Des avocats européens préparent une liste de « prévenus » de Tsahal

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Casablanca d'antan
VIB
Des avocats de divers pays européens, aidés par des groupes pro-palestiniens et certains militants israéliens d’extrême gauche, mettent actuellement au point une liste de responsables militaires israéliens qu’ils comptent poursuivre en justice dans leurs pays respectifs suite à l’Opération antiterroriste « Plomb Durci ». Les lois en vigueur dans ces pays leur permettraient éventuellement de mettre à exécution leur projet, et de retenir dans le pays ces personnalités israéliennes au cas où elles y entreraient.

Depuis le mois de janvier, ces « juristes » recueillent des « témoignages » de Palestiniens de Gaza qui accusent Tsahal de « crimes de guerre » lors de l’opération militaire lancée contre le Hamas. Cette « internationale anti-israélienne » se manifeste déjà en Grande-Bretagne, au Pays-Bas, en Espagne, en Belgique et en Norvège. L’avocat britannique Daniel Makover, qui est parmi les meneurs de cette campagne, s’est dit « conforté dans son action par la publication du Rapport Goldstone et des faits incriminés », ce qui démontre une fois de plus le caractère néfaste pour Israël de ce Rapport biaisé. C’est ce même Daniel Makover qui avait saisi il y a quatre ans la justice britannique pour obtenir un mandat d’arrêt contre le Général Dan Almog, qui se rendait en Grande-Bretagne, au motif de « crimes de guerre lorsqu’il occupait le poste de Commandant de la Région militaire sud ». Averti par des canaux secrets, Almog était resté à bord de l’appareil sur le tarmac et était reparti en Israël.

Le mois dernier, c’était au tour de l’ancien chef d’état-major, Moshé (Boggy) Yaalon, d’annuler une conférence à Londres par crainte des mêmes conséquences. Les avocats et leurs alliés palestiniens – ou israéliens – suivent de très près les déplacements et les emplois du temps des militaires israéliens qu’ils visent, ainsi que les invitations faites à leur intention par des organisations juives afin de pouvoir « saisir leurs proies » au cas où elles fouleraient le sol de leur pays.

Cela va même plus loin dans certains cas, où ces avocats obtiennent la collaboration de la police des frontières pour être au courant de l’éventuelle arrivée de l’un des militaires israéliens « recherchés ». Suite à tout cela, une véritable collaboration s’est instaurée entre les officiers supérieurs de Tsahal, des juristes de droit international et des responsables du ministère israélien des Affaires étrangères, afin de les « briefer » sur la manière de se comporter lors de leurs déplacements à l’étranger, et sur les endroits « sûrs » ou au contraire « risqués ».

par Shraga Blum
 
Des avocats de divers pays européens, aidés par des groupes pro-palestiniens et certains militants israéliens d’extrême gauche, mettent actuellement au point une liste de responsables militaires israéliens qu’ils comptent poursuivre en justice dans leurs pays respectifs suite à l’Opération antiterroriste « Plomb Durci ». Les lois en vigueur dans ces pays leur permettraient éventuellement de mettre à exécution leur projet, et de retenir dans le pays ces personnalités israéliennes au cas où elles y entreraient.

Depuis le mois de janvier, ces « juristes » recueillent des « témoignages » de Palestiniens de Gaza qui accusent Tsahal de « crimes de guerre » lors de l’opération militaire lancée contre le Hamas. Cette « internationale anti-israélienne » se manifeste déjà en Grande-Bretagne, au Pays-Bas, en Espagne, en Belgique et en Norvège. L’avocat britannique Daniel Makover, qui est parmi les meneurs de cette campagne, s’est dit « conforté dans son action par la publication du Rapport Goldstone et des faits incriminés », ce qui démontre une fois de plus le caractère néfaste pour Israël de ce Rapport biaisé. C’est ce même Daniel Makover qui avait saisi il y a quatre ans la justice britannique pour obtenir un mandat d’arrêt contre le Général Dan Almog, qui se rendait en Grande-Bretagne, au motif de « crimes de guerre lorsqu’il occupait le poste de Commandant de la Région militaire sud ». Averti par des canaux secrets, Almog était resté à bord de l’appareil sur le tarmac et était reparti en Israël.

Le mois dernier, c’était au tour de l’ancien chef d’état-major, Moshé (Boggy) Yaalon, d’annuler une conférence à Londres par crainte des mêmes conséquences. Les avocats et leurs alliés palestiniens – ou israéliens – suivent de très près les déplacements et les emplois du temps des militaires israéliens qu’ils visent, ainsi que les invitations faites à leur intention par des organisations juives afin de pouvoir « saisir leurs proies » au cas où elles fouleraient le sol de leur pays.

Cela va même plus loin dans certains cas, où ces avocats obtiennent la collaboration de la police des frontières pour être au courant de l’éventuelle arrivée de l’un des militaires israéliens « recherchés ». Suite à tout cela, une véritable collaboration s’est instaurée entre les officiers supérieurs de Tsahal, des juristes de droit international et des responsables du ministère israélien des Affaires étrangères, afin de les « briefer » sur la manière de se comporter lors de leurs déplacements à l’étranger, et sur les endroits « sûrs » ou au contraire « risqués ».

par Shraga Blum


S'il faut que se soit la communauté humanitaire qui se lèvent pour faire joué la justice sa ne marchera pas, a moin qu'il y est un buzz international et que israel soit obligé de faire quelque exemple "fictif"...

Bref je suis bien sceptique!

p.s: sa va toi ? sa fait longtemps !!
 
un petit apperçu en réponse à ce que tu avances ;)


USA: La politique israélienne est-elle bien défendue ?

La politique israélienne est-elle toujours bien représentée aux Etats-Unis, comme au temps où l’AIPAC était le défenseur officiel des intérêts de l’Etat juif ? La question peut sembler pertinente aujourd’hui, alors qu’apparaissent aux USA une vingtaine de nouvelles organisations « pro-israéliennes » d’extrême gauche prétendant soutenir Israël mais réclamant par exemple le « gel des implantations » et prônant la fameuse « solution de deux Etats pour deux peuples ».

Les délégués de ces groupes se sont retrouvés cette semaine pour un colloque à Washington, sous la férule de J-Street, nouveau lobby créé il y a un an et demi par des cercles juifs de la gauche américaine pour contrer l’action de l’AIPAC, jugée trop à droite. L’ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis Michael Oren, convié à y prendre la parole, a décliné l’invitation. Il a expliqué que cette organisation « soutenait une politique qui risquait de nuire aux intérêts d’Israël ».

Ce refus a fortement déplu à la porte-parole de J-Street, Amy Spitalnick, qui a déclaré que « l’ambassadeur manquait ainsi l’occasion de parler devant plus de 1000 militants œuvrant dans tous les Etats-Unis pour l’avenir d’Israël en tant qu’Etat juif démocratique ».

De son côté, le président de l’Etat Shimon Pérès, dont les opinions de gauche ne sont un mystère pour personne et qui ne manque pas une occasion de les exprimer, a envoyé une lettre à J-Street pour s’excuser de ne pas avoir fait le voyage pour participer au congrès. Il a loué l’initiative de ces organisations « œuvrant pour promouvoir la paix entre Israël et les Palestiniens ainsi qu’avec les pays arabes ».

Parmi les personnalités invitées à cette rencontre, se trouvait le conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, James Jones. Etaient présents également l’ancien chef d’état-major de Tsahal, Amnon Lipkin-Shahak, et les écrivains de gauche Amos Oz et David Grossman.

par Claire Dana-Picard


ps : ça va hamdullah et toi?
 
un petit apperçu en réponse à ce que tu avances ;)


USA: La politique israélienne est-elle bien défendue ?

La politique israélienne est-elle toujours bien représentée aux Etats-Unis, comme au temps où l’AIPAC était le défenseur officiel des intérêts de l’Etat juif ? La question peut sembler pertinente aujourd’hui, alors qu’apparaissent aux USA une vingtaine de nouvelles organisations « pro-israéliennes » d’extrême gauche prétendant soutenir Israël mais réclamant par exemple le « gel des implantations » et prônant la fameuse « solution de deux Etats pour deux peuples ».

Les délégués de ces groupes se sont retrouvés cette semaine pour un colloque à Washington, sous la férule de J-Street, nouveau lobby créé il y a un an et demi par des cercles juifs de la gauche américaine pour contrer l’action de l’AIPAC, jugée trop à droite. L’ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis Michael Oren, convié à y prendre la parole, a décliné l’invitation. Il a expliqué que cette organisation « soutenait une politique qui risquait de nuire aux intérêts d’Israël ».

Ce refus a fortement déplu à la porte-parole de J-Street, Amy Spitalnick, qui a déclaré que « l’ambassadeur manquait ainsi l’occasion de parler devant plus de 1000 militants œuvrant dans tous les Etats-Unis pour l’avenir d’Israël en tant qu’Etat juif démocratique ».

De son côté, le président de l’Etat Shimon Pérès, dont les opinions de gauche ne sont un mystère pour personne et qui ne manque pas une occasion de les exprimer, a envoyé une lettre à J-Street pour s’excuser de ne pas avoir fait le voyage pour participer au congrès. Il a loué l’initiative de ces organisations « œuvrant pour promouvoir la paix entre Israël et les Palestiniens ainsi qu’avec les pays arabes ».

Parmi les personnalités invitées à cette rencontre, se trouvait le conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, James Jones. Etaient présents également l’ancien chef d’état-major de Tsahal, Amnon Lipkin-Shahak, et les écrivains de gauche Amos Oz et David Grossman.

par Claire Dana-Picard


ps : ça va hamdullah et toi?

L'impacte dans l'histoire qu'on les israéliens penchera la balance en leur faveur..

Je parle bien sur dans un contexte plus large que depuis l'élection d'Obama,
c'est vrai qu'Obama s'intéresse plus sur le sujet avec un certain recul mais Obama n'est pas le seul malheureusement à gouverner...

p.s: sava sava ;)
 
Multiplication des dépôts de plainte contre les criminels de guerre israéliens
mardi 3 novembre 2009 - 20h:09

Mel Frykberg
Le service juridique du ministère de la défense israélien a reçu environ 1500 avis de procès civils à venir contre l’armée israélienne suites aux dommages causés aux Palestiniens et à leurs biens pendant l’opération « Cast Lead », nom de code donné par Israël à son attaque qui a duré trois semaines sur le territoire côtier.

Israël devrait répliquer en affirmant qu’il se battait sur un territoire étranger et donc qu’il ne porte aucune responsabilité juridique à la suite de sa campagne de bombardements intensifs.

Toutefois, en vertu du droit international, le territoire de Gaza est toujours considéré comme occupé par Israël car les autorités israéliennes continuent à contrôler les frontières, l’espace aérien, les côtes, l’enregistrement de la population, et les approvisionnement en électricité et en eau.

L’armée israélienne a également établi des zones tampon à l’intérieur des frontières de Gaza et interdit aux agriculteurs palestiniens de s’approcher de leurs terres agricoles situées dans les zones tampon. Un certain nombre de Palestiniens ont été tués ou blessés pour avoir pénétré dans ces zones.

En outre, la marine israélienne empêche les pêcheurs palestiniens de gagner leur subsistance le long du littoral de Gaza en limitant la pêche dans une zone de trois miles nautiques. Plusieurs pêcheurs ont été tués, plusieurs autres blessés, et des dizaines de bateaux ont été détournés ou détruits pour s’être avancés au-delà de cette limite [et dans d’autres cas même en l’ayant respectée... N.d.T].

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7572
 
Le droit international à l’épreuve d’un massacre
jeudi 5 novembre 2009 - 06h:24

Pierre Barbancey
L’Humanité

Malgré toutes ses tentatives et le soutien que lui ont apporté les États-Unis et les pays de l’UE, Israël n’a pu éviter que le rapport de la commission présidée par le juge Richard Goldstone soit présenté devant l’Assemblée générale de l’ONU. La résolution qui pourrait être votée 
à cette occasion ne serait certes pas contraignante 
mais accroîtrait très certainement la pression sur Tel-Aviv.

À quoi sert de dénoncer les atteintes aux droits 
de l’homme ou les crimes de guerre aux quatre coins de la planète si ces préceptes sont immédiatement oubliés dès lors qu’il s’agit d’Israël  ? À cet égard, Barack Obama ne fait pas montre de grande originalité  : il se comporte comme ses prédécesseurs, refusant toute sanction contre Israël. Ce n’est pas pour rien que Washington 
est toujours incapable d’imposer le moindre mécanisme de reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens 
ou d’empêcher la poursuite de la colonisation. 


Le comportement de la France n’est guère plus brillant. Il est vrai que son ambassadeur en Israël, Christophe Bigot, a déclaré, sans être rappelé à l’ordre par l’Élysée  : « J’ai du mal à croire que des soldats israéliens aient tué délibérément des civils palestiniens. Nous savons tous comment l’armée israélienne opère à Gaza. Nous savons bien que ce n’est pas le cas » (sic).

Côté israélien, alors que le gouvernement Netanyahou refuse de diligenter une véritable enquête sur le comportement de ses troupes à Gaza, l’historien Zeev Sternhell, dans un article publié par le quotidien Haaretz, 
a bien cerné le problème. « Plus le temps passe, plus l’aspect légal sera évité, et plus ce sera la dimension morale du rapport qui sera gravée dans notre conscience et celle du monde. » Si un pays peut tuer plus de 1 400 personnes, principalement des civils, sans avoir à rendre de comptes à la justice des hommes, alors ne nous étonnons pas si des massacres du même type sont perpétrés dans les prochaines années.
 
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