SalariéS victimeS, patronS frauDeurS
En juillet dernier, en réaction à un accident du travail, la principale préoccupation de la direction s’est concentrée sur les gains de gestion. Frileuse sur les jours d’arrêt de travail, elle s’est empressée de faire accepter, sous la pression, un poste aménagé pour la victime le plus vite possible.
En attente d’un diagnostic médical complémentaire sur les conséquences de l’accident, la victime n’a pas donné suite rapidement aux multiples tentatives de sa hierarchie pour lui faire accepter ce poste. Elle a même mulitiplié les arguments, le rassurant sur la déclaration effective de l’accident ou proposant la prise en charge d’un taxi pour le conduire au travail. Aussi, face au harcelment patronal, le salarié a fini par accepter cette proposition quelques semaines plus tard.
Fin août,il s’est aperçut qu’il avait été noté présent sur sa fiche de paie alors qu’il était toujours en arrêt de travail.
Après l’intervention de la CGT, la situation de ce salarié a été en partie réglé. La direction a reconnu qu’il y avait eu un abus et que cela ne se reproduirait plus. Pourtant, à la réunion du dernier Comité d'établissement, un seul accident avec arrêt avait été répertorié depuis le début de l’année alors que d’autres cas existent. La direction continue donc à frauder la Sécurité Sociale sur les accidents du travail avec arrêt.
Mais pourquoi ce salarié a-t-il été pointé au travail alors qu’il a une feuille d’accident du travail ?
En fait, lorsque l’employeur reçoit une feuille d’arrêt de travail, il doit renvoyer les attestations de salaire afin que la sécurité sociale puisse calculer le montant des indemnités journalières. Dans le cas du salarié accidenté chez Aperam, cette démarche n’a pas été faite par la direction. L’accident a donc été déclaré mais, sans qu’il y aitd’arrêt de travail.
Ainsi, la cotisation versée par l’employeur à la sécurité sociale est beaucoup moins importante pour un accident du travail sans arrêt. Ce cas n’est pas isolé, d’autres victimes d’accident du travail en témoignent chez Aperam et dans de nombreuses entreprises du CAC 40. Ainsi, un salarié de l’usine a été pointé présent alors que ce jour-là, il était au bloc opératoire de l’hôpital...
Face au matraquage médiatique sur les «fraudes» des salariés à la sécurité sociale et aux nouvelles mesures prises par le gouvernement, la CGT d’Aperam (groupe Mittal) dénonce dans un tract les pratiques de la direction qui ne transmet pas les arrêts de travail en cas d’accident du travail.
En juillet dernier, en réaction à un accident du travail, la principale préoccupation de la direction s’est concentrée sur les gains de gestion. Frileuse sur les jours d’arrêt de travail, elle s’est empressée de faire accepter, sous la pression, un poste aménagé pour la victime le plus vite possible.
En attente d’un diagnostic médical complémentaire sur les conséquences de l’accident, la victime n’a pas donné suite rapidement aux multiples tentatives de sa hierarchie pour lui faire accepter ce poste. Elle a même mulitiplié les arguments, le rassurant sur la déclaration effective de l’accident ou proposant la prise en charge d’un taxi pour le conduire au travail. Aussi, face au harcelment patronal, le salarié a fini par accepter cette proposition quelques semaines plus tard.
Fin août,il s’est aperçut qu’il avait été noté présent sur sa fiche de paie alors qu’il était toujours en arrêt de travail.
Après l’intervention de la CGT, la situation de ce salarié a été en partie réglé. La direction a reconnu qu’il y avait eu un abus et que cela ne se reproduirait plus. Pourtant, à la réunion du dernier Comité d'établissement, un seul accident avec arrêt avait été répertorié depuis le début de l’année alors que d’autres cas existent. La direction continue donc à frauder la Sécurité Sociale sur les accidents du travail avec arrêt.
Mais pourquoi ce salarié a-t-il été pointé au travail alors qu’il a une feuille d’accident du travail ?
En fait, lorsque l’employeur reçoit une feuille d’arrêt de travail, il doit renvoyer les attestations de salaire afin que la sécurité sociale puisse calculer le montant des indemnités journalières. Dans le cas du salarié accidenté chez Aperam, cette démarche n’a pas été faite par la direction. L’accident a donc été déclaré mais, sans qu’il y aitd’arrêt de travail.
Ainsi, la cotisation versée par l’employeur à la sécurité sociale est beaucoup moins importante pour un accident du travail sans arrêt. Ce cas n’est pas isolé, d’autres victimes d’accident du travail en témoignent chez Aperam et dans de nombreuses entreprises du CAC 40. Ainsi, un salarié de l’usine a été pointé présent alors que ce jour-là, il était au bloc opératoire de l’hôpital...