La Corse en proie à la violence raciste
Publié le 28-01-2005 à 14h48
Protection renforcée des lieux de culte musulmans, manifestations anti-racistes: la Corse tente de réagir face aux violences contre la communauté maghrébine qui auront marqué l'île en 2004, tandis que parallèlement les attentats visant des gendarmeries devenaient de plus en plus audacieux.
En nombre, les attentats à l'explosif ou tentatives, quelle que soit la cible, ont régressé: 154 actes début décembre 2004 contre 278 au 31 décembre 2003, selon les chiffres de la préfecture de police. De même ceux visant les gendarmeries: 11 début décembre, contre 24 au 31 décembre 2003.
Mais leur dangerosité s'est singulièrement accrue cette année, avec le recours à des explosifs de plus en plus puissants ou à des armes de guerre telles le lance-roquette. En outre, les attentats ont été commis dans des lieux et à des heures où ils auraient pu blesser, voire tuer. Pour la première fois, la vie de femmes et d'enfants de gendarmes a été mise en danger.
Quant aux actes racistes, qui visent exclusivement la communauté maghrébine de Corse, une quarantaine avaient été dénombrés début décembre. Les comparaisons sont impossibles, aucun chiffre n'étant disponible pour 2003.
"Il faut prendre ces chiffres avec toutes les précautions nécessaires car les enquêtes en cours peuvent démontrer que le mobile n'était pas le racisme", avertit le préfet de Corse Pierre-René Lemas.
Le 27 novembre, le paroxysme de la violence raciste a été atteint avec la tentative d'assassinat d'un imam marocain à Sartène (Corse-du-Sud).
Minorité
Un récent rapport commandé par le gouvernement à l'écrivain Jean-Christophe Ruffin, signalant, sans l'étayer, que la moitié des actes racistes en France étaient commis en Corse, a cependant déclenché une vive polémique dans l'île où les Corses se sont sentis stigmatisés pour les agissement d'une extrême minorité
suite : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20041215.OBS3820/la-corse-en-proie-a-la-violence-raciste.html
Publié le 28-01-2005 à 14h48
Protection renforcée des lieux de culte musulmans, manifestations anti-racistes: la Corse tente de réagir face aux violences contre la communauté maghrébine qui auront marqué l'île en 2004, tandis que parallèlement les attentats visant des gendarmeries devenaient de plus en plus audacieux.
En nombre, les attentats à l'explosif ou tentatives, quelle que soit la cible, ont régressé: 154 actes début décembre 2004 contre 278 au 31 décembre 2003, selon les chiffres de la préfecture de police. De même ceux visant les gendarmeries: 11 début décembre, contre 24 au 31 décembre 2003.
Mais leur dangerosité s'est singulièrement accrue cette année, avec le recours à des explosifs de plus en plus puissants ou à des armes de guerre telles le lance-roquette. En outre, les attentats ont été commis dans des lieux et à des heures où ils auraient pu blesser, voire tuer. Pour la première fois, la vie de femmes et d'enfants de gendarmes a été mise en danger.
Quant aux actes racistes, qui visent exclusivement la communauté maghrébine de Corse, une quarantaine avaient été dénombrés début décembre. Les comparaisons sont impossibles, aucun chiffre n'étant disponible pour 2003.
"Il faut prendre ces chiffres avec toutes les précautions nécessaires car les enquêtes en cours peuvent démontrer que le mobile n'était pas le racisme", avertit le préfet de Corse Pierre-René Lemas.
Le 27 novembre, le paroxysme de la violence raciste a été atteint avec la tentative d'assassinat d'un imam marocain à Sartène (Corse-du-Sud).
Minorité
Un récent rapport commandé par le gouvernement à l'écrivain Jean-Christophe Ruffin, signalant, sans l'étayer, que la moitié des actes racistes en France étaient commis en Corse, a cependant déclenché une vive polémique dans l'île où les Corses se sont sentis stigmatisés pour les agissement d'une extrême minorité
suite : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20041215.OBS3820/la-corse-en-proie-a-la-violence-raciste.html