Démolition d’habitations anarchiques à la commune de Dkhissa : Heurts entre forces...

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion madalena
  • Date de début Date de début

madalena

Contributeur
Contributeur
salam

Démolition d’habitations anarchiques à la commune de Dkhissa : Heurts entre forces de l’ordre et habitants à Meknès

Les autorités poursuivent inlassablement leur campagne de lutte contre l’habitat dit anarchique ou illégal à travers le pays. Mardi dernier, c’est dans la province de Meknès qu’une opération de démolition de ce genre d’habitat a eu lieu et, à l’instar de celles qui l’ont précédée, elle ne s’est pas faite sans heurts entre les forces de l’ordre et les personnes concernées. Plusieurs blessés sont à déplorer de part et d’autre.

Ce n’est, en effet pas la première fois que de telles échauffourées ponctuées d’arrestations et de condamnations ont eu lieu. Depuis le début de l’année, elles prennent une ampleur à la mesure de la détermination des autorités publiques de persévérer sur la voie qu’elles se sont tracée et de combattre ce fléau par la force. Ce qui a eu, entre autres dommages collatéraux, une nette augmentation des prix des matériaux de construction que les tensions exercées au niveau de l’approvisionnement du marché n’ont fait qu’aiguiser. Autre dommage collatéral, la flambée des prix des terrains agricoles situés à la périphérie des villes et que d’aucuns croient annonciatrice d’une prolifération à venir, comme c’est déjà le cas à Douar Tkalia (Casablanca).

De fait, le choix de la force, bien que nécessaire, ne peut servir de panacée face à ce problème qui perdure depuis l’indépendance.
Alors que les experts pensaient que ce type d’habitat était transitoire et appelé à disparaître, ils se sont rendu compte progressivement que, devant l’ampleur et la complexité des facteurs qui l’engendrent, on est en présence d’un phénomène durable qui constitue désormais un trait dominant du paysage et une des composantes essentielles de son développement urbain qu’il convient de traiter globalement et spécifiquement dans ses différentes formes d’expression.

Ceci d’autant plus qu’en dépit des efforts entrepris par les pouvoirs publics pour résorber le déficit sans cesse croissant en matière de logements et garantir un habitat décent à tous les citoyens, les ménages à revenus faibles ou limités, ne trouvent pas sur le marché immobilier réglementaire, un produit en adéquation avec leur pouvoir d’achat et leurs difficultés d’accès au crédit bancaire.

http://www.libe.ma/Demolition-d-hab...-de-l-ordre-et-habitants-a-Meknes_a27226.html
 
salam

Démolition d’habitations anarchiques à la commune de Dkhissa : Heurts entre forces de l’ordre et habitants à Meknès

Les autorités poursuivent inlassablement leur campagne de lutte contre l’habitat dit anarchique ou illégal à travers le pays. Mardi dernier, c’est dans la province de Meknès qu’une opération de démolition de ce genre d’habitat a eu lieu et, à l’instar de celles qui l’ont précédée, elle ne s’est pas faite sans heurts entre les forces de l’ordre et les personnes concernées. Plusieurs blessés sont à déplorer de part et d’autre.

Ce n’est, en effet pas la première fois que de telles échauffourées ponctuées d’arrestations et de condamnations ont eu lieu. Depuis le début de l’année, elles prennent une ampleur à la mesure de la détermination des autorités publiques de persévérer sur la voie qu’elles se sont tracée et de combattre ce fléau par la force. Ce qui a eu, entre autres dommages collatéraux, une nette augmentation des prix des matériaux de construction que les tensions exercées au niveau de l’approvisionnement du marché n’ont fait qu’aiguiser. Autre dommage collatéral, la flambée des prix des terrains agricoles situés à la périphérie des villes et que d’aucuns croient annonciatrice d’une prolifération à venir, comme c’est déjà le cas à Douar Tkalia (Casablanca).

De fait, le choix de la force, bien que nécessaire, ne peut servir de panacée face à ce problème qui perdure depuis l’indépendance.
Alors que les experts pensaient que ce type d’habitat était transitoire et appelé à disparaître, ils se sont rendu compte progressivement que, devant l’ampleur et la complexité des facteurs qui l’engendrent, on est en présence d’un phénomène durable qui constitue désormais un trait dominant du paysage et une des composantes essentielles de son développement urbain qu’il convient de traiter globalement et spécifiquement dans ses différentes formes d’expression.

Ceci d’autant plus qu’en dépit des efforts entrepris par les pouvoirs publics pour résorber le déficit sans cesse croissant en matière de logements et garantir un habitat décent à tous les citoyens, les ménages à revenus faibles ou limités, ne trouvent pas sur le marché immobilier réglementaire, un produit en adéquation avec leur pouvoir d’achat et leurs difficultés d’accès au crédit bancaire.

http://www.libe.ma/Demolition-d-hab...-de-l-ordre-et-habitants-a-Meknes_a27226.html
C'est triste ce qui arrive à ces gens:(
 
C'est triste ce qui arrive à ces gens:(
Le problème de lutte contre l'habitat insalubre est compliqué. Il y a des gens qui en profitent. Des exemples:
Quand tu annonces qu'un bidonville doit être détruit et relogés ailleurs, y a les triches dans les listes. Des gens qui habitent dans un bidonville, une fois detruit, ils se relogent dans un autre en attendant de construire les terrains offerts....ça devient un commerce. des bidonvilles détruites, d'autres qui pullulent...

Une solution qu'un Kaid m'a proposé c'est de ne jamais donner des terres mais construire sans annoncer qui va profiter (ce qui est dur sachant que l'information sera vendue en tout cas). Une fois construit, faut reloger dans un laps de temps très court ne rien laisser au marchandage et raser le bidon ville de force s'il le faut et au plus vite!
 
Oui et sur des terrains qui ne leur appartiennent pas :(


Victime d'une escroquerie.

L’affaire remonte à quelques années déjà. Avec la prolifération des habitations anarchiques dans la région une enquête a été diligentée dans la commune de Dkhissa qui a établi un rapport alarmant où étaient impliquées 24 personnes et à leur tête le président de la commune de Dkhissa. L’enquête a relevé nombre d’irrégularités, dont la concession illégale de terres, concussion et défaut de permis de construire.
 
salam

c'est qui...qui les escro?

Ceux qui leurs ont vendu les terrains et ceux qui ont soit accorder des permis de construire soit regarder ailleurs.

Désormais, ces terrains vont probablement être octroyer ou acheter à bas prix à des promoteurs immobiliers qui eux auront sans aucune peine des permis de construire que personne ne remettra en cause, pour en fait soit faire du haut standing, ou du logement économique de piètre qualité plus médiocre que les maisons détruites.
 
Retour
Haut