PROCHE-ORIENT - Venue mettre un terme à des jets de pierres sur les voitures israéliennes, une opération militaire a tourné au passage à tabac le 26 mars...
«Ligotés, les yeux bandés, et battus par les troupes israéliennes.» Selon «The Independent», parmi les 150 Palestiniens à avoir connu ce sort lors d'une opération de larmée israélienne dans le village Hares (Cisjordanie) le 26 mars dernier, certains navaient pas plus de 14 ans. Ces nouvelles exactions, révélées par le quotidien britannique ce mardi, ne sont pas pour améliorer limage des militaires de Tsahal. Le mois dernier, le colonel Itai Virob justifiait la violence physique sur les détenus palestiniens «dans le cadre dune mission».
Les témoignages des deux sergents de la Brigade Kfir, du régiment Harub, sur lesquelles «The Independent» sappuie, décrivent les passages à tabacs infligés aux civils palestiniens, sans distinction dâge. Sous le couvert de lanonymat, lun dentre eux révèle que «les liens en plastique qui menottaient les mains des détenus étaient serrés au point quelles en devenaient bleues».
«Cest ennuyant, alors ils les battent»
«Il était clair que beaucoup d'interpellés n'avaient rien fait de mal, mais il s'agissait dobtenir des renseignements», commente le quotidien. Larmée israélienne devait, daprès «The Independent», empêcher les jeunes du village de jeter des pierres sur les voitures des colons qui passaient dans les environs. Essentiellement composée de réservistes, lopération aura duré douze heures durant lesquelles une centaine de civils ont été arrêtés, ligotés et conduits dans lenceinte de lécole municipale dHares.
Les mauvais traitements nont pas eu lieu en plein jour, mais à labri des regards, dans les toilettes. «Les soldats qui accompagnaient les détenus aux commodités les tabassaient et les insultaient sans raison. Injurier, frapper, tirer les cheveux ou les oreilles, cétait la norme», précise lofficier israélien. Le sergent cite l'exemple d'un jeune, qu'«ils ont mis un à terre alors quil était déjà menotté et aveuglé. Il ne sétait pas montré insolent, il navait rien fait qui puisse les énerver... cest uniquement parce quil était arabe. Il devait avoir 15 ans.» Ce comportement des troupes israéliennes s'expliquerait, selon lui, par l'ennui des hommes une fois sur le terrain, «parce que rester dix heures debout à rien faire cest ennuyant, alors ils les battent».
Le second officier a eu l'impression qu'il régnait un «air de fanatisme» sur l'opération. «On rentrait dans les maisons, on les retournait totalement», se rappelle le sergent plus de deux mois après les faits. Mais larmée israélienne na trouvé aucune arme, «ils ont confisqué des couteaux de cuisine».
20minutes.fr
«Ligotés, les yeux bandés, et battus par les troupes israéliennes.» Selon «The Independent», parmi les 150 Palestiniens à avoir connu ce sort lors d'une opération de larmée israélienne dans le village Hares (Cisjordanie) le 26 mars dernier, certains navaient pas plus de 14 ans. Ces nouvelles exactions, révélées par le quotidien britannique ce mardi, ne sont pas pour améliorer limage des militaires de Tsahal. Le mois dernier, le colonel Itai Virob justifiait la violence physique sur les détenus palestiniens «dans le cadre dune mission».
Les témoignages des deux sergents de la Brigade Kfir, du régiment Harub, sur lesquelles «The Independent» sappuie, décrivent les passages à tabacs infligés aux civils palestiniens, sans distinction dâge. Sous le couvert de lanonymat, lun dentre eux révèle que «les liens en plastique qui menottaient les mains des détenus étaient serrés au point quelles en devenaient bleues».
«Cest ennuyant, alors ils les battent»
«Il était clair que beaucoup d'interpellés n'avaient rien fait de mal, mais il s'agissait dobtenir des renseignements», commente le quotidien. Larmée israélienne devait, daprès «The Independent», empêcher les jeunes du village de jeter des pierres sur les voitures des colons qui passaient dans les environs. Essentiellement composée de réservistes, lopération aura duré douze heures durant lesquelles une centaine de civils ont été arrêtés, ligotés et conduits dans lenceinte de lécole municipale dHares.
Les mauvais traitements nont pas eu lieu en plein jour, mais à labri des regards, dans les toilettes. «Les soldats qui accompagnaient les détenus aux commodités les tabassaient et les insultaient sans raison. Injurier, frapper, tirer les cheveux ou les oreilles, cétait la norme», précise lofficier israélien. Le sergent cite l'exemple d'un jeune, qu'«ils ont mis un à terre alors quil était déjà menotté et aveuglé. Il ne sétait pas montré insolent, il navait rien fait qui puisse les énerver... cest uniquement parce quil était arabe. Il devait avoir 15 ans.» Ce comportement des troupes israéliennes s'expliquerait, selon lui, par l'ennui des hommes une fois sur le terrain, «parce que rester dix heures debout à rien faire cest ennuyant, alors ils les battent».
Le second officier a eu l'impression qu'il régnait un «air de fanatisme» sur l'opération. «On rentrait dans les maisons, on les retournait totalement», se rappelle le sergent plus de deux mois après les faits. Mais larmée israélienne na trouvé aucune arme, «ils ont confisqué des couteaux de cuisine».
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