FPP75
VIB
Ils sont fous ces suisses
Faut-il protéger davantage les bêtes? Lidée fait son chemin.
Médor demandera-t-il bientôt des croquettes comme réparation pour maltraitance? Sûrement pas, mais nos amis les bêtes pourraient avoir des avocats dans tous les cantons. La proposition émane de la Protection suisse des animaux. Elle a déposé une initiative en 2007. Hier, des élus de tout poil l'ont soutenue à Berne pour faire pression sur la commission du National chargée, demain, de son traitement.
Les partisans de l'initiative prennent Zurich comme exemple. Depuis 1992, un fonctionnaire intervient dans les cas pénaux et coûte 80000 francs par an. Un investissement qui semble payer puisque les cas de maltraitance animalière jugés à Zurich ont été 200 fois plus élevés qu'en Valais entre 1995 et 2004.
Ces résultats ne suffisent pas à faire taire les moqueurs ici et surtout en France. Certains avaient déjà raillé la nouvelle réglementation sur les animaux, qui oblige notamment d'adopter deux hamsters pour qu'ils ne se sentent pas seuls. Les Français se lâchent à nouveau: «Vous vous ennuyez tant que ça pour vous inventer des problèmes aussi ridicules?» demande Claude Laugier, de la SNVEL, un syndicat de vétérinaires dans l'Hexagone.
Au comité Noé, une structure de chasseurs et d'éleveurs, Thierry Coste va plus loin: «Au lieu de s'occuper des réels problèmes, on veut mettre un flic derrière chaque détenteur d'animaux!» Ces commentaires agacent la Société des vétérinaires suisses: «Nous avons des standards de protection des animaux élevés, note Charles Trolliet. Normal de se donner les moyens de les respecter. Les Français feraient mieux de balayer devant leur porte.»
Faut-il protéger davantage les bêtes? Lidée fait son chemin.
Médor demandera-t-il bientôt des croquettes comme réparation pour maltraitance? Sûrement pas, mais nos amis les bêtes pourraient avoir des avocats dans tous les cantons. La proposition émane de la Protection suisse des animaux. Elle a déposé une initiative en 2007. Hier, des élus de tout poil l'ont soutenue à Berne pour faire pression sur la commission du National chargée, demain, de son traitement.
Les partisans de l'initiative prennent Zurich comme exemple. Depuis 1992, un fonctionnaire intervient dans les cas pénaux et coûte 80000 francs par an. Un investissement qui semble payer puisque les cas de maltraitance animalière jugés à Zurich ont été 200 fois plus élevés qu'en Valais entre 1995 et 2004.
Ces résultats ne suffisent pas à faire taire les moqueurs ici et surtout en France. Certains avaient déjà raillé la nouvelle réglementation sur les animaux, qui oblige notamment d'adopter deux hamsters pour qu'ils ne se sentent pas seuls. Les Français se lâchent à nouveau: «Vous vous ennuyez tant que ça pour vous inventer des problèmes aussi ridicules?» demande Claude Laugier, de la SNVEL, un syndicat de vétérinaires dans l'Hexagone.
Au comité Noé, une structure de chasseurs et d'éleveurs, Thierry Coste va plus loin: «Au lieu de s'occuper des réels problèmes, on veut mettre un flic derrière chaque détenteur d'animaux!» Ces commentaires agacent la Société des vétérinaires suisses: «Nous avons des standards de protection des animaux élevés, note Charles Trolliet. Normal de se donner les moyens de les respecter. Les Français feraient mieux de balayer devant leur porte.»