Décès du "philosophe"(propagandiste) andré glucksmann

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supermaxx

Bladinaute averti
Philosophe et essayiste réputé pour ses engagements et son intransigeance, André Glucksmann est mort dans la nuit du 9 au 10 novembre à Paris, a annoncé son fils Raphaël. Né à Boulogne-Billancourt le 19 juin 1937 dans une famille d'origine juive polonaise, il a été profondément marqué enfant par la tragédie de l'occupation allemande et sera très tôt fasciné par la Résistance. Sans doute est-ce cet épisode qui va orienter ses engagement politiques ultérieurs, d'abord dans la proximité du Parti communiste français, durant les années 60, puis auprès des intellectuels maoïstes influencés par la pensée du philosophe Louis Althusser qui vont devenir des adversaires virulents du PCF, considéré comme «révisionniste».

Virage intellectuel
Devenu agrégé de philosophie en 1961, il publie un premier livre en 1967, Le discours de la guerre, fortement inspiré des travaux sur Clausewitz de Raymond Aron, dont il a été l'assistant. Il rejoint, en 1968, le groupe gauchiste Action et devient un inconditionnel de la Chine du président Mao. Un engagement parfois violent, les maoïstes appellent alors à la guerre civile, qui se poursuit jusque dans les années 1972, époque où, proche des idées de Sartre, Glucksmann qualifie la France de Georges Pompidou de «fasciste» dans la revue les Temps modernes.

La publication de L'Archipel du goulag de Soljenitsyne, en 1974, va produire une révolution dans l'esprit d'André Glucksmann. Bouleversé par l'œuvre et la vie du grand écrivain russe, André Glucksmann amorce un virage intellectuel et politique: il découvre l'essence mortifère du totalitarisme et publie La cuisinière et le mangeur d'hommes, réflexion sur l'État, le marxisme et les camps de concentration en 1975. Proche de Michel Foucault, il rejoint le sillage de ceux que l'on appelle alors les «nouveaux philosophes» qui défraient la chronique, à l'instar de Christian Jambet et Guy Lardreau, ex maoïstes qui publient l'Ange en 1976, une réflexion métaphysique et mystique sur la pureté du désir révolutionnaire et ses impasses, ou de Bernard Henri Levy qui dénonce avec emphase le communisme dans La barbarie à visage humain, en 1977. Mouvance que certains ne se priveront pas de critiquer sévèrement, comme Raymond Aron ou Marcel Gauchet, qui ironiseront sur l'aspect tardif de ces découvertes antitotalitaires et la faible teneur philosophique des ouvrages en question.

Du maoïsme à l'atlantisme
Au-delà du totalitarisme, qui est pour lui le phénomène marquant du XXe siècle, André Glucksmann engage une réflexion sur les relations entre la philosophie et l'Histoire. Il s'en prend dans Les Maitres penseurs (1977) aux figures de Marx, Hegel et Nietszche dont les œuvres ont été instrumentalisées aussi bien par le communisme que par le fascisme, et continue, de livre en livre, Cynisme et passion, La Bêtise, à ébaucher une réflexion sur la morale en politique, dans le sillage d'Hanna Arendt et de Camus. En 1979, il parvient à réunir Jean Paul Sartre et Raymond Aron autour de la cause des Boat people qui tentent de fuir le Vietnam communiste et immortalise la rencontre des deux philosophes sur le perron de l'Élysée, où le président Giscard D'Estaing les a reçus.

Anti-stalinien devenu anticommuniste, Glucksmann va moins évoluer vers la droite, comme on l'a souvent dit, que vers une forme de philoméricanisme qui va l'amener à prendre des positions tranchées en faveur des interventions américaines en Irak contre le régime de Saddam Hussein, en 1991 et en 2003. Il va aussi militer pour la reconnaissance des droits du peuple tchétchène et contre la politique du président Poutine, accusant l'Occident de lâcheté à son égard.

Obsédé par la question du Mal en politique, il poursuit sa réflexion dans Dostoïevski à Manhattan, publié un an près l'attentat du 11 septembre en 2001, un essai où il perçoit les islamistes comme de nouveaux nihilistes qui défient l'Occident. N'hésitant pas à être isolé dans un monde intellectuel marqué à gauche, il prend partie pour Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2007. Un acte politique que certains salueront comme courageux et où d'autres verront un ultime reniement de son passé gauchiste. Moraliste engagé, André Glucksmann laissera sans aucun doute l'image d'un homme qui n'a jamais transigé sur ce qu'il estimait être l'essentiel.

http://www.lefigaro.fr/culture/2015...0055-deces-du-philosophe-andre-glucksmann.php

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j'ai changé le titre initial

il a écrit quoi qui vaille le coup d'être lu ce philosophe ?
faut-il être juif pour passer d'un essayiste sans talent et devenir philosophe à succès ?
la disparition de ce sioniste morbide est une bonne nouvelle, malheureusement il a fait des "petits", qui poursuivent son oeuvre.
 
j'ai changé le titre initial

il a écrit quoi qui vaille le coup d'être lu ce philosophe ?
faut-il être juif pour passer d'un essayiste sans talent et devenir philosophe à succès ?
la disparition de ce sioniste morbide est une bonne nouvelle, malheureusement il a fait des "petits", qui poursuivent son oeuvre.

Tu sais pas la meilleure ? C'était aussi un pro-pédo !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pétitions_françaises_contre_la_majorité_sexuelle

En 1977, une pétition fut adressée au Parlement, appelant à l’abrogation de plusieurs articles du Code pénal sur la majorité sexuelle et à la dépénalisation de toutes relations consenties entre adultes et mineurs de moins de quinze ans (la majorité sexuelle en France). Le document fut signé par les philosophes Michel Foucault, Jacques Derrida, Louis Althusser, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir et André Glucksmann, par le philosophe et sémioticienRoland Barthes, par l'écrivain et militant homosexuelGuy Hocquenghem, l’avocat et professeur de droit Jean Danet, l’écrivain et cinéaste Alain Robbe-Grillet (élu membre de l’Académie française en 2004), l’écrivain Philippe Sollers, et également par des gens appartenant à divers courants politiques1.
 
Philosophe et essayiste réputé pour ses engagements et son intransigeance, André Glucksmann est mort dans la nuit du 9 au 10 novembre à Paris, a annoncé son fils Raphaël. Né à Boulogne-Billancourt le 19 juin 1937 dans une famille d'origine juive polonaise, il a été profondément marqué enfant par la tragédie de l'occupation allemande et sera très tôt fasciné par la Résistance. Sans doute est-ce cet épisode qui va orienter ses engagement politiques ultérieurs, d'abord dans la proximité du Parti communiste français, durant les années 60, puis auprès des intellectuels maoïstes influencés par la pensée du philosophe Louis Althusser qui vont devenir des adversaires virulents du PCF, considéré comme «révisionniste».

Virage intellectuel
Devenu agrégé de philosophie en 1961, il publie un premier livre en 1967, Le discours de la guerre, fortement inspiré des travaux sur Clausewitz de Raymond Aron, dont il a été l'assistant. Il rejoint, en 1968, le groupe gauchiste Action et devient un inconditionnel de la Chine du président Mao. Un engagement parfois violent, les maoïstes appellent alors à la guerre civile, qui se poursuit jusque dans les années 1972, époque où, proche des idées de Sartre, Glucksmann qualifie la France de Georges Pompidou de «fasciste» dans la revue les Temps modernes.

La publication de L'Archipel du goulag de Soljenitsyne, en 1974, va produire une révolution dans l'esprit d'André Glucksmann. Bouleversé par l'œuvre et la vie du grand écrivain russe, André Glucksmann amorce un virage intellectuel et politique: il découvre l'essence mortifère du totalitarisme et publie La cuisinière et le mangeur d'hommes, réflexion sur l'État, le marxisme et les camps de concentration en 1975. Proche de Michel Foucault, il rejoint le sillage de ceux que l'on appelle alors les «nouveaux philosophes» qui défraient la chronique, à l'instar de Christian Jambet et Guy Lardreau, ex maoïstes qui publient l'Ange en 1976, une réflexion métaphysique et mystique sur la pureté du désir révolutionnaire et ses impasses, ou de Bernard Henri Levy qui dénonce avec emphase le communisme dans La barbarie à visage humain, en 1977. Mouvance que certains ne se priveront pas de critiquer sévèrement, comme Raymond Aron ou Marcel Gauchet, qui ironiseront sur l'aspect tardif de ces découvertes antitotalitaires et la faible teneur philosophique des ouvrages en question.

Du maoïsme à l'atlantisme
Au-delà du totalitarisme, qui est pour lui le phénomène marquant du XXe siècle, André Glucksmann engage une réflexion sur les relations entre la philosophie et l'Histoire. Il s'en prend dans Les Maitres penseurs (1977) aux figures de Marx, Hegel et Nietszche dont les œuvres ont été instrumentalisées aussi bien par le communisme que par le fascisme, et continue, de livre en livre, Cynisme et passion, La Bêtise, à ébaucher une réflexion sur la morale en politique, dans le sillage d'Hanna Arendt et de Camus. En 1979, il parvient à réunir Jean Paul Sartre et Raymond Aron autour de la cause des Boat people qui tentent de fuir le Vietnam communiste et immortalise la rencontre des deux philosophes sur le perron de l'Élysée, où le président Giscard D'Estaing les a reçus.

Anti-stalinien devenu anticommuniste, Glucksmann va moins évoluer vers la droite, comme on l'a souvent dit, que vers une forme de philoméricanisme qui va l'amener à prendre des positions tranchées en faveur des interventions américaines en Irak contre le régime de Saddam Hussein, en 1991 et en 2003. Il va aussi militer pour la reconnaissance des droits du peuple tchétchène et contre la politique du président Poutine, accusant l'Occident de lâcheté à son égard.

Obsédé par la question du Mal en politique, il poursuit sa réflexion dans Dostoïevski à Manhattan, publié un an près l'attentat du 11 septembre en 2001, un essai où il perçoit les islamistes comme de nouveaux nihilistes qui défient l'Occident. N'hésitant pas à être isolé dans un monde intellectuel marqué à gauche, il prend partie pour Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2007. Un acte politique que certains salueront comme courageux et où d'autres verront un ultime reniement de son passé gauchiste. Moraliste engagé, André Glucksmann laissera sans aucun doute l'image d'un homme qui n'a jamais transigé sur ce qu'il estimait être l'essentiel.

http://www.lefigaro.fr/culture/2015...0055-deces-du-philosophe-andre-glucksmann.php

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j'ai changé le titre initial

il a écrit quoi qui vaille le coup d'être lu ce philosophe ?
faut-il être juif pour passer d'un essayiste sans talent et devenir philosophe à succès ?
la disparition de ce sioniste morbide est une bonne nouvelle, malheureusement il a fait des "petits", qui poursuivent son oeuvre.
Salam super,
Tout le monde devrait avoir droit à un loment de repit le jour de sa mort.
Il est entre les mains de Dieu........
 
Tu sais pas la meilleure ? C'était aussi un pro-pédo !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pétitions_françaises_contre_la_majorité_sexuelle

En 1977, une pétition fut adressée au Parlement, appelant à l’abrogation de plusieurs articles du Code pénal sur la majorité sexuelle et à la dépénalisation de toutes relations consenties entre adultes et mineurs de moins de quinze ans (la majorité sexuelle en France). Le document fut signé par les philosophes Michel Foucault, Jacques Derrida, Louis Althusser, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir et André Glucksmann, par le philosophe et sémioticienRoland Barthes, par l'écrivain et militant homosexuelGuy Hocquenghem, l’avocat et professeur de droit Jean Danet, l’écrivain et cinéaste Alain Robbe-Grillet (élu membre de l’Académie française en 2004), l’écrivain Philippe Sollers, et également par des gens appartenant à divers courants politiques1.

:claque:

Les dérives idéologiques de la gauche "progressiste".... (quoique la droite ait ses propres démons aussi).
 
Les dérives idéologiques de la gauche "progressiste".... .
Une époque de dingues...où pour se poser il fallait s'opposer. Ainsi on a pu voir des "intellos" soutenir Mao puisqu'il fallait s'opposer au capitalisme, défendre la pédophilie puisque la morale la condamnait etc.
Le slogan soixante-huitard "il est interdit d'interdire" illustré jusqu'à l'absurde.

Politiquement ces intellos font pitié tant leur parcours sont chaotiques: partis de l'extrême-gauche ils finissent par voter Sarko, ils luttent et dénoncent le colonialisme mais sont sionistes, voient du fascisme dans toutes les démocraties et des parfums de liberté dans tous les régimes autoritaires...
Dire que certains regrettent ces intellos des années 60 et 70 qui étaient publiés à l'étranger...
 
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