Délit de faciès en plein procès du policier accusé de la mort d’Amine Bentounsi
Traitement de faveur pour notre confrère Nadir Dendoune. Assis au milieu de tous les autres journalistes, il est le seul à qui un policier est venu lui demander de justifier d’une carte de presse...
Un incident a émaillé lundi matin le procès du policier Damien Saboundjan, jugé jusque vendredi devant la Cour d’assises de Bobigny (Seine Saint Denis) pour avoir abattu, en 2012, Amine Bentounsi d’une balle dans le dos. Dans cette ambiance assez tendue entre la famille de la victime et les forces de l’ordre venus soutenir leur confrère, un policier n’a rien trouvé de mieux que de procéder à un contrôle au faciès au sein même de la salle d’audience…
Il est 9h35 hier matin, le deuxième jour du procès s’ouvre sur le témoignage des experts, lorsqu’un agent s’approche des bancs réservés à la presse. Il s’adresse directement à notre confrère Nadir Dendoune en lui demandant s’il peut justifier d’une carte de presse. Ce Journaliste (notamment pigiste occasionnel pour l’Humanite), écrivain et documentariste couvre ce procès pour le Courrier de l’Atlas. « Je lui ai répondu ‘’Pourquoi vous ne demandez qu’à moi et pas à mes confrères ?’’ », raconte-t-il. Les autres journalistes commencent aussi à poser des questions, mais l’audience se poursuit et l’avocat de la défense, dont le banc se trouve devant celui de la presse, réclame le silence. L’incident s’arrête là.
http://www.humanite.fr/delit-de-fac...ier-accuse-de-la-mort-damine-bentounsi-595224
Traitement de faveur pour notre confrère Nadir Dendoune. Assis au milieu de tous les autres journalistes, il est le seul à qui un policier est venu lui demander de justifier d’une carte de presse...
Un incident a émaillé lundi matin le procès du policier Damien Saboundjan, jugé jusque vendredi devant la Cour d’assises de Bobigny (Seine Saint Denis) pour avoir abattu, en 2012, Amine Bentounsi d’une balle dans le dos. Dans cette ambiance assez tendue entre la famille de la victime et les forces de l’ordre venus soutenir leur confrère, un policier n’a rien trouvé de mieux que de procéder à un contrôle au faciès au sein même de la salle d’audience…
Il est 9h35 hier matin, le deuxième jour du procès s’ouvre sur le témoignage des experts, lorsqu’un agent s’approche des bancs réservés à la presse. Il s’adresse directement à notre confrère Nadir Dendoune en lui demandant s’il peut justifier d’une carte de presse. Ce Journaliste (notamment pigiste occasionnel pour l’Humanite), écrivain et documentariste couvre ce procès pour le Courrier de l’Atlas. « Je lui ai répondu ‘’Pourquoi vous ne demandez qu’à moi et pas à mes confrères ?’’ », raconte-t-il. Les autres journalistes commencent aussi à poser des questions, mais l’audience se poursuit et l’avocat de la défense, dont le banc se trouve devant celui de la presse, réclame le silence. L’incident s’arrête là.
http://www.humanite.fr/delit-de-fac...ier-accuse-de-la-mort-damine-bentounsi-595224