L'histoire rappellerait presque une pub pour un opérateur de téléphonie mobile où une mère fait une prise de karaté à son fils, un ado ayant dépassé son forfait. Là, l'histoire est plus dramatique. Ainsi, un père et une mère ont été condamnés lundi à six mois de prison ferme en correctionnelle à Châteauroux pour avoir frappé et menacé d'immoler leur fille de 14 ans. Le motif ? Elle avait dépassé son forfait de téléphone portable. De 30 euros précisément.
Les parents constatent ce dépassement vendredi sur le forfait du portable de la mère. Leurs soupçons se tournent immédiatement sur leur fille. Quelques mois plus tôt, l'adolescente avait été responsable d'une facture de 250 euros, toujours sur le téléphone de sa maman. La jeune fille nie, son père la frappe. Avec une ceinture, puis avec un tuyau de gaz rapporté par le frère.
Malgré les coups, l'adolescente persiste dans ses dénégations. Les parents changent de méthode. Ils lui rasent quelques mèches de cheveux avec une tondeuse. La mère prend ensuite une bouteille d'alcool à brûler et l'en asperge. Le père, lui, agite un briquet, qu'il finit par poser. L'adolescente ne bronche pas et refuse toujours d'avouer ce dont ses parents l'accusent. Et de finir par regagner sa chambre. Le lendemain, cette élève de seconde porte plainte au commissariat. Sur son corps, les médecins constatent des hématomes allant jusqu'à 12 centimètres, des bleus sur les bras, à une main, à un œil.
Jugés en comparution immédiate, les parents sont apparus effondrés, et le père a reconnu que ce "qu'il avait fait n'était pas digne d'un homme civilisé". L'un des frères, 16 ans, qui avait frappé lui aussi sa soeur, a été présenté à un juge des enfants qui l'a placé sous contrôle judiciaire. Les quatre enfants du couple, dont la victime et son frère agresseur, ont été placés dans des familles d'accueil. La famille d'origine marocaine, considérée comme bien intégrée, a décidé de faire appel, selon le parquet. En attendant, les parents ont été écroués.
Les parents constatent ce dépassement vendredi sur le forfait du portable de la mère. Leurs soupçons se tournent immédiatement sur leur fille. Quelques mois plus tôt, l'adolescente avait été responsable d'une facture de 250 euros, toujours sur le téléphone de sa maman. La jeune fille nie, son père la frappe. Avec une ceinture, puis avec un tuyau de gaz rapporté par le frère.
Malgré les coups, l'adolescente persiste dans ses dénégations. Les parents changent de méthode. Ils lui rasent quelques mèches de cheveux avec une tondeuse. La mère prend ensuite une bouteille d'alcool à brûler et l'en asperge. Le père, lui, agite un briquet, qu'il finit par poser. L'adolescente ne bronche pas et refuse toujours d'avouer ce dont ses parents l'accusent. Et de finir par regagner sa chambre. Le lendemain, cette élève de seconde porte plainte au commissariat. Sur son corps, les médecins constatent des hématomes allant jusqu'à 12 centimètres, des bleus sur les bras, à une main, à un œil.
Jugés en comparution immédiate, les parents sont apparus effondrés, et le père a reconnu que ce "qu'il avait fait n'était pas digne d'un homme civilisé". L'un des frères, 16 ans, qui avait frappé lui aussi sa soeur, a été présenté à un juge des enfants qui l'a placé sous contrôle judiciaire. Les quatre enfants du couple, dont la victime et son frère agresseur, ont été placés dans des familles d'accueil. La famille d'origine marocaine, considérée comme bien intégrée, a décidé de faire appel, selon le parquet. En attendant, les parents ont été écroués.
