salam
Rien de nouveau sous le soleil. La gestion du budget en cette première année au pouvoir de lactuel Exécutif a gardé les mêmes caractéristiques que les précédentes. Autrement dit, elle est toujours marquée par un accroissement soutenu des dépenses ordinaires et une hausse modeste des recettes publiques, et comme à laccoutumée, une aggravation du déficit budgétaire.
En effet, selon le dernier bulletin mensuel de statistiques des finances publiques, la situation des charges et ressources du Trésor dégage un déficit budgétaire de 47 MMDH à fin novembre 2012, soit près de 5,8% du PIB, contre un déficit de 27 MMDH un an auparavant.
Et ce en tenant compte des recettes de la privatisation en provenance de la cession de 10% du capital de la Banque centrale populaire qui a rapporté 3,3 MMDH. Dans le cas contraire, ce déficit se serait élevé à 50,3 MMDH.
Laggravation du déficit budgétaire trouve son origine, notamment, dans laugmentation enregistrée par les dépenses publiques qui ont atteint 245,9 MMDH à fin novembre 2012, en hausse de 13,9% par rapport à la même période de 2011.
Cette situation de plus en plus alarmante des finances publiques sexplique par la progression des dépenses de fonctionnement, en hausse de 17,4% en glissement annuel, celle des dépenses d'investissement, qui se sont établies à 36,7 milliards de dirhams en hausse de 5,8% par rapport à la même période de 2011 et aussi celle des charges en intérêts de la dette qui ont suivi un trend haussier de 10% par rapport à novembre 2011.
http://www.libe.ma/Deficit-budgetaire-Les-finances-publiques-malmenees_a33153.html
Rien de nouveau sous le soleil. La gestion du budget en cette première année au pouvoir de lactuel Exécutif a gardé les mêmes caractéristiques que les précédentes. Autrement dit, elle est toujours marquée par un accroissement soutenu des dépenses ordinaires et une hausse modeste des recettes publiques, et comme à laccoutumée, une aggravation du déficit budgétaire.
En effet, selon le dernier bulletin mensuel de statistiques des finances publiques, la situation des charges et ressources du Trésor dégage un déficit budgétaire de 47 MMDH à fin novembre 2012, soit près de 5,8% du PIB, contre un déficit de 27 MMDH un an auparavant.
Et ce en tenant compte des recettes de la privatisation en provenance de la cession de 10% du capital de la Banque centrale populaire qui a rapporté 3,3 MMDH. Dans le cas contraire, ce déficit se serait élevé à 50,3 MMDH.
Laggravation du déficit budgétaire trouve son origine, notamment, dans laugmentation enregistrée par les dépenses publiques qui ont atteint 245,9 MMDH à fin novembre 2012, en hausse de 13,9% par rapport à la même période de 2011.
Cette situation de plus en plus alarmante des finances publiques sexplique par la progression des dépenses de fonctionnement, en hausse de 17,4% en glissement annuel, celle des dépenses d'investissement, qui se sont établies à 36,7 milliards de dirhams en hausse de 5,8% par rapport à la même période de 2011 et aussi celle des charges en intérêts de la dette qui ont suivi un trend haussier de 10% par rapport à novembre 2011.
http://www.libe.ma/Deficit-budgetaire-Les-finances-publiques-malmenees_a33153.html