Délinquants et «ultra-riches» – Comment ils ont fait élire Macron

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Un extrait

Dès 2013, depuis l’Élysée, Macron se rapproche ainsi d’Arnaud Lagardère, qui détient Paris Match, Le Journal du Dimanche et Europe 1. Il l’aidera à revendre ses actions EADS, ce qui permettra à ce dernier d’empocher une confortable plus-value de 1,8 milliard d’euros. Grâce à l’intervention de Jérôme Cahuzac, alors ministre du Budget, Arnaud Lagardère bénéficiera en outre de la «niche Coppé». Il ne paiera pas 700 millions d’euros d’impôts sur cette plus-value, mais seulement 70 millions.

 
Rien d'étonnant à cela. Macron est le président des riches sans aucun doute possible. Sa politique n'a fait que favoriser les + aisés au détriment des + précaires qui en payent les pots cassés (et qui se voient désormais réduits à devoir se justifier lorsqu'ils perçoivent le rsa par-exemple, tandis que dans le même temps les grosses boites et grosses fortunes sont subventionnés à coup de milliards et ce sans la moindre contrepartie).

D'ailleurs les chiffres sont éloquents. Sous Macron jamais les inégalités ne s'étaient autant creusées entre les déciles les + extrêmes et jamais les grosses fortunes ne s'étaient autant multipliées (avec pour conséquence, une explosion de la dette comme cela n'était jamais arrivé auparavant).
 
Sous Macron jamais les inégalités ne s'étaient autant creusées entre les déciles les + extrêmes et jamais les grosses fortunes ne s'étaient autant multipliées (avec pour conséquence, une explosion de la dette comme cela n'était jamais arrivé auparavant).

Vos trois affirmations sont exactes (creusement des inégalités, augmentation des grandes fortunes et explosion de la dette)

Mais je ne vois pas le lien entre les deux premières d'une part et la dernière (augmentation de la dette) de l'autre.
 
Vos trois affirmations sont exactes (creusement des inégalités, augmentation des grandes fortunes et explosion de la dette)

Mais je ne vois pas le lien entre les deux premières d'une part et la dernière (augmentation de la dette) de l'autre.
Si les inégalités se sont creusées et que les grosses fortunes ont très fortement augmenté, c'est du fait d'une politique fiscale de réduction des recettes (60 milliards par an sous Macron) qui a très largement contribué à creuser le déficit et donc à augmenter la dette. En somme, l'absence de ces recettes a été compensée par de l'emprunt. Au lieu de prendre "gratuitement" à ces foyers et grosses entreprises, l'état emprunte désormais cette somme "auprès d'eux" et leur reverse des intérêts en compensation.

Raison pour laquelle, certains économistes disent que les moins fortunés financent désormais les + fortunés.
 
Si les inégalités se sont creusées et que les grosses fortunes ont très fortement augmenté, c'est du fait d'une politique fiscale de réduction des recettes (60 milliards par an sous Macron) qui a très largement contribué à creuser le déficit et donc à augmenter la dette. En somme, l'absence de ces recettes a été compensée par de l'emprunt. Au lieu de prendre "gratuitement" à ces foyers et grosses entreprises, l'état emprunte désormais cette somme "auprès d'eux" et leur reverse des intérêts en compensation.

Raison pour laquelle, certains économistes disent que les moins fortunés financent désormais les + fortunés.

Ce sont surtout les cadeaux fiscaux faits aux grandes entreprises (et donc indirectement aux actionnaires, souvent étrangers), plutôt qu'aux particuliers.
Mais en dépit des "cadeaux" de Macron, la France reste n°1 mondial du taux de prélèvements obligatoires


La où le bât blesse, c'est surtout dans la (très) mauvaise gestion de l'argent public.
 
Ce sont surtout les cadeaux fiscaux faits aux grandes entreprises (et donc indirectement aux actionnaires, souvent étrangers), plutôt qu'aux particuliers.
Mais en dépit des "cadeaux" de Macron, la France reste n°1 mondial du taux de prélèvements obligatoires

Les particuliers également ont bénéficié de ces cadeaux fiscaux, que ce soit directement ou que ce soit indirectement et notamment les + grosses fortunes (flat tax - revue du barême d'imposition - suppression taxe d'habitation - ifi etc....) sans compter que les grosses fortunes tirent des rémunérations qui ne sont majoritairement pas composées de salaires et que les surplus de bénéfices dégagés par les grosses sociétés (qui leur appartiennent ou dont ils sont actionnaires) leur permettent donc d'accroitre leurs revenus (notamment via la distribution de dividendes qui a explosé comme jamais sous Macron).

Quant au taux de prélèvements obligatoires. Non seulement il ne signifie rien (car il faut le placer en perspective avec le taux de redistribution et là aussi la France est championne du monde. En somme, la très grande majorité de ce qui est pris est immédiatement redistribuée dans une perspective d'équité), mais en + tout dépend de la manière dont l'on raisonne.
Ainsi, si l'on voit les choses en terme de PPA (parité de pouvoir d'achat), la France n'est que 7ème en Europe et se trouve devancée par l'Allemagne (entre autres pays).
 
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