amie de Marie-Laure, Cécile.
Prévoyante de bout en bout, Marie-Laure "avait pris ses dispositions" pour ses obsèques, qui devraient se dérouler à Buthiers (Seine-et-Marne), selon le maire de Puiseaux.
Claude Houze, le maire de Puiseaux, la commune de 3.100 habitants où résidait Marie-Laure Picat, a confirmé lundi le décès de la jeune femme. "Les enfants sont depuis dix mois dans une famille d'accueil très bien, mais la disparition d'une mère cela traumatise toujours les enfants", a-t-il commenté à l'AFP.
La voisine de Marie-Laure a indiqué à l'AFP qu'elle avait "vu jeudi ses enfants rendre visite à leur mère". "Ils venaient régulièrement" la voir, mais "elle avait changé, sa maladie se voyait", a ajouté cette voisine.
L'initiative prise par cette jeune mère au foyer pour organiser l'avenir de ses enfants avait été très médiatisée en novembre 2008. "Je veux que mes enfants vivent dans une famille et ensemble. Après, je pourrai partir tranquille", expliquait à l'époque à l'AFP la jeune femme qui se savait condamnée par son cancer.
"Elle voulait laisser une trace et que ses enfants soient fiers d'elle", raconte Philippe Le Roux, photographe de Sipa qui a sympathisé avec Marie-Laure au fil des reportages et s'est rendu à Puiseaux lundi. "Je l'ai trouvée tout de suite très sincère, très drôle, très humaine, elle aimait bien plaisanter, elle aimait la vie", poursuit-il.
La jeune femme s'était attelée à trouver une famille pour que ses quatre enfants puissent vivre "comme à la maison, garder leur école, le judo, leurs copains, leurs parrains et marraines", plutôt que de risquer d'être séparés.
La famille d'accueil qu'elle avait choisie à Puiseaux possédait un agrément pour trois enfants mais avait bénéficié d'une dérogation pour pouvoir en accueillir quatre. Souvent, raconte Philippe Le Roux, Marie-Laure l'interrogeait sur la nouvelle "mère" qu'elle avait choisie pour ses enfants : "Elle me ressemble, tu trouves pas qu'elle me ressemble ?", lui disait-elle.
En juin 2008, Marie-Laure avait décidé de se séparer de son mari, chauffeur-livreur, pour se "soigner tranquillement". Elle était restée en bons termes avec lui. Il n'est pas déchu de son droit parental mais "quatre enfants, c'est trop", avait-t-elle expliqué à l'époque.
Son témoignage était paru en mars 2009, sous le titre "Le courage d'une mère", chez Oh Editions. Le livre a été tiré à 65.000 exemplaires, a indiqué lundi l'éditeur qui prévoit des réimpressions.
"Elle fait preuve d'un courage fantastique, elle plaisante. Pourtant, elle souffre et connaît l'issue rapide et fatale. Je n'ai jamais vu une larme", confiait fin 2008 à l'AFP la meilleure amie de Marie-Laure, Cécile.
Prévoyante de bout en bout, Marie-Laure "avait pris ses dispositions" pour ses obsèques, qui devraient se dérouler à Buthiers (Seine-et-Marne), selon le maire de Puiseaux.