kitti_3000
تو هَم خَ
jeuneafrique.com
Au Nigeria, lexploitation du pétrole brut a commencé en 1958. Cinquante et un ans plus tard, la région du Delta, le « réservoir » dhydrocarbures situé dans le sud du pays, nest pas seulement victime de linégale répartition des recettes pétrolières. Pour ses 31 millions dhabitants, il y a une deuxième malédiction de lor noir : la pollution. Produite par le torchage du gaz, les fuites de pétrole (6 800 en vingt-cinq ans, daprès lONU) et le déversement des déchets, elle contamine lensemble de leur environnement : leau quils boivent, lair quils respirent, le poisson quils mangent, la terre quils cultivent
« Pour pêcher, on doit pagayer pendant près de quatre heures en traversant plusieurs cours deau pour arriver à un endroit où la pollution est plus faible et où lon peut attraper du poisson. Mais lorsquon les ouvre, certains poissons dégagent une odeur de pétrole brut », raconte un pêcheur de la région cité par Amnesty International.
Le 30 juin, lONG de défense des droits de lhomme a publié un rapport au titre explicite : « Pétrole, pollution et pauvreté dans le Delta du Niger ». Sur plus de 100 pages étoffées en témoignages, elle accuse les majors dexploiter le brut au mépris des lois et des traités environnementaux en vigueur au Nigeria et, in fine, de la santé des habitants. Chevron, Total ou ENI sont dans la ligne de mire. Mais cest surtout langlo-néerlandais Shell, le principal exploitant, qui en prend pour son grade. Le gouvernement est également montré du doigt pour son laxisme, qui profite aux compagnies.
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Le rapport Petroleum, Pollution and Poverty in the Niger Delta d'Amnesty International est telechargeable a cette adresse:
http://www.amnesty.ch/fr/actualite/...ional-denonce-une-tragedie-des-droits-humains
Au Nigeria, lexploitation du pétrole brut a commencé en 1958. Cinquante et un ans plus tard, la région du Delta, le « réservoir » dhydrocarbures situé dans le sud du pays, nest pas seulement victime de linégale répartition des recettes pétrolières. Pour ses 31 millions dhabitants, il y a une deuxième malédiction de lor noir : la pollution. Produite par le torchage du gaz, les fuites de pétrole (6 800 en vingt-cinq ans, daprès lONU) et le déversement des déchets, elle contamine lensemble de leur environnement : leau quils boivent, lair quils respirent, le poisson quils mangent, la terre quils cultivent
« Pour pêcher, on doit pagayer pendant près de quatre heures en traversant plusieurs cours deau pour arriver à un endroit où la pollution est plus faible et où lon peut attraper du poisson. Mais lorsquon les ouvre, certains poissons dégagent une odeur de pétrole brut », raconte un pêcheur de la région cité par Amnesty International.
Le 30 juin, lONG de défense des droits de lhomme a publié un rapport au titre explicite : « Pétrole, pollution et pauvreté dans le Delta du Niger ». Sur plus de 100 pages étoffées en témoignages, elle accuse les majors dexploiter le brut au mépris des lois et des traités environnementaux en vigueur au Nigeria et, in fine, de la santé des habitants. Chevron, Total ou ENI sont dans la ligne de mire. Mais cest surtout langlo-néerlandais Shell, le principal exploitant, qui en prend pour son grade. Le gouvernement est également montré du doigt pour son laxisme, qui profite aux compagnies.
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Le rapport Petroleum, Pollution and Poverty in the Niger Delta d'Amnesty International est telechargeable a cette adresse:
http://www.amnesty.ch/fr/actualite/...ional-denonce-une-tragedie-des-droits-humains