Au Maroc, plus de 347.000 personnes vivent avec un handicap mental. Les centres qui prennent soin d’eux sont des partenaires de l’Etat, mais des partenaires délaissés à en croire l’union qui les représente et menace de faire le pied de grue devant le Parlement le 21 décembre.
Quelques jours avant Noël, plus précisément le 21 décembre, un sit-in de protestation sera organisé devant le Parlement pour dénoncer la mollesse de la politique gouvernementale vis-à-vis des personnes à besoins spécifiques. Pas moins de 70 ONG, ainsi que les personnes souffrant de déficience mentale, des professionnels et des associations de défense des droits humains devraient y prendre part. L’information est rapportée par Assabah dans son édition du 16 décembre courant.
Mort par asphyxie économique
«Le gouvernement s’oriente vers la fermeture de 14 centres de déficience mentale» est le titre retenu par le quotidien au niveau de sa Une. Si le titre ne reflète pas la teneur réelle factuelle de l’affaire, il n’en demeure pas moins qu’il pose le débat. Aujourd’hui, lasses des sempiternelles promesses de Bassima Hakkaoui, ministre de la solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social qui gère le dossier des personnes à besoins spécifiques, les ONG montent au créneau. L'Union nationale des associations œuvrant dans le domaine du handicap mental au Maroc (UNAHM) a menacé d’abandonner à leur sort des milliers d’enfants et d’adultes et de fermer les centres dédiés si le ministère de tutelle continue à faire la sourde oreille à ses problèmes. Les ONG veulent des actions concrètes et non «la compréhension» de la ministre.
Plus que des promesses, des actes!
Les associations, après bien des réunions avec le ministère, veulent que leurs doléances se traduisent en actes et en décisions qui reflètent une volonté de résoudre les problèmes qui se posent. Sabah Zemmama, présidente de l’union, a exposé il y a deux ans la situation du secteur et la fragilité financière de 14 centres de traitement et d’accueil des handicapés pris en charge par les associations. Ces centres fournissent diverses prestations comme les soins médicaux et psychologiques, le transport, la nourriture et l’éducation. La convention qui lie les ONG et le département de tutelle devait être signée il y a deux mois, mais ce n’a pas été le cas. Pire encore, le ministère a revu à la baisse les enveloppes budgétaires accordées aux ONG de 30%, ce qui menace la pérennité des centres financièrement. Ali Redouane, vice-président de l’union, a accusé le ministère de vouloir pousser ces centres à mettre la clé sous le paillasson. Au Maroc, alors que près de 347.000 personnes souffrent de déficience mentale, continuer à faire la sourde oreille aux revendications risque de compliquer la vie non seulement des malades, mais aussi de leurs familles.
http://www.le360.ma/fr/societe/deficience-mentale-14-centres-menaces-de-fermeture-27433
Quelques jours avant Noël, plus précisément le 21 décembre, un sit-in de protestation sera organisé devant le Parlement pour dénoncer la mollesse de la politique gouvernementale vis-à-vis des personnes à besoins spécifiques. Pas moins de 70 ONG, ainsi que les personnes souffrant de déficience mentale, des professionnels et des associations de défense des droits humains devraient y prendre part. L’information est rapportée par Assabah dans son édition du 16 décembre courant.
Mort par asphyxie économique
«Le gouvernement s’oriente vers la fermeture de 14 centres de déficience mentale» est le titre retenu par le quotidien au niveau de sa Une. Si le titre ne reflète pas la teneur réelle factuelle de l’affaire, il n’en demeure pas moins qu’il pose le débat. Aujourd’hui, lasses des sempiternelles promesses de Bassima Hakkaoui, ministre de la solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social qui gère le dossier des personnes à besoins spécifiques, les ONG montent au créneau. L'Union nationale des associations œuvrant dans le domaine du handicap mental au Maroc (UNAHM) a menacé d’abandonner à leur sort des milliers d’enfants et d’adultes et de fermer les centres dédiés si le ministère de tutelle continue à faire la sourde oreille à ses problèmes. Les ONG veulent des actions concrètes et non «la compréhension» de la ministre.
Plus que des promesses, des actes!
Les associations, après bien des réunions avec le ministère, veulent que leurs doléances se traduisent en actes et en décisions qui reflètent une volonté de résoudre les problèmes qui se posent. Sabah Zemmama, présidente de l’union, a exposé il y a deux ans la situation du secteur et la fragilité financière de 14 centres de traitement et d’accueil des handicapés pris en charge par les associations. Ces centres fournissent diverses prestations comme les soins médicaux et psychologiques, le transport, la nourriture et l’éducation. La convention qui lie les ONG et le département de tutelle devait être signée il y a deux mois, mais ce n’a pas été le cas. Pire encore, le ministère a revu à la baisse les enveloppes budgétaires accordées aux ONG de 30%, ce qui menace la pérennité des centres financièrement. Ali Redouane, vice-président de l’union, a accusé le ministère de vouloir pousser ces centres à mettre la clé sous le paillasson. Au Maroc, alors que près de 347.000 personnes souffrent de déficience mentale, continuer à faire la sourde oreille aux revendications risque de compliquer la vie non seulement des malades, mais aussi de leurs familles.
http://www.le360.ma/fr/societe/deficience-mentale-14-centres-menaces-de-fermeture-27433